Anne Grand d'Esnon
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Compte de lecture (et de fils ponctuels). Je poste plus librement sur le vrai réseau décentralisé et autohébergé ! (dessin de profil par Elsa Caboche)
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Il a cinquante ans, c'est pas demain.
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"Une romance entre Kirk et Spock ? C'est aujourd'hui possible !"
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Cette thèse est déprimante mais a le mérite de me donner l'impression que je peux faire un travail vaguement utile.
(Pardon je sors de la section d'entretiens où les animateurs·rices disent expliquer aux jeunes qu'ils ont pas le droit de faire du sexe avant 15 ans sinon c'est passage devant le juge)
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Ah les sensitivity readers de la presse catholique !
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Peut-être que ça n'a rien à voir, évidemment. Mais la faute elle est avant : vous être mis dans une situation qui va miner la confiance dans vos décisions.
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serait pas quand même un peu influencée par des intérêts privés, parce que vous vous torchez tellement avec la déontologie que vous êtes allé discrètement voir Sarkozy après sa condamnation, juste avant de nommer un magistrat à la tête du PNF.
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Le cas de Darmanin est assez emblématique de la raison d'être du concept de conflit d'intérêt. Être en conflit d'intérêt, ce n'est pas faire intervenir des intérêts privés dans une décision professionnelle. C'est se mettre dans une situation où tout le monde va se demander si votre décision ne
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(une femme n'a plus envie de faire l'amour ? Ah oui le désir féminin c'est pas pareil c'est compliqué mais peut-être peut-on le cultiver. Un homme n'a plus envie de faire l'amour ? Est-ce qu'il a des problèmes au travail, des problèmes d'érection ou bien consulte trop de sites pornographiques ?)
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Et si vous vous demandez comment ce différentialisme (ici de Sésame) se traduit dans les activités de conseil conjugal (par ex. du CLER), jetez un œil sur les questions sexologie de leur site sur la Wayback machine.
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Je suis parfois sceptique sur le cliché "mais ce sont d'abord les élèves qui nous apprennent beaucoup" mais dans certains cas, ce serait quand même vachement pertinent d'en prendre acte :
Claire a décrit son approche de l'éducation à la sexualité comme telle : « moi j’aime bien
aussi leur dire comment fonctionne un garçon, comment fonctionne une fille, au niveau
psychique, au niveau comportemental… leur expliquer que la fille elle s’attache plus vite qu’elle
a un cœur qui s’exprime plus que chez le garçon. [Les garçons dissent] « Bah nous aussi on a un
cœur », oui mais bon, c’est pas tout à fait la même ».
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Et comment vous dire, les verbatim de Sésame et du CLER (les associations qui interviennent ou intervenaient largement dans l'enseignement privé), c'est quelque chose...
Par exemple, Claire de Sésame a parlé du modèle qu'elle utilise pour les séances
d'éducation à la sexualité dans les écoles. Une question qu'elle pose toujours aux élèves, dit-elle,
est la suivante : « Avez-vous compris qu'il y a une rencontre entre l'homme et la femme et qu'ils
ne fonctionnent pas de la même façon » ?
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Pour le contexte je suis en train de lire cette thèse :

theses.fr/2019PA01H049
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Ah l'ordre importe peu. L'idée de zone érogène est complètement réduite à la façon dont les seins des femmes sont érotiques *pour les hommes*, c'est ce qui me pose problème.
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Steven du CLER : no they're not.
Résultat de recherche : deux articles parlent de Freud. Absence de résultat de recherche sur la racine "homosex"
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(Le "I'm a veteran" c'est vraiment cherry on the cake)
To facilitate an incipient discussion of transgender sexual autonomy,
consider the following scenario:
Dude A goes to a kinky gay club to get fisted.
Dude A accordingly positions himself in the sling, and dude B obliges.
Dude B is a skilled practitioner, and so the two dudes meet up for several
more fisting sessions at the club.
One night the two dudes stay until the club closes. The lights come on
and it is revealed that dude B has a prosthetic hand.
“I’m a veteran,” says dude B by way of explanation. “It feels even better
than a ‘real’ hand, right?”
Has the fisting war veteran committed sexual assault by means of deception or misrepresentation, since the normative standard for fisting is one’s biological hand? No. Moreover, ought we to deny dude B’s pleas-
ure and interest in fisting simply because he uses atypical equipment?
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(Je vous ai parlé de ce bouquin de philo politique et morale sur le consentement qui prend comme expérience de pensée un fisting avec une main prothétique ?)
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Je suis sûre qu'il y a quelque chose comme ça derrière "déployer toute sa sensualité" mais... disons qu'ils aiment vraiment préserver le mystère quoi.
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OU ALORS SI VOUS CHERCHEZ ÉPAISSEUR ET INTENSITÉ IL Y A DES ALTERNATIVES AU PÉNIS EN FAIT
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Té té té au CLER on a des arguments très rassurant pour ceux qui seraient angoissés par la taille de leur pénis :
En réalité, ce qui, avant tout, fera que la relation sexuelle sera satisfaisante pour tous les deux, c’est la qualité de la relation. Car c’est bien la relation à l’autre, et non la taille du pénis, qui donnera épaisseur et intensité à « l’étreinte charnelle » ! D’après les sexologues, si l’on souhaite vivre une sexualité qui, au-delà du plaisir, apporte à chacun une pleine satisfaction, c’est un grand zoom arrière qu’il faut faire : au lieu de focaliser sur une partie du corps humain, y engager, avec l’autre, toute sa personne :

    Le « Corps », bien entendu, mais au-delà de la seule pulsion : en apprenant petit à petit à y déployer toute sa sensualité, et en écoutant celle de l’autre.
    Le « Cœur », au sens de ce qu’on appelle l’affectivité : l’alliance des sentiments et du corps rend la sexualité davantage satisfaisante, alliant la vitalité de la pulsion au bonheur de partager de l’amour et de la tendresse.
    La « Conscience », c’est à dire, en quelque sorte, la valeur que nous donnons à la sexualité, et ce que nous choisissons d’y engager. La palette est large et peut aller de la simple satisfaction d’un besoin physiologique, à une dynamique de don de soi et accueil de l’autre, une communion avec l’autre.
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(J'ai une recherche mot-clé "prostate" sur leur site : a'xiste pas)