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Compte dédié à l'information africaine publiée par @RFI.fr, la radio internationale française. L'actualité de l'Afrique en direct 24/24h !
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· 21m
Dans le nord de l'Éthiopie, le conflit en Amhara s'intensifie
D'après le Comité international de la Croix-Rouge en Éthiopie, de nombreuses personnes ont été tuées et blessées ces derniers jours en Amhara, au nord du pays. Depuis 2023, les combats entre l’armée fédérale et les Fano – une milice régionale – sont réguliers dans cette région, la 2e plus peuplée d’Éthiopie.
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· 21m
[En direct] Crise à Madagascar: situation confuse à Antananarivo, Rajoelina «toujours sur le territoire»
Les manifestations contre le pouvoir à Madagascar prennent de plus en plus d'ampleur. Ce samedi 11 octobre, des groupes de soldats ont rejoint le cortège dans les rues d'Antananarivo, et un contingent de l'armée malgache a appelé à « refuser les ordres de tirer » sur les manifestants. La pression monte encore sur le président Andry Rajoelina.
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· 13h
Du bon usage électoral
Tous les chefs d'État ne se valent pas, en Afrique. Les conditions de son élection et les moyens dont chacun use pour accéder à la magistrature suprême déterminent la perception que son peuple (et l'opinion continentale) a de sa personne. Et ce peut être important pour « sa » gestion des affaires…
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· 15h
Guinée: les candidatures indépendantes pour la présidentielle de décembre se multiplient
En Guinée, une des grandes nouveautés de la nouvelle Constitution adoptée fin septembre 2025 : les candidatures indépendantes pour l’élection présidentielle. Des citoyens peuvent briguer la présidence de la République sans être investis par un parti politique. Et cette disposition fait déjà des émules. Seize personnes souhaitent se porter candidats à la présidentielle du 28 décembre.
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· 15h
L'Algérie entérine un budget militaire de 25 milliards de dollars, le plus élevé de son histoire
L'Algérie maintient pour la loi finances 2026 un budget toujours élevé pour la défense, près de 20%, environ 25 milliards de dollars, sur un budget national général estimé à près de 135 milliards. Il s'agit du budget militaire le plus élevé dans l'histoire de l'Algérie, pays qui réalise des revenus inédits depuis la crise en Ukraine avec la vente de son gaz sur le marché européen. En adoptant ce budget, l'Algérie confirme son « orientation défensive », dans un contexte marqué par de fortes tensions avec les pays du Sahel.
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· 15h
Afrique du Sud: l'Union européenne promet 11,5 milliards d'euros pour booster la croissance du pays
 l’occasion du forum « Global Gateway », qui s’est terminé, vendredi 10 octobre, à Bruxelles, l’Union européenne a fait l’annonce, par le biais d'Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, d’une nouvelle promesse d’investissement pour l’Afrique du Sud. Les 11,5 milliards d’euros devraient servir à financer des projets liés à la transition énergétique, à l’industrie pharmaceutique et au développement des infrastructures, dans un pays où la croissance est au point mort. Après une période de friction lors du déclenchement de la guerre en Ukraine, les relations entre Pretoria et Bruxelles semblent désormais au beau fixe.
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· 16h
Est de la RDC: après le rejet de la main tendue de Tshisekedi, quel impact sur les processus de paix?
Au lieu d’apaiser les tensions, la main tendue de Félix Tshisekedi à son homologue rwandais Paul Kagame a suscité une vague de réactions négatives à Kigali. Le gouvernement rwandais a dénoncé des « paroles creuses », des « mensonges » et la « perpétuation d’un discours de bouc émissaire ». Reste une question : quel avenir maintenant pour les processus de paix, celui de Luanda et celui de Doha ?
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· 17h
Madagascar: la répression se durcit face au mouvement de protestation
À Antananarivo, la contestation se poursuit, la répression aussi, et le couvre-feu est maintenu. Ce 10 octobre encore, les manifestants ont fait face aux forces de l’ordre, dans le quartier du lac Anosy. Moins nombreux que la semaine passée, un petit millier de citoyens est venu réclamer des conditions de vie décentes. Depuis deux jours, les forces de sécurité font face aux manifestants avec plus de fermeté. Des images de gendarmes s’en prenant violemment à des manifestants ont fait le tour du monde, obligeant certains, à prendre la parole.
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· 17h
Burundi: «Il y a une paix et une stabilité apparente, mais aussi une impunité», dit Ketty Nivyabandi
Elle est journaliste, militante pour les droits humains et poétesse. Elle s’appelle Ketty Nivyabandi. Elle est née à Bruxelles de parents burundais, elle a passé une partie de son enfance et de sa vie de jeune adulte à Bujumbura, avant, en 2015, de devoir s’exiler, après avoir organisé la première marche pacifique de femmes de l’histoire de son pays. Pour dénoncer, à l’époque, la volonté du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat. Désormais exilée au Canada, Ketty Nivyabandi vient de faire paraitre un recueil de poésie intitulé Je suis un songe de liberté. Elle est l’invitée de Florence Morice.
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· 17h
Burundi: «Il y a une paix et une stabilité apparente, mais aussi une impunité», dit Ketty Nivyabandi
Elle est journaliste, militante pour les droits humains et poétesse. Elle s’appelle Ketty Nivyabandi. Elle est née à Bruxelles de parents burundais, elle a passé une partie de son enfance et de sa vie de jeune adulte à Bujumbura, avant, en 2015, de devoir s’exiler, après avoir organisé la première marche pacifique de femmes de l’histoire de son pays. Pour dénoncer, à l’époque, la volonté du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat. Désormais exilée au Canada, Ketty Nivyabandi vient de faire paraitre un recueil de poésie intitulé Je suis un songe de liberté. Elle est l’invitée de Florence Morice.
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· 18h
Mali: la pénurie d'essence à Bamako à peine allégée par l'arrivée des camions citernes
Au Mali, les autorités de transition avaient promis que l'arrivée à Bamako d'un convoi de camions citernes sous escorte militaire, mardi 7 octobre, allait soulager les habitants de la capitale à leur tour victimes de la pénurie d'essence qui affecte le pays. Mais aujourd'hui, les Bamakois le ressentent à peine. Depuis le début du mois de septembre, les jihadistes du Jnim, liés à al-Qaïda, imposent un embargo sur les importations de carburant au Mali.
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· 18h
Présidentielle au Cameroun: la proclamation des résultats, un processus très étroitement encadré
À deux jours de l'élection présidentielle au Cameroun, le gouvernement a donné une conférence de presse pour rappeler la législation concernant la proclamation des résultats du scrutin, vendredi 10 octobre. Répétant que seul le Conseil constitutionnel était habilité à les donner, il a aussi affirmé qu'aucune infraction à la règle ne serait tolérée.
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· 23h
Côte d'Ivoire: au lycée public de Bocanda, les défis de l'éducation secondaire en milieu rural
Elle est l’une des priorités du gouvernement de Côte d’Ivoire : l'éducation. Dans un pays où plus de 40% de la population a moins de 18 ans, elle est en tout cas un enjeu de développement. Dans leur bilan des 15 dernières années, les autorités ivoiriennes mettent par exemple en avant la construction de plus de 600 nouveaux lycées et collèges publics, ainsi que des collèges de proximité. Les défis restent nombreux dans l’intérieur du pays, hors d’Abidjan, où les statistiques révèlent un taux de réussite au bac inférieur à 35% des inscrits à l’examen. Illustration au lycée moderne de Bocanda, dans une zone rurale du centre-est de la Côte d’Ivoire.
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· 23h
Côte d'Ivoire: au lycée public de Bocanda, les défis de l'éducation secondaire en milieu rural
Elle est l’une des priorités du gouvernement de Côte d’Ivoire : l'éducation. Dans un pays où plus de 40% de la population a moins de 18 ans, elle est en tout cas un enjeu de développement. Dans leur bilan des 15 dernières années, les autorités ivoiriennes mettent par exemple en avant la construction de plus de 600 nouveaux lycées et collèges publics, ainsi que des collèges de proximité. Les défis restent nombreux dans l’intérieur du pays, hors d’Abidjan, où les statistiques révèlent un taux de réussite au bac inférieur à 35% des inscrits à l’examen. Illustration au lycée moderne de Bocanda, dans une zone rurale du centre-est de la Côte d’Ivoire.
De notre envoyé spécial à Bocanda,
Chaque matin, une marée humaine déferle sur la route. Uniformes kakis, robes bleues et blanches, des centaines d’ados marchent jusqu’au lycée de Bocanda. Mais pour cette rentrée scolaire, cet élève de terminale ne traîne plus les pieds : « L’année passée, les bâtiments étaient endommagés, mais cette année, on constate un nouveau changement au niveau des bâtiments, des salles de classe, la cour du lycée même, ça nous plaît. »
Car pendant les vacances, le lycée a été réhabilité, une première depuis sa création en 1978. Les classes sentent la peinture fraîche, les tables-bancs sont neuves, tout comme les tableaux. « Quand c’est beau, les enfants sont heureux de venir à l’école, ils sont heureux d’être là ! », se réjouit le proviseur, Doulaye Silué. Il supervise près de 3 500 élèves. Des chantiers, ce chef d’établissement en a d’autres dans le deuxième plus grand lycée de la région du N’Zi.
Des défis persistants
Il y a les classes très chargées : « Les sixièmes sont les plus nombreux, en moyenne, on peut avoir 60 à 65 élèves. » Il y a la pauvreté des familles : « La plupart de nos enfants viennent des villages environnants. Les parents n’ont pas les moyens comme ailleurs. » Et le manque de profs : « Les matières scientifiques, y a eu un manque. On ne peut pas laisser les enfants sans enseignants. »
Célestin Koffi préside le Comité de gestion du lycée. Le Coges a pu recruter des vacataires cette année, mais ce parent d’élève assure avoir toujours connu des pénuries d’enseignants depuis 20 ans à Bocanda : « Quand vous passez trois ans sans avoir de professeur dans des matières spécifiques comme les mathématiques, l’anglais, même souvent le français, il va sans dire que c’est une formation au rabais qui a des conséquences à la fin du cycle : il y a beaucoup d’échec. »
Un espoir fragile
En 2025, le taux de réussite au baccalauréat était de 24% des inscrits – deux points de moins que la moyenne de la région du N’Zi. Des résultats en progrès relatifs. La direction régionale de l’éducation nationale entend « renforcer la pédagogie » pour améliorer les taux de réussite. Le problème est plus large pour le proviseur Doulaye Silué : « Il y a la pédagogie, et il y a l’environnement. Un enfant quand il vient à l’école, quant à midi il n’a pas eu à manger, imaginez un peu demain matin… C’est un tout pour que les enfants réussissent, qu’ils aient de bons résultats. »
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