L'auteur du @newyorker.com explique donc comment ces outils peuvent sembler inutiles pour certains, et révolutionnaires pour d'autres (c'est son cas, notamment car il est développeur : "Not too long ago, I made two iOS apps without knowing how to make an iOS app.")

Ca peut modifier l'utilisation majoritaire c'est vrai. Mais il y a d'autres modèles économiques (certes pas tjrs très "souhaitables") qui permettent de ne pas faire payer -trop- cher au consommateur. Cf. l'explosion de la bulle Internet. La techno est restée (et les utilisations gadgets avec non ?)

Et je ne parle même pas des agents d'IA, qui peuvent effectuer des tâches complexes à votre place (je vous invite à regarder l'Agent de ChatGPT faire des courses en ligne de façon quasi autonome pour flipper un p'tit coup)

Par ailleurs, il faut vraiment ne pas avoir touché à ChatGPT depuis 2022 pour croire que l'outil est tout pété. On est déjà (malheureusement) confronté au quotidien à des textes/images générés par IA. Et quand c'est utilisé de façon un peu fine, on ne s'en rend pas compte *du tout*

C'est à peu près la même logique que ceux qui pensaient qu'Internet "était une mode" ou que "les automobiles ça marchera par car c'est dangereux, ça fait du bruit et ça sent mauvais". En l’occurrence c'était vrai, mais les voitures se sont quand même imposées. Parce que gain de temps/moyens énorme.

La position, qui consiste simplement à dire que l'IA générative va disparaître de façon spontanée parce que "les images générées par IA c'est moche" et "les textes de ChatGPT sont nuls" n'est pas tenable

Il se passe avec les IA génératives exactement la même chose que ce qu'il s'est passé avec les réseaux sociaux : les générations non native (qui n'ont pas grandit avec ces outils) en font absolument *n'importe quoi*

Vous connaissez le principe du fact-checking ? Vous avez lu l'article ?