Céline Pierre-Magnani
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Journalist - Gazeteci #Ankara #Turkey - @lemondefr / @RFI / @lalibrebe @RTSinfo / @medyascopetv - membre du collectif La Fourmilière
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Reposted by Céline Pierre-Magnani
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Depuis la fin d’août, la Turquie est secouée par une vague de témoignages de violences sexuelles sur les réseaux sociaux. Un #MeToo né dans les milieux culturels qui révèle à l’opinion turque le caractère massif des violences sexuelles : revueladeferlante.fr/metoo-en-tur...
MeToo en Turquie : « Ignorer la parole des femmes, c’est autoriser les violences »
Funda Ekin revient sur le contexte politique et juridique dans lequel se développe le mouvement MeToo en Turquie.
revueladeferlante.fr
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D’après M. Akça, ce sont bien les centaines de milliers de manifestants massés devant le bâtiment de la grande municipalité d’Istanbul qui avaient dissuadé le pouvoir de nommer un administrateur d’Etat à la place de M. Imamoglu, en mars.
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« Le pouvoir a toujours essayé de formater l’opposition. Mais, depuis la victoire de celle-ci aux municipales de mars 2024, Erdogan et l’AKP [Parti de la justice et du développement, la formation du président] se sentent très directement menacés », estime-t-il.
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« Quand la justice sert essentiellement des priorités politiques, on parle d’activisme judiciaire (…). En Turquie, nous assistons à l’élaboration d’un nouveau type d’Etat dont les dynamiques le rapprochent d’un néofascisme », analyse le politiste Ismet Akça.
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Depuis la réforme constitutionnelle de 2017, les modifications apportées dans les procédures de nomination des juges et des procureurs ont contribué à politiser encore davantage l’appareil de justice.
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Recep Tayyip Erdogan a réagi aux affrontements, lundi 8 septembre, en accusant l’opposition de « défier ouvertement l’Etat de droit ».
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L’audience de vendredi clôt une semaine éprouvante pour le CHP. (...) En début de semaine, les partisans du CHP ont affronté la police venue protéger le nouveau chef régional, Gürsel Tekin, et son équipe, bien décidés à investir leurs nouvelles fonctions.
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Alors que M. Imamoglu est le principal opposant au président turc, Recep Tayyip Erdogan, l’annulation de son diplôme l’élimine de facto de la compétition. Ironie de l’histoire, le diplôme universitaire de l’actuel président fait lui-même l’objet de doutes.
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...déclenchant les rires et les applaudissements d’un public acquis à sa cause.
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« Ce dossier est absurde. Cet acte d’accusation n’a pas été écrit par un procureur, mais par ceux qui savent que je vais gagner la prochaine élection [présidentielle, prévue pour 2028] », s’indigne l’accusé, qui n’hésitera pas à interrompre le magistrat par des plaisanteries acides ...
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L’édile comparait pour la première audience du procès dans lequel il est accusé de « falsification de documents officiels ». L’affaire a conduit à l’annulation de son diplôme, le 20 mars
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« Imamoglu président ! », « Droit, justice, équité ! », scande la foule à l’apparition du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, encadré par les forces de police, vendredi 12 septembre
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Les divisions internes au CHP sont également habilement instrumentalisées. Si Özgür Özel et son équipe venaient effectivement à être démis de leur fonction et remplacés, Kemal Kiliçdaroglu, ancien chef du parti et perdant de l’élection présidentielle de 2023, serait pressenti pour le remplacer.
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Depuis février 2024, le parti est poursuivi dans treize dossiers distincts, et les nombreuses audiences prévues au mois de septembre augurent d’un véritable marathon judiciaire éprouvant pour le CHP.
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Quant à la dimension politique, le CHP s’en remet au peuple. C’est le premier parti dans les urnes, et c’est de là qu’il tire sa confiance en lui », développe-t-il.
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« il y a deux dimensions : une juridique et une politique. D’un côté, nous nous en remettons au droit et nous faisons toutes les démarches juridiques possibles pour faire appel de ces décisions...
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Certains constitutionnalistes ont qualifié la décision de justice de dernière étape vers la « fin du multipartisme ». Çaglar Çaglayan, l’avocat du CHP, parle quant à lui de période de « déconstitutionalisation »
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Mais l’application de cette pratique à un parti politique est inédite et apporte une preuve de plus – s’il en fallait – de la détermination du pouvoir à éliminer toute alternative politique.
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Le parti devra comparaître devant la justice pour des accusations similaires d’« irrégularités » dans le vote qui s’est tenu en novembre 2023 lors du congrès ordinaire qui a fait élire Özgür Özel. Si le scénario se répète, il pourrait aboutir à la décapitation pure et simple de la direction.
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Plus tôt dans la semaine, mardi 2 septembre, le président de région du parti et son équipe à Istanbul avaient été révoqués par décision de justice pour cause d’« irrégularités » supposées dans les élections internes au parti, tenues en octobre 2023.
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Vendredi 5 septembre, quelque mille délégués du parti ont déposé une demande auprès des autorités électorales pour organiser un nouveau congrès extraordinaire. Il permettra de reconduire la direction actuelle, et notamment son chef, Özgür Özel, à la tête de la formation politique.