Il n'y a aucune "nature" à s'infecter en respirant l'air dans des bâtiments confinés ; à transmettre des virus d'origine simienne par contact sexuel ou buccal ; ou par l'eau bue impropre.
Toutes les maladies sont les conséquences d'absence de politiques de santé publiques ; toutes sont éradicables.

Et alors que l'ANSES publie le même jour un rapport montrant les conséquences de l'exposition des agents de nettoyage aux aérosols chimiques, désinformer sur le port de masques conduit à des manquements grave à vos objectifs d'information des populations, et donc à leur mise en danger.

Mais mettre en avant des "effets indésirables" des masques, sans promouvoir d'alternatives tels que les purificateurs d'air, revient à adopter une posture antimasque et désinformatoire des populations ; soit une attaque contre les principes de santé publique que vous dites défendre.

Face à des polluants aux effets cumulatifs, toute mesure ou outil permettant de réduire l'exposition est bénéfique.
Ainsi contre la "mauvaise utilisation" des masques, faire de la communication et de la vulgarisation sur leur utilisation concrète est une stratégie de santé publique plus pertinente.

Pointer les limites du fitting des masques est une chose, mais dire que le masque "conduit à une surexposition" des cyclistes est absurde puisque les cyclistes continueront à faire du vélo avec ou sans masque ; et inconséquent avec vos campagnes de promotion du vélo / désincitation à la voiture.

L'action mécanique des masques font que ces particules finissent sur les filtres plutôt que dans les poumons, où ces dernières auraient diminué les échanges d'oxygène des alvéoles pulmonaires, favorisé l'apparition de tumeurs, problèmes circulatoires, réactions allergiques ou diffusés dans le corps.

Les particules fines émises par la pollution automobile est maximale à proximité des routes ; et les pollens sont des particules de 7 à 150 micromètres, soit bien supérieures aux polluants automobiles et industriels, donc tout autant filtrés par les masques.
Deux raisons d'en utiliser dehors.

Un incendie de forêt ou brume de sable, c'est une émission massive de particules fines dont PM2.5 et PM10 sur d'énormes distance ; s'ajoutant aux émissions industrielles.
Quantité d'études indiquent des effets directs en ces évènements ponctuels/réguliers et attaques cardiaques et respiratoires.

Les FFP1 et leurs trous sur les cotés sont ainsi très inefficaces, malgré leur surface filtrante qui l'est. Les FFP2/3, et surtout avec deux sangles derrière la tête, s'adaptent mieux au visage, donc filtrent mieux l'air.
Le sujet est donc de porter un masque adapté à votre visage et activité.

Pour tout le reste, tous les masques sont efficaces contre les particules fines et aérosols biologiques (aérosols respiratoires vecteur des pathogènes, pollens, poussières allergènes, spores etc.).
Leur efficacité est dépendante de la filtration mais surtout du fitting, càd l'herméticité au visage.

Les gaz (radon, ozone, monoxyde de carbone...) ainsi que certaines particules extra-fines (certains sous-produits de composés organiques volatils (COV)) ne peuvent être filtrés que par des masques à cartouches, et sont dans le cadre général mieux gérés par l'aération.

La pollution c'est la dégradation d'un environnement par l'introduction d'entités physiques/chimiques/biologiques altérant son fonctionnement.
Pour les polluants aéroportés, c'est l'ensemble des particules inertes (PM10, PM2.5, poussières), gaz, et aérosols biologiques.

Pour qu’un produit ménager soit efficace, il faut soit une forte action mécanique, soit de température, soit chimique. Réduire l’émission chimique ne peut se faire sans conséquences ; alors que fournir des FFP2 et assurer la qualité de l’air intérieure est toujours bénéfique.

Si vous souhaitez "faire mieux" en vous équipant personnellement ou vos lieux collectifs de capteurs de CO2 et purificateurs d'air, nous pouvons vous aider en vous conseillant ou proposant de tels appareils.
Il n'y a pas de fatalité, seulement de l'inaction.
L'action est désirable et possible.

Si vous vous insurgez sur les vaccins ou leur obligation et n'installez pas de purificateurs d'air alors qu'ils sont plus efficaces et moins chers contre les épidémies aéroportées, alors vous participez à la désinformation ; et ce quelque soit vos bonnes intentions, professions ou camps politiques.

Si encore aujourd'hui vous ne parlez que de vaccins, c'est que vous n'avez pas pour objectif de supprimer les épidémies, mais de vous y accommoder.
Cet accommodement est un comportement validiste et eugéniste normalisant la mort et le handicap que ces épidémies produisent.

Ainsi la seule manière de supprimer les épidémies aéroportées à long terme est d'assainir l'air intérieur partout en agissant sur le vecteur des infections.
Si c'est votre objectif, ne parler que des vaccins (ou que des masques) ne répond par au problème et participe alors à la désinformation.

Et la dernière solution, c'est agir sur les émetteurs des aérosols : réduire la densité de personne dans les espaces clos.
Ca a été fait par les confinements par urgence, personne ne revendique leurs retours, il s'agit maintenant de mettre en place de meilleurs outils plus efficaces.

Le rayonnement UV, qu'il soit du soleil ou de lampes UV/UVC-/Far-UVC neutralisent les pathogènes biologiques présents dans les aérosols.
L'électro-filtration, c'est charger électriquement les particules puis les aimanter sur des plaques, les retirant alors de l'air respiré.