David Cayla
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davidcayla.bsky.social
David Cayla
@davidcayla.bsky.social

Économiste à l'université d'Angers

Economics 55%
Political science 21%
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𝐄𝐒𝐒𝐀𝐈 𝐒𝐔𝐑 𝐋𝐄𝐒 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒
𝑈𝑛𝑒 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙'𝑒𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑒 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒

Ma notice est désormais accessible et peut être téléchargée sur HAL. Il s'agit d'une version corrigée qui tient compte des retours qui m'ont été faits lors de la soutenance. ⤵️
theses.hal.science/tel-05342483

On reparle pas mal de la crise du logement.
C'es l'occasion de rediffuser la vidéo de cette conférence enregistrée au printemps dernier et qui donne quelques chiffres assez vertigineux.
www.youtube.com/watch?v=iih9...
Les paradoxes de la crise du logement
YouTube video by David Cayla
www.youtube.com

Les bijoux ne sont pas thésaurisés. Ce sont des biens de consommation, pas des réserves de valeur.

Non, l'usage principal (environ 50%) de l'or c'est la bijouterie.

Non, pour deux raisons.
1/ L'or a un usage économique et industriel. C'est le métal le plus utilisé en bijouterie, mais il est aussi utilisé dans d'autres domaines.
2/ L'or est utilisé comme réserve monétaire. Sa valeur est soutenue par les achats des banques centrales.

D'ailleurs, à propos de Bitcoin et de la blockchain, n'hésitez pas à visionner les conférences de la journée d'étude que nous avons consacré à cette question l'année dernière avec @p4bl0.net.
bsky.app/profile/did:...

Mais s'il est certain qu'il arrivera un jour où le bitcoin perdra toute valeur, il est impossible de prévoir quand cela arrivera et ce qu'il va se passer entre temps. Ceux qui affirment que le bitcoin sera à 200 000 euros ou qui disent qu'il va s'effondrer n'en savent rien.

Pour finir, notez que je ne prévois pas un effondrement du bitcoin, pas plus que je ne prévois une reprise de son cours. Personne ne peut prévoir l'évolution d'une bulle. Nous savons que la valeur fondamentale du bitcoin est corrélée à son rendement, c'est donc zéro.

Mais évidemment, il arrive forcément un moment où les gens espèrent transformer leurs plus-values latentes en plus-values réelles. Mais pour ça, il faut retirer son argent. Or, toute accélération des retraits engendre mécaniquement une baisse du cours. On y est.

Pendant quelques mois le pari semblait gagnant. L'arrivée des fonds (ETF et ETP) Blackrock en janvier 2024 - après l'autorisation de la SEC - a mécaniquement augmenté la demande et donc le cours du bitcoin qui a dépassé les 105 000 euros en octobre dernier, son record.

Ici, l'erreur de Blackrock est d'avoir proposé à des clients des fonds en bitcoin alors même que tout le monde sait que la détention passive de bitcoins ne génère aucun revenu. Autrement dit, la seule espérance de ce fonds était que le cours du bitoin allait monter sans limite.

Tant qu'il y a plus argent qui entre dans la bulle que d'argent qui en sort, le cours augmente. Mais inversement, quand les détenteurs de bitcoins cherchent à récupérer leur mise, ils peuvent de pas trouver d'acheteurs au prix qu'ils souhaitent. Le cours baisse.

C'est le mécanisme fondamental d'une bulle. Au lieu qu'une hausse de prix réduise la demande, elle l'augmente parce qu'elle augmente les attentes en terme de perspectives spéculatives.
Il n'y a alors plus aucune limite à la hausse.

Problème. Pour qu'il y ait plus-value, il faut qu'il y ait hausse des cours, et pour que le cours augmente, il faut qu'il y ait une forte demande et une offre limitée.
Autrement dit, la demande augmente parce que le cours monte, et le cours monte parce que la demande augmente.

Rappel. Contrairement à la plupart des actifs financiers, le bitcoin, les NFT et autre cryptoactifs n'ont aucun rendement sous-jacent. Cela signifie qu'ils ne rapportent aucun revenu à leur détenteur. Le seul intérêt à les détenir c'est d'espérer faire une plus-value spéculative.

Ce sont ces approches que j'ai cherché à mobiliser dans ce document.

Cette notice est un "work in progress" encore très imparfait, mais je serais heureux de le présenter en séminaire si cela intéresse quelques collègues.

Mais organiser la transition suppose d'étudier les structures sociales, les institutions qui gouvernent nos croyances et nos comportements collectifs.
Il existe de nombreux travaux dispersés qui s'intéressent à cette dimension de l'économie, les approches d'économie insitutionnelle.

pour aider à mettre en oeuvre, dans les États issus de l'Union soviétique, une transition vers le capitalisme libéral. Mais cette tentative a échoué avec les conséquences que l'on sait.
Les approches traditionnelles de l'économie sont fondées sur l'analyse des choix et des comportements individuels.

Mais cette réponse n'est pas très satifaisante, notamment car elle ne garantit pas l'établissement d'une économie écologiquement soutenable.
Or, on a des raisons de douter de la capacité des économistes à penser la transition. Déjà, dans les années 1990, ils avaient été sollicités

Confrontés à cette question, la plupart des économistes, notamment le prix Nobel W. Nordhaus, répondent que la transition doit passer par un prix sur les émissions de carbone égal à leur coût social. Toute la question serait de savoir comment l'instaurer.

des écosystèmes et les rejets polluants, nous sommes incapables de déterminer les moyens pour y parvenir. Faut-il agir sur les comportements ? Faut-il changer la loi ? Faut-il dépasser le système capitaliste ?

une économie décarbonnée respectueuse des équilibres sociaux et environnementaux ?
En fait, si nous connaissons les grands principes d'une économie écologiquement soutenable, et si nous savons que cela implique de réduire de manière drastique nos émissions de CO2, de limiter la destruction

Non seulement le concept de transition n'est pas très clair, mais les mesures à prendre pour l'organiser sont elles-mêmes rarement développées. Comment transformer en profondeur une société ? Comment passer d'une économie carbonnée fondée sur le marché et l'initiative privée à

La question développée dans ce document est celle de la 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞.
Alors que ce mot est omniprésent dans la littérature et dans le discours politique, souvent pour évoquer l'impératif de la transition écologique, le concept de transition est souvent flou et mal défini.

Reposted by David Cayla

#HelpESR Aux collègues juristes : est-ce que la commercialisation de « Mastères » ne pourrait pas relever d'un délit de contrefaçon ?

Samedi 15 novembre, c'est la journée en l'honneur de Coralie Delaume.

Elle se tiendra cette année à la Sorbonne à Paris et elle sera consacrée à approfondir des questions géopolitiques.

Inscription obligatoire avant le 5 novembre sur:
forms.gle/8ePV4hS9XA2o...

22/22 ... et risque de poser d’importants problèmes économiques et politique. On y est déjà aux Etats-Unis et en grande partie en France.

Au bout d'un moment, il existe une contradiction entre le creusement des inégalités patrimoniales et le principe démocratique.

21/22 L'autre solution serait de ne rien faire. Mais la conséquence de l'inaction c'est une accumulation sans limite et une concentration de plus en plus forte du patrimoine économique entre quelques mains. Cette situation n'est pas tenable à long terme...

20/22 Cependant, si le milliardaire possède une entreprise qui ne génère pas de profits ou qui subit une crise ponctuelle, on pourrait imaginer que l’impôt pourrait être reporté sur les années suivantes ou payé en nature. Cette question est délicate et mérite un débat politique et technique.

19/22 Dans le cas de Bernard, la question ne se pose pas. Il a clairement le cash pour s’acquitter de l’impôt. Et c’est le cas la plupart du temps, car les entreprises distribuent beaucoup de dividendes. ⤵️
fr.statista.com/.../montant-....