Jérémie Nadé
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Jérémie Nadé
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Journaliste entre la France et le Luxembourg au Quotidien.lu, je parle un peu d'actu mais j'ai surtout plein de choses inintéressantes à dire sur le cinéma ou le jeu vidéo.
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Dernier papier du #LuxFilmFest, j'ai rencontré une coordinatrice d'intimité chargée de s'assurer que les scènes intimes soient tournées dans le respect du consentement des acteurs et des actrices, un sujet passionnant sur ces nouveaux métiers qui émergent dans le ciné lequotidien.lu/a-la-une/des...
Des plateaux de cinéma plus sûrs grâce aux coordinatrices d’intimité
Affaire Weinstein, scandale Depardieu... Depuis près d’une dizaine d’années, les langues se dé...
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On est toujours dans le #LuxFilmFest cette semaine au Luxembourg. Parmi les à-côtés du festival on trouve Lost Weekend, une compétition de courts métrages réalisés en 48 heures. J'ai pu suivre une équipe durant tout le week-end et j'en parle ici 👇 lequotidien.lu/a-la-une/lux...
[LuxFilmFest] Un court métrage en 48 heures chrono
«La même prise, la même chose mais en plus agressif.» Attablé sur un balcon, le petit groupe s...
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Un bilan assez positif donc de cette escapade dans les montagnes vosgiennes et les films qui font peur, avec tout de même 4 films primés sur les 5 vus. L'envie d'y retourner pour en voir encore plus est clairement là. Petit bémol, ça manquait quand même de neige...
On sent que Jason Yu a eu pour maître Bong Joon-ho dont il s'inspire énormément mais pour mieux nourrir son propre style. Clairement un cinéaste à surveiller.
En particulier le regretté Lee Sun Gyun, subliment ce couple au bord du gouffre. Pour un premier film, la réalisation est particulièrement impressionnante dans sa manière de poser une atmosphère inquiétante avec trois fois rien.
Mais pour moi le film, divisé en trois chapitres, se perd dans un ventre mou qui étire l'intrigue plus que de raison avant de s'accélérer de manière un peu trop brusque. En revanche le final est parfait (une autre scène marquante de se festival) et les deux acteurs
Au point qu'elle commence à prendre peur pour la sécurité de leur nouveau-né. Jason Yu amène la peur et l'insécurité au cœur de la cellule familiale et de l'intime cloîtrés dans un petit appartement. Là aussi le fantastique s'amène progressivement et sans jamais se dévoiler complètement
Et pour finir le Grand Prix, Sleep de Jason Yu. De loin le plus maîtrisé de cette liste même si sa construction me laisse perplexe. Une histoire de couple où le mari insomniaque terrifie son épouse chaque soir un peu plus à cause de son comportement
Et de paraître malsain que le film se rate à cause d' une subversion beaucoup trop lourde et factice sur laquelle il ne cherche jamais à construire quoi que ce soit. Pas désagréable mais vite oublié
Là aussi l'histoire beaucoup trop classique nuit au film avec des intrigues vues et revues 1000 fois, tandis que la réalisation a du mal à se détacher de ses modèles Seuls les personnages ont une construction qui les rend quelque peu intéressants. Mais c'est surtout dans sa volonté de choquer
Autre prix du jury, Amelia's children relevé un peu le niveau mais peine à convaincre également. L'histoire d'un orphelin qui retrouve la trace de son frère et de sa mère vivant dans un vieux manoir de la campagne portugaise. Les retrouvailles sont rapidement gâchées face au secret de la famille
Aux personnages souvent insupportables et incohérents portés par un récit aussi balourd que sa réalisation
On déchante pas mal avec Resurgis, slasher et film de monstre assez peu inspiré malgré 1 ou 2 idées de départ intéressantes. A aucun moment Francesco Carnesecchi n'arrive a se détacher des codes du genre et livre un film sans surprise à l'intrigue téléphonée
L'utilisation parcimonieuse du gore renforce d'autant plus le sentiment de malaise qu'instille le film tout au long de son récit qui mérite ses prix du jury et de la critique
De quoi donner un film crédible de par son univers, plein de bonnes idées mais qui se perd en arcs narratifs finalement inutiles. Là aussi la réalisation apporte son lot de scènes marquantes notamment une qui restera comme la plus terrifiante de mon festival.
On continue avec When Evil lurks de Demián Rugna, un film de possession qui met en scène un univers où les possédés et les exorcismes sont tout à fait courants et connus de tous. Le film lance énormément de pistes et intrigues intéressantes mais en oubliant pas mal d'entre elles sur le chemin
Qui finit toujours par trouver le ton juste et des acteurs particulièrement complices dans leurs relations et leur jeu. Mon petit coup de coeur du festival qui repart en plus avec le prix du jury
On a là un vrai beau film qui amène le fantastique par petites touches avec une réalisation solide. Céline Rouzet s'empare de la figure du vampire pour en faire un joli film sur l'adolescence et ses bouleversements. On frise parfois le gênant sans pour autant tomber dedans grâce à une histoire
Première bonne surprise avec En attendant la nuit de Céline Rouzet, vu sans grande conviction tout de suite en arrivant au festival. L'histoire d'un adolescent obligé de boire du sang pour survivre et qui part avec s'installer avec sa famille dans une petite ville tranquille
Et si je commençais sur Bluesky en faisant un petit bilan du Festival de Gérardmer où j'ai pu voir cinq des films de la compèt officielle ?
Face à ce constat qui le révolte, Scorsese passe alors devant la caméra pour conclure son récit et rappeler que celui-ci n'était pas si anodin. Il résonne encore largement dans le monde d'aujourd'hui face aux travers actuels de l'Amérique.
montre que cette histoire n'est vite devenue pour les Américains qu'un banal fait divers.