Putain, je suis même pas tout seul à répondre à 1h30.

Sexuellement parlant ?

Se comprendre soi, comprendre l'autre à l'endroit où il se trouve, quand il s'y trouve, s'accepter comme accepter l'autre, sans tout pardonner non plus, juste ce qui peut s'entendre dans la souffrance. Les réactions et les postures, les prismes et les souvenirs, c'est compliqué, unique, individuel.

Je précise que je n'étais pas au Bataclan, on ne sait jamais, et que mes traumas ne sont assurément pas à placer au même niveau. Mais le but d'une série intelligente, au-delà de son aspect documentaire a aussi l'aptitude de faire réfléchir et, donc, de se remettre en cause ou de comprendre, parfois.

Ah oui, pardon, je n'écoute pas tout et je ne savais même pas qu'il avait sorti quelque chose.
Écoute, on peut trouver le bar où elle est et ça m'ira aussi.
youtu.be/wbVXX58r-Gs?...

JMSN.

Oui, je sais, il est près de 3h du matin mais t'auras le droit d'avoir un avis en te réveillant aussi, va. Comme je ne suis pas un rat, je veux bien te filer un petit conseil : "Let God Sort Em Out" de Clipse (Pusha T / No Malice). C'est pas des tout jeunes, mais l'album de 2025 est très très lourd.

(Et comme vous savez, des avis, tout le monde en a.)

Bref, balancez-moi vos coups de cœur culturels de 2025 (c'est la mode)(découverts cette année mais qui peuvent dater), parce que j'ai un peu de mal à me plonger dans des trucs ces temps-ci, après mon overdose du Festival Lumière.

Bon, je ne serais pas moi si je ne crachais pas un peu. Le jeu est rendu compliqué par les réseaux et la culture des IA, puisqu'il faut trouver des perles contemporaines au milieu d'une conséquente masse de reproductions sans âme. Et c'est là qu'il faut être patient, ou suivre les bons conseils.

Il m'arrive donc de m'émerveiller encore, mais peut-être moins que quand mon regard et mes oreilles étaient jeunes d'ignorance. En découvrant la beauté de "Quand passent les cigognes", en succombant à la voix derrière "Bécane", en étant happé par l'entrée de "Dernière nuit à Milan", et j'en passe.

Crée* Casser* 🙄

Ah oui, allez vous faire foutre avec vos reprises de classiques à la sauce années 50 fabriquées à l'IA. On créé déjà plus rien d'original avec des remakes, des reboots, des bouses sans âme, mais maintenant vous allez me cassez les burnes en sens inverse avec des reprises d'Eminem en blues.

J'ai encore mélangé plusieurs thèmes mais la conclusion est : notre société est d'une passivité particulièrement dérangeante et je vous le dis allongé dans mon lit, capable de ne plus écrire que des posts sans grand intérêt. Remerciez-moi sur ma chaîne Youtube. Pouce baissé, et bonne soirée.

Avant on ne questionnait pas l'info, maintenant c'est obligatoire. Mais ce que je regrette surtout, je pense, en tant qu'artiste (raté, mais artiste quand même), c'est qu'on trouve autant de gens qui s'intéressent à la critique plutôt qu'à l'œuvre elle-même, ou aux joueurs plutôt qu'au jeu lui-même.

Oui, ça fait quand même très vieux con, mais je ne suis vraiment pas fermé à l'idée de vivre avec mon temps. J'aimerais simplement que mon temps ne ressemble pas à rien, et que je ne me questionne pas systématiquement sur ce que je regarde et ce que j'écoute.

On doit vraiment s'interroger sur ce qu'on consomme, ce qu'on veut laisser, sur l'humanité qu'on projette. Entre l'illusion de patrimoine, les nouveaux concepts immatériels et spéculatifs, les réseaux de propagande "intelligente", il ne reste pas beaucoup de place au réel, au sens et au sentiment.

Et je dis pas ça parce qu'on a une société de merde, je ne suis pas meilleur qu'un autre, comme un vieux con. Moi aussi je dis parfois "OK Google" par fainéantise ou confort. Je le dis surtout parce que je pense pas que ça va dans le bon sens, alors que ça n'allait déjà pas dans le bon sens avant.