Betty Legeai
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Betty Legeai
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PE depuis trop longtemps... Lecture, écriture, voyages, Auvergne, généalogie, Grande Guerre
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J'ai laissé là garé
Ce qui m'a transportée
Les rêves et les chansons
Les rires et les frissons
Les grilles sont fermées
Et je n’ai pas les clés
Me restent des soupçons
Un goût d'arrière-saison
Sur la lune rousse
L'ombre de branches dessinent
Les doigts de la nuit
L'hiver semblait avoir tout figé. De longs wagons se tenaient en faction aux pieds d'immeubles ternes. Quelques fresques colorées ne parvenaient pas à ôter au lieu son aspect de prison.
Poudré de blanc, le sapin seul semblait swinguer.
J'étais carosse
Mais Carabosse
M'a transformée
Vidé le nez
Après découpe
D'un côté soupe
De l'aut' lanterne
Quelles balivernes !
Faites gaff' à vous
Jsuis plus qu'des trous
Mais jgarde quelques graines
Et toute ma haine 🎃
La Flamme avait sombré sans qu'on ne retrouve le moindre survivants, à peine quelques débris, dont une moitié de sa figure de proue pourfendue. Puis, au lendemain de la tempête, un îlot rocheux avait surgi. Cerné d'une jungle d'algues, il était impossible de s'en approcher.
Dans l'épais brouillard de particules sous-marines, Luis avançait torche en main, sans précipitation. Il connaissait l'histoire tragique de l'épave et se sentait fébrile et angoissée. Une ombre passa juste au-dessus de lui laissant dans son sillage une caresse glaciale
Rochers amoureux
Aux yeux ouverts sur la mer
Promesses de bleu
Ma renversante petite Mioupe ♡
Merci Guillaume!
Bon courage pour ce lundi!
Tentative (retournée mais désespérée) d’échapper au lundi. Via @bettylegeai.bsky.social.
Un vent soudain a fait tomber
Les perles d'or de fin d'été
Tapis mouvant l'arbre chagrin
Au ciel vide ouvre sa main
L'énorme détonation avait été d'une intensité telle que les rares survivants en étaient restés sourds.
Une pluie violente avait ensuite tout coloré de mauve. Le cauchemar n'en finissait plus. Elle posa son denier espoir sur l'aile blanche d'un nuage.
Je suis le pêcheur solitaire
Au gré des eaux je cherche à prendre
Les rêves que chacun voudrait taire
Les cœurs que l'on pourrait nous fendre
De la montagne et son mystère
J'emporte tous les reflets tendres
Bonjour Guillaume et bonne semaine !
Renard gris, Renard doux
Dans ton désert de pierre
Tu ne crains rien du tout
Tes yeux d'ambre vieux frère
Inquiètent le hibou
Bien plus que la lumière
Et entre chien et loup
Tu files solitaire

Renard gris renard doux
Pattes de velours
Ne réveillez pas le chat
Qui dort dîne et rêve
Depuis des années qu'il n'était pas revenu, les arbres avaient poussé lui laissant l'impression d'être minuscule dans la cathédrale de verdure. Le soleil irradiait en rayons intenses dont les vibrations chantaient :
- Ne crains rien, ils sont là ceux que tu crois avoir perdus.
Jack avait passé plus de 5 ans à rejoindre la lune froide d'où il pourrait cartographier Saturne et ses anneaux. L'ambition, le rêve de toute une vie! La gloire assurée ! Mais vu d'ici, tout cela lui semblait effroyablement vain.
Bonjour @parcours14-18.bsky.social j'ai eu l'occasion de croiser Christophe Malavoy au salon du livre de Royat. Venu pour des lectures et une présentation de ses ouvrages sur LF Céline, il présentait aussi son livre sur son grand-père. J'ai parlé de vos récentes chroniques. Il a été bien intéressé
Avant qu'ils ne plongent, leurs camarades les avaient longuement regardés en de silencieux adieux. Les 2 plongeurs démineurs n'étaient pas dupes, la mission était très dangereuse voir irréalisable. Qu'importe ! Même minime,ils étaient bien décidés à saisir leur chance.
J'ai perdu mon double, ma sœur, mon ombre. Au fer forgé par la douleur, j'ai tendu les draps des songes, retapissé les murs de vains motifs, ouvert pour toujours les rideaux sur la campagne vide. En attente de son retour comme le vieux fauteuil, je garde ouverts mes bras.
Hypothèse numéro 1 : l'hippo campe dans le salon.
Hypothèse numéro 2 : hippo orange = éléphant rose.
L'hypothèse hypocrite : faire mine de ne rien voir...
Depuis toujours, on disait qu'il suffisait de s'asseoir sur le banc au premier jour de l'automne pour voir une âme aimée mais disparue traverser le vieux pont. Il ne fallait pas se montrer encore moins faire de bruit. Hannah attendait depuis 2 heures déjà...
Après des heures de traque, Camarade Goupil finit par échapper à ses poursuivants. À présent hors d'atteinte, exsangue mais soulagé, il s'allongea dans les herbes folles du plateau savourant pleinement la nuit qui venait.