Commission Antiracisme des Écologistes
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Commission thématique des @lesecologistes.fr de lutte contre le racisme et les discriminations raciales
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Notre déclaration, co-signé, avec le Groupe de travail lutte contre l’antisémitisme des Écologistes, suite aux actes antisémites, des dégradations de lieux de culte, de mémoire et d’un restaurant, à Paris, le 30 mai 2025

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Reposted by Commission Antiracisme des Écologistes
marinetondelier.fr
Ces dégradations antisémites inacceptables dégradent surtout leurs lâches auteurs.

Soutien à toute la communauté juive : la mémoire de la Shoah est sacrée et nous avons un énorme travail d’éducation à faire pour la perpétuer et lutter contre toutes les formes d’antisémitisme.
Le Mémorial de la Shoah, deux synagogues et un restaurant vandalisés à Paris
Les faits se sont déroulés vers 5 heures du matin dans le IVe arrondissement parisien. Aucun message, ni revendication n’ont été découverts à ce stade.
www.liberation.fr
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la persistance des discriminations raciales. Pourtant, le cinéma européen peine encore à reconnaître que le racisme structurel n’est pas un phénomène « d’ailleurs » mais bien une réalité locale, héritée de l’histoire coloniale et esclavagiste. 7/7
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esclaves, la lutte pour la dignité, humanisant les victimes et dénonçant l’oubli institutionnel.Les festivals et cycles de projections, comme ceux organisés à Toulouse ou par la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, mettent à l’honneur des œuvres qui célèbrent la résistance et interrogent
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7. Le cinéma : résistance, transmission et critique du racisme

Le cinéma, outil puissant de mémoire, a longtemps occulté la question de l’esclavage et du racisme dans l’espace francophone. Les rares films français sur le sujet, comme Ni chaînes Ni maîtres, s’attachent à montrer la résistance des
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et dénoncent le racisme qui a justifié la traite. À Nantes, le Mémorial de l’abolition de l’esclavage est devenu un lieu central de recueillement, d’éducation et de mobilisation citoyenne. Ces initiatives permettent d’ancrer la mémoire dans le quotidien urbain et d’interpeller chaque génération 6/7
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6. Multiplier les lieux de mémoire dans l’espace public

Pour que la mémoire de l’esclavage soit visible et partagée, il faut des plaques, statues, stèles et monuments dans nos villes. À Bordeaux, des plaques explicatives sur les rues portant le nom de négriers contextualisent l’histoire
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encouragent élèves et enseignants à réfléchir sur l’histoire et les héritages de l’esclavage, à travers des projets interdisciplinaires et créatifs. La formation des enseignants et la production de ressources adaptées restent des enjeux majeurs pour garantir une transmission vivante et critique 5/7
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5 L’éducation, pilier du travail de mémoire

L’école joue un rôle fondamental dans la transmission de cette mémoire. Depuis la loi Taubira, l’histoire de l’esclavage est mieux intégrée dans les programmes, mais des lacunes subsistent. Des initiatives comme le concours « La Flamme de l’égalité »
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Elles ont mené le combat contre l’oppression, souvent invisibilisées dans la mémoire nationale.Rendre justice à ces héroïnes, c’est lutter contre le sexisme et le racisme qui persistent dans la transmission de l’histoire. 4/7
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4.Les femmes, premières résistantes, oubliées de l’histoire officielle

L’engagement antiraciste passe aussi par la reconnaissance du rôle des femmes dans la résistance à l’esclavage. Des figures : Solitude en Guadeloupe ou Cécile Fatiman à Saint-Domingue.
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Les luttes pour la justice environnementale dans les territoires ultramarins sont indissociables de la lutte antiraciste. 3/7
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3. 10 mai 2006 : reconnaissance nationale, mais la lutte continue

La France institue la Journée nationale des mémoires de l’esclavage. Mais la reconnaissance officielle ne suffit pas : la Com’ Antiracisme des Écolos rappelle que la justice mémorielle doit s’accompagner de réparations concrètes.
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Aujourd’hui encore, les territoires ultramarins, héritiers directs de cette histoire, subissent des scandales écologiques comme celui du chlordécone, symbole d’un néocolonialisme toxique et raciste. 2/7
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2. 1848-2025 : de l’abolition à la justice sociale et écologique

Le 27 avril 1848,la France abolit officiellement l’esclavage. Mais l’économie coloniale, bâtie sur la traite,a laissé des cicatrices: accaparement des terres, pollutions, inégalités d’accès aux ressources, discriminations systémiques
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Refuser l’oubli, c’est refuser la persistance du racisme structurel, de l’exploitation des ressources humaines et naturelles 1/7
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1. Le 10 mai, mémoire et combat : une urgence éco-antiraciste

La Journée nationale des mémoires de l’esclavage, créée en 2006, n’est pas un simple rituel. Elle rappelle que l’histoire esclavagiste nourrit encore aujourd’hui les inégalités raciales, économiques et écologiques.
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🧵[THREAD] Le 10 mai est la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, instaurée en 2006 en référence à la loi Taubira de 2001 qui reconnaît l’esclavage comme crime contre l’humanité. Elle honore la mémoire des victimes et rappelle le devoir de mémoire
Statue de Solitude à Paris.
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Brahim Bouaram, Ibrahim Ali et Aboubakar Cissé ne sont pas des victimes hasardeuses.

Lutter contre l’extrême-droite, c’est d’abord un devoir de mémoire et un devoir d’empêcher la réitération et la banalisation.

L’extrême-droite tue.

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📣 Les meurtres et assassinats racistes et islamophobes ne doivent pas tomber dans l’oubli ni dans l’instrumentalisation politique.

C’est chaque année qu’il faut commémorer ses actes. Et à chaque instant qu’il faut poursuivre et condamner ces actes.

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🚨 L’extrême-droite a toujours, est et sera toujours un dangereux fléau qui continue d’agir en toute impunité et cache aujourd’hui ses réelles prétentions : éradiquer les personnes racisées.

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🕯️ Le 1er mai 1995, Brahim Bouaram a été tué par des militants du Front National.

Simplement parce que maghrébin.

Aujourd’hui, 6 jours après l’assassinat islamophobe d’Aboubakar Cissé, il faut plus que jamais se mobiliser contre le fascisme.

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