✨ Si ça vous a intéressé et que vous voulez en savoir plus, voici une autre expérience du même type, cette fois-ci réalisée sur les orangs-outans ! 🦧http://dx.doi.org/10.1038/s41598-017-07563-4 @cedriczimmmer.bsky.social

Comment interpréter ces résultats ? Est-ce dû à l’empathie humaine et à la survie des bonobos ? Quels sont les points communs et différences qui sous-tendent ces divergences d’attention ? On vous laisse faire vos propres hypothèses en commentaires !

Résultats : le bonobo est davantage captivé par les émotions négatives et l’humain par les positives ! Le bonobo semble d’abord fuir le stress (détresse et bâillement) mais le regarde ensuite plus longtemps. L’humain, lui, est attiré par les scènes émotionnelles, en particulier les positives. 🎭

Pour ce faire, ils ont ainsi exposé des humains et bonobos à des scènes neutres des deux espèces, à côté de scènes exprimant différentes émotions : la détresse, le « grooming », le jeu, le sexe et le bâillement. Leur temps d’attention de chaque scène a été mesuré par la méthode de l’eye-tracking. 👁️

Ces chercheurs ont souhaité savoir comment l’émotion module l’attention. L’émotion, humaine et animale, stimule de nombreux mécanismes tels que l’apprentissage, la prise de décision, mais aussi l’attention. Le biais attentionnel vers l’émotion est d’ailleurs un mécanisme évolutif. 🧠

Le saviez-vous ❓ Les émotions attirent différemment l’attention des bonobos et des humains ! C’est ce que démontre l’expérience du jour d’Evy Van Beerlo et Tom S. Roth que vous pouvez retrouver ici → doi.org/10.1098/rspb... #éthologie #attention #émotion