En quelques mots

🟦 Introduction au rapport Ce rapport de la Banque mondiale, fondé sur deux décennies de données satellitaires, révèle la tendance inquiétante à la perte persistante des réserves d'eau douce à l'échelle continentale. Cette raréfaction, estimée à 324 milliards de m³ par an, est rapide, irréversible sans changement de cap. Elle provoque des impacts en cascade sur l'emploi, la sécurité alimentaire, la biodiversité et les équilibres économiques mondiaux et la stabilité géopolitique.

📌 Introduction au rapport Ce bilan de la FAO pointe l’ampleur vertigineuse des coûts cachés générés par les systèmes agroalimentaires mondiaux : 11 600 milliards de dollars par an, soit près de 10 % du PIB mondial. En s’appuyant sur une méthodologie de Comptabilisation du Coût Complet (CCC), il met en avant l’impact massif de l’alimentation sur la santé publique, l’environnement et les inégalités sociales.

📘 Introduction au rapport Ce rapport montre la faille stratégique majeure dans la gestion climatique des entreprises : les émissions de Scope 3, 21 fois supérieures aux émissions directes, restent largement négligées. En s’appuyant sur les données de plus de 83 000 entreprises, EcoVadis et BCG démontrent que l’inaction sur ces émissions pourrait générer plus de 500 milliards de dollars de passifs annuels d’ici 2030.

🟠 Introduction au rapport Ce rapport documente l’essor mondial du contentieux climatique, devenu un levier stratégique de transformation juridique, politique et institutionnelle. Il révèle comment les tribunaux, loin d’être de simples arbitres, redessinent les contours de la responsabilité climatique, en articulant droits humains, science du climat et devoirs étatiques ou corporatifs, devoir de vigilance et justice intergénérationnelle. Les avis consultatifs de l’ICJ, de l’IACtHR et de l’ITLOS, les décisions pionnières de la Cour européenne des droits de l’homme, les litiges transnationaux et les recours contre le greenwashing corporatif composent une cartographie vivante, conflictuelle et évolutive de la justice climatique.

🟦 Introduction au rapport Ce rapport expose l’ampleur du gouffre financier qui sépare les ambitions climatiques de leur mise en œuvre réelle en matière d’adaptation. Il révèle que les besoins d’adaptation des pays en développement atteindront entre 310 et 365 milliards de dollars par an d’ici 2035, soit douze à quatorze fois les flux financiers actuels. Il démontre que les promesses du Pacte de Glasgow et du nouvel objectif collectif quantifié (NCQG) sont déjà hors d’atteinte, et que l’espoir d’un financement équitable repose sur des instruments non créateurs de dette, une mobilisation du secteur privé encore embryonnaire, et une réforme profonde du système financier international.

En quelques mots

Mes mots pour pousser à lire ce rapport: Sans modèle économique, pas d’investissement. C’est ce que Systemiq et ses partenaires démontrent ici : ils détaillent pourquoi et comment la construction de la résilience peut devenir un pilier rentable des stratégies économiques contemporaines. Car dans ce monde, il faut parler rendement pour être entendu. Ce rapport parle donc le langage qu’il faut — celui des ministères des finances, des agences de notation, des investisseurs.

En quelques mots : Le rapport 2025 du Lancet Countdown sur la santé et le changement climatique est un électrochoc.

En quelques mots : 430 milliards de dollars par an. C’est le coût direct de la perte de nature pour huit secteurs clés de l’économie mondiale. Agriculture, distribution, chimie, mines : tous dépendent de services écosystémiques qu’ils contribuent à dégrader — pollinisation, régulation de l’eau, fertilité des sols, stabilité climatique. Le rapport de Ceres Nature’s Price Tag

Les raisons de lire ce rapport : Je ne sais pas vous, mais je misais beaucoup sur la RDUE, règlementation européenne sur la déforestation importée, sans connaître d'ailleurs la Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI). Et puis, comme d'habitude, un effort règlementaire attire l'attention, et les perversions de notre monde se déplacent ailleurs (malgré l'intense lobbying contre la RDUE).

Mes raisons de lire cet article: On a beau innover, trouver des solutions, nos comportements nous conduisent inlassablement à la dérive. Je lisais un article d'un activiste qui analysait le comportement des acteurs de la transformation environnementale, montrant que nous (j'en fais partie) reproduisions aussi nous même des comportements business qui cherchent une croissance, à vire de son activité, avec une dérive de l'activité du résultat cherché vers les moyens d'en vivre.

Les raisons de lire ce rapport : J'imagine que vous avez déjà eu des discussions enthousiastes sur l'IA avec vos collègues ou votre famille. Il est difficile de ne pas basculer rapidement dans l'enthousiasme devant les possibilités inimaginables de cette technologie, de cette innovation. Pourtant, vous avez certainement aussi eu cette conversation sue le gigantisme de l'IA pour sa consommation, pour les valorisation exponentielles, les risques de dérives voire de prise de contrôle de nos sociétés, de grand remplacement (cette expression utilisée pour catalyser toutes nos peurs).

Mes raisons de lire ce rapport: Je vous ai déjà synthétisé différentes analyses de haut vol sur les premiers rapports de CSRD. Vous en retrouverez les références en fin d'article. Mais ici, l'AMF a effectué un travail dans le but de répondre à l'EFRAG sur la simplification des ESRS. Cette vision apporte donc un complément intéressant en même temps qu'un avis d'une autorité.

Depuis le début de l'année, j'ai publié sur la chaîne un certain nombre de synthèses de rapports d'analyse sur la CSRD, première vague. Je vous propose de retrouver ici tous les liens vers ces précieuses ressources. Organisation Le rapport et le lien pour le retrouver La synthèse publiée sur le site et la chaîne whatsapp RSE AMF Corporate sustainability reporting - the way forward…

En quelques mots