On la ressent avant de la comprendre. Une sensation de malaise, l'impression de marcher sur des œufs, une fatigue émotionnelle qui s'installe sans que l'on sache vraiment pourquoi. Nous avons tous, un jour ou l'autre, croisé le chemin de personnes qui semblent drainer notre énergie, nous laissant plus petits, plus faibles, plus confus qu'auparavant. Mais que se passe-t-il lorsque cette rencontre n'est pas passagère ?

Chaque jour, depuis que tu es partie, je ressens cet appel. L’appel de cette maison où nous avons été si heureux, de ces rues où chaque pas portait la légèreté de notre amour, de ces lieux où nos rires résonnaient encore. C’est une tentation déchirante, presque physique. J’ai cette envie de retrouver ces instants, comme si revenir là-bas pourrait te faire revivre, ne serait-ce qu’un moment.

Renoncer. Ce mot résonne avec intensité, portant en lui une promesse de liberté et une épreuve de courage. Il est souvent lié à des expériences universelles et profondes : le deuil d'un être cher, les blessures laissées par des relations toxiques, l'abandon d'un rêve qui ne nous ressemble plus, ou encore le détachement de la quête insatiable de possession et de biens matériels.

Dans nos relations familiales, le manque d'empathie le plus douloureux ne se manifeste pas forcément par de l'agressivité ou de la méchanceté évidente. Il prend plutôt la forme d'une absence discrète de connexion, d'une incapacité à ressentir les choses avec nous. C'est cette froideur subtile qui, progressivement, abîme la confiance et nous isole. Dans ce billet, nous souhaitons éclairer ces signaux discrets, non pas pour porter un jugement sévère sur nos proches, mais pour mieux comprendre ce qui se joue et, si besoin, apprendre à nous préserver.

Nous avons tous été confrontés à ces moments inconfortables : une pique lancée en public, une question intrusive ou une remarque acerbe qui semble n'avoir d'autre but que de nous déstabiliser. Ces interactions, que l'on pourrait appeler le « puits de dérision », sont souvent l'œuvre d'une personne qui, par jalousie, maladresse ou manque de tact et de savoir-vivre, cherche à nous déstabiliser pour se sentir temporairement rehaussée.

Découvrez l'histoire poignante d'une détresse existentielle causée par un déséquilibre affectif précoce. Comment la perte de repères nourrit la peur de l'abandon et mène à l'instabilité relationnelle. Un appel à la compréhension et à l'aide thérapeutique.

Persuadé de défendre la vérité, il la dessert pourtant en répétant sans comprendre, en jugeant sans savoir, en critiquant sans mesure. Sa voix n’est pas la sienne : c’est l’écho d’autres voix, plus habiles à jouer de son besoin d’être reconnu, de son désir d’appartenance ou de sa peur d’être insignifiant. Ce billet propose un diagnostic, décrit les mécanismes de l’emprise, met en lumière ses conséquences intérieures, en soulignant que la manipulation la plus insidieuse naît souvent au sein du cercle familial, puis trace le chemin d’une libération possible.

Dans un monde où les aspirations humaines se tournent souvent vers l'amour, l'argent, la gloire ou même la justice, cette citation de de Henry David Thoreau tirée de son œuvre Walden résonne comme un appel à l'essentiel. Elle nous invite à une réflexion profonde sur ce qui nourrit véritablement l'âme. Et si la vérité, brute et sans fard, était le seul bien capable de nous libérer des chaînes de l'illusion ?

Bon nombre d'entre nous qui avons franchi le cap des sept décennies. Nous traversons une métamorphose silencieuse, mais profonde dans notre rapport aux autres et à nous-mêmes. Autrefois, les journées semblaient s'étirer à l'infini. Nous avions l'impression que le temps nous appartenait sans limites. Aujourd'hui, chaque moment devient précieux, comme une perle rare qu'il convient de choisir avec soin avant de l'enfiler au collier de notre existence.

Ces imposteurs dont on parle ne sont pas uniquement ces escrocs spectaculaires que relatent les médias. Ils évoluent discrètement dans nos cercles professionnels, associatifs, familiaux ou numériques, tissant patiemment leur toile de séduction et de tromperie. Contrairement aux mythomanes qui finissent par croire leurs propres mensonges, les imposteurs construisent méthodiquement un personnage de façade. Ils savent exactement ce qu’ils font et pourquoi ils le font.

Le monde du travail, bien plus qu'une simple arène de compétences et de résultats, est avant tout un vaste écosystème humain. C'est un théâtre où l'on croise des figures qui nous élèvent — mentors généreux, collègues loyaux, partenaires inspirants — et qui constituent le véritable capital d'une vie. Mais, dans les coulisses de ce décor souvent rassurant, évolue un personnage plus trouble, un prédateur dont le talent principal n'est pas de construire, mais de capter l'énergie et la créativité d'autrui : le “consultant-caméléon”.

Le lien qui unit deux sœurs est l'une des architectures les plus complexes et les plus puissantes de l'existence. Tissé d'une intimité sans pareille, de secrets partagés et d'un amour souvent inconditionnel, il abrite aussi, dans ses replis secrets, des dynamiques plus troubles. La comparaison et, parfois, la jalousie s'y invitent, comme des ombres dans un tableau lumineux. Parmi ces sentiments, la jalousie est sans doute le plus douloureux à avouer.

Credit photo : Psychlogies.com Nous avons tous vécu cette situation déconcertante : lors d'une réunion ou pendant un débat, nous nous demandons comment cette personne, visiblement limitée dans ses connaissances, parvient à exercer est arrivée là. Ce phénomène n'est ni fortuit ni mystérieux. Il repose sur des stratégies sociales bien rodées, où l'art de paraître l'emporte temporairement sur l'art de faire.

Parfois, je me demande si le paradis sur terre pouvait ressembler à La Goulette de mon enfance. Cette petite ville côtière, véritable carrefour méditerranéen, incarnait à mes yeux d'enfant le plus beau visage du vivre-ensemble. Existait-il ailleurs un endroit où la diversité s'exprimait avec autant de simplicité et de naturel ? Chaque jour, pour aller au collège depuis Carthage Amilcar, je prenais le fameux TGM – ce train emblématique dont les trois lettres symbolisaient Tunis, La Goulette et La Marsa.

"On ne se défait pas si aisément de son enfance. Elle vous colle à la peau." - Albert Memmi Je me demande parfois si les trains gardent la mémoire des rêves qu'ils transportent. Le TGM – ces trois lettres magiques qui résonnaient dans notre enfance comme une promesse d'évasion – était bien plus qu'un simple acronyme pour Tunis, la Goulette et la Marsa.

L’hôtel Amilcar (Années 70-80) « L’enfance, c’est ce que nous avons de plus précieux, et c’est ce qui nous quitte le plus vite. » – Antoine de Saint-Exupéry Je me demande parfois si les lieux gardent la mémoire des vies qu’ils ont abritées. Vers le milieu des années 60, cette période d’effervescence culturelle que les Anglo-Saxons surnommaient affectueusement les « sixties », un tournant décisif se dessina dans le tissu de ma jeune existence.

Certaines personnes tournent les pages. Moi, je les écris. Chaque souvenir est une ligne. Chaque absence, un paragraphe. Chaque instant heureux, un point d’exclamation. Je n’oublie pas — j’archive, je grave, je continue. La mémoire, un acte de résistance Oublier, c’est parfois une forme de survie. Mais se souvenir, c’est résister : à l’usure du temps, à l’indifférence, à la disparition.

Café Sidi Azizi au crépuscule « Il existe un lieu où l’enfance ne meurt jamais, caché dans la lumière du souvenir. »— Christian Bobin Parfois, je me demande si les lieux que nous aimons gardent secrètement l'empreinte de nos émotions. Le petit café Sidi Azizi, pour moi, n'était pas simplement un lieu. C'était un refuge, un coin de paradis suspendu, perché au sommet du vaste parking de Sidi Bou Saïd, comme un secret bien gardé dominant le tumulte du monde.

"L'enfance, c'est ce que nous avons de plus précieux, et c'est ce qui nous quitte le plus vite." - Antoine de Saint-Exupéry Je me demande parfois si les lieux gardent la mémoire des vies qu'ils ont abritées. Vers le milieu des années 60, cette période d'effervescence culturelle que les Anglo-Saxons surnommaient affectueusement les "sixties", un tournant décisif se dessina dans le tissu de ma jeune existence.

« Les souvenirs, c'est quelque chose qui vous réchauffe de l'intérieur. Et qui vous déchire violemment le cœur en même temps. » – Haruki Murakami Chers amis lecteurs de Pépites, Cette citation de Murakami résonne en moi avec une force particulière aujourd'hui, car elle capture parfaitement l'essence de ce que je souhaite partager avec vous : une série de billets qui remontent aux sources profondes de ma façon de percevoir l'être humain et le monde qui nous entoure.

Baie de Carthage et Colline de Sidi Said - Vue à partir des Ports Puniques Chers lecteurs de Pépites, Vous qui m'accompagnez dans cette exploration des méandres de l'âme humaine, vous qui cherchez l'authenticité dans un monde d'apparences, vous savez que la vraie sagesse naît souvent de l'introspection profonde. « Les souvenirs, c'est quelque chose qui vous réchauffe de l'intérieur.

Il est des voyages intérieurs qui transforment notre regard sur le monde. La lecture en est un. À chaque page tournée, à chaque personnage rencontré, quelque chose en nous s’éveille, s’ouvre, s’adoucit. Lire, ce n’est pas seulement s’évader ou apprendre. C’est aussi – et peut-être surtout – apprendre à ressentir ce que vivent les autres, à comprendre leurs émotions, leurs doutes, leurs silences.

Au cœur de son obscurité, une clarté inattendue émerge. Cette révélation paradoxale l'amène aux mots de Victor Hugo sur la mélancolie, cette disposition de l'âme qui métamorphose la douleur en beauté contemplative. Car il sait désormais que sa structure même le distingue des autres Sa souffrance révèle avec une nouvelle acuité son dégoût viscéral pour la médiocrité sous toutes ses formes.

Faire face à un menteur peut être épuisant, surtout quand il réagit avec agressivité lorsque ses mensonges sont remis en question. Mais pourquoi cette agressivité ? Et comment s’en protéger sans tomber dans un piège de conflits ? Lorsqu’un menteur voit son histoire s’effondrer, il ne s’agit pas juste de défendre une histoire, mais de protéger sa propre image, son contrôle.

La vie nous enseigne parfois ses plus belles leçons à travers ses épreuves les plus douloureuses. Entre l’amour qui transforme, les compromis qui construisent, les fragilités que révèle le de…