Avec le ciné-concert Sherlock Jr. de Buster Keaton, Paul Lay invite petits et grands à une traversée joyeuse du cinéma muet. Pianiste de jazz reconnu pour sa sensibilité et son inventivité, il dialogue ici avec l’image à travers compositions originales et improvisations, revisitant les codes du ragtime et du film muet.Ce spectacle familial (à partir de 5 ans) propose une relecture musicale du célèbre film où un projectionniste rêveur s’imagine détective à la manière de Sherlock Holmes. Entre poursuites rocambolesques et jeux de miroir entre rêve et réalité, Paul Lay souligne avec finesse les contrastes, le lyrisme et la poésie du chef-d’œuvre de Keaton. En ouverture, une création musicale autour des mélodies de Charlie Chaplin, autre génie du burlesque, vient poser les premières notes de cette aventure cinématographique. Le film projeté est présenté dans une version restaurée par Lobster Films.ArtistePaul Lay, piano jazz, compositions et improvisationsPaul Lay© Sylvain Gripoix / Sylvain Gripoix

L’œuvre de Lalo, avec ses rythmes espagnols et ses harmonies sombres, reflète une esthétique proche de celle de certaines toiles de Sargent comme La Danse espagnole. Le parallèle se prolonge dans Le Verre de Porto, tableau à la composition étrange et asymétrique, évoquant la structure libre du concerto. Bien que les formes diffèrent, on perçoit une cohérence profonde entre l’univers sonore que Sargent aimait et son langage pictural : une sensibilité commune au rythme, à l’ambiance et à la perturbation subtile. Ce lien suggère que sa pratique musicale a pu nourrir sa peinture, non par imitation, mais par affinité de conception artistique.artistesSvetlin Roussev, violon ;Antoine de Grolée, piano.ProgrammeÉdouard LaloSymphonie espagnole, op. 21.

Depuis 2022, la Fondation des Amis pour le rayonnement des musées d’Orsay et de l’Orangerie (FARMO) attribue une bourse à destination des étudiants doctorants en histoire de l’art. Douze doctorants on...

Scarlett Reliquet est responsable de la programmation scientifique et culturelle au musée d'Orsay. Dans sa programmation de cours, conférences, colloques et journées d'études, elle s'attache à inclure...

Comment Le Déjeuner sur l’herbe a-t-il été perçu par la société d’hier et comment l’est-il aujourd’hui ? Pour en débattre, Orsay orchestre un procès fictif. Une première, qui vise aussi à percer les s...

Le Prix du musée d’Orsay 2025 a été remis à Célia Honoré le mercredi 17 septembre en salle des fêtes pour sa thèse Photographier les criminelles. Figures de la déviance féminine dans la culture visuel...

En décembre 2024, la façade du musée d'Orsay s'animait grâce à un vidéo-mapping conçu par les étudiants de Gobelins Paris, la grande école de la création numérique et des arts visuels, dans le cadre d...

Le musée d’Orsay lance Orsay Lab, un appel à projets à destination des 18-25 ans, en partenariat avec l’Institut de l’Engagement. Pensé comme un véritable terrain d’expérimentation, Orsay Lab est un d...

La réaction des artistes face à l’affaire Dreyfus et la montée de l’antisémitisme en France à la fin du XIXe siècle a produit de nombreux dessins de presse, croquis judiciaires qui témoignent des tensions qui ont marqué cet événement majeur de l’histoire républicaine. Pour revenir sur cette affaire décisive et sur le rôle majeur que jouent les artistes témoins, la dessinatrice d'audience Noëlle Herrenschmidt, célèbre pour avoir couvert notamment les procès de Barbie et Papon, nous raconte son métier, croquis à l’appui. Les commissaires de l’accrochage au musée d’Orsay des dessins d’Hermann-Paul, artiste engagé dans les rangs dreyfusards, exploreront la réaction des artistes face à l’affaire Dreyfus et la montée de l’antisémitisme en France à la fin du XIXe siècle.IntervenantsNoëlle Herrenschmidt, dessinatrice d'audience ;Isolde Pludermacher, conservatrice générale Peinture au musée d’Orsay ;Bertrand Tillier, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et commissaire de « Dessiner pour la justice. Hermann-Paul et l’affaire Dreyfus (1897-1899) ».