Evil twin
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· Sep 10
Hotel Inferno 2 : The Cathedral of Pain – Giulio De Santi, Tiziana Machella
Un FPS plongé dans l’enfer En 2013, Giulio De Santi a déjà fait sensation dans l’underground en ouvrant Hotel Inferno. L’expérience tenait à la fois du film et du jeu vidéo : Frank Zimosa, un mercenaire, était envoyé pour une mission d’assassinat dans un hôtel luxueux et réalisait qu’il était en réalité impliqué dans une machination infernale. Ce n’était pas la mort qui était prévue dans le contrat, mais plutôt la souffrance.
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· Sep 3
Class of Nuke ‘Em High- Richard W. Haines,Lloyd Kaufman
La contamination comme adolescence En 1986, Lloyd Kaufman et Richard W. Haines font entrer Class of Nuke ‘Em High dans le circuit, tel une bombe radioactive enveloppée dans du carton-pâte. À Tromaville, une ville déjà marquée par le Toxic Avenger, l’adolescence ne se caractérise pas par un âge tendre, mais plutôt par une période de changement. Les joints roulés avec de l’herbe contaminée par la centrale voisine provoquent des transformations grotesques, des grossesses monstrueuses et des convulsions collectives, ce qui ne se limite pas à des trips simples.
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· Aug 27
Begotten – E. Elias Merhige
La mort comme commencement – La genèse par la putréfaction En 1990, E. Elias Merhige présente au monde un film qui semble avoir été conçu non pas par un tournage, mais par une exhumation. Begotten est totalement différent de ce que l'on connaît : il a l'apparence d'un rouleau sacré rongé par l'humidité, ou d'une pellicule retrouvée dans les décombres d'un temple effondré.
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· Aug 20
L’Étrange Créature du lac noir – Jack Arnold
La naissance d’un mythe amphibie L’Étrange Créature du lac noir (Creature from the Black Lagoon) de Jack Arnold est apparue dans le paysage hollywoodien en 1954, marquant ainsi un tournant inattendu dans l’âge d’or des monstres Universal. Le studio avait développé une mythologie qui reflétait les angoisses sociales de son époque, en utilisant le fantastique comme miroir, après Dracula, Frankenstein, la Momie ou l’Homme invisible.
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· Aug 6
Fist – Tibor Astor
Cœur sacré et chair profanée « Chez certaines personnes, le cœur bat juste à côté du trou du cul. » — proverbe allemand. Dès sa première citation, Fist annonce sa couleur : triviale, crue, charnelle. Mais derrière cette trivialité se cache une trajectoire rituelle, torturée, presque mystique. Le film de Tibor Astor, tourné en 2025 dans les marges crues de l’underground berlinois, prend l’allure d’un carnet de chasse intime, documenté à la manière d’un journal de tueur – mais transcendé par une mise en scène hallucinée et symbolique.
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· Jul 30
Les Prédateurs – Tony Scott
L’éternité comme piège de verre Premier long-métrage de Tony Scott, Les Prédateurs ressemble à une pub de parfum filmée depuis un cercueil. On est en 1983. Les néons bavent, les clubs sont pleins de créatures pâles, et le sang ne sert plus à vivre — il devient cosmétique. Ici, on ne cherche pas à survivre. On veut rester beau.
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· Jul 23
NO REASON – Olaf Ittenbach
La douleur n’a pas besoin de justification Réalisé en 2010 par Olaf Ittenbach, figure culte (et controversée) du cinéma gore underground allemand, No Reason s’éloigne de ses œuvres les plus outrancières comme Premutos ou The Burning Moon. Ici, pas de chaos festif ni de déluge de tripes revendiqué : Ittenbach tente quelque chose de plus introspectif, quasi métaphysique.
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· Jul 17
VORACE -Antonia Bird
Quand l’Amérique dévore ses propres légendes Au fond d’une vallée glacée, un fort oublié. Quelques soldats, la neige pour décor, et une rumeur de silence trop blanc. Quand un survivant titube à travers la poudreuse pour raconter une histoire de grotte, de famine et de chair humaine, c’est toute la façade héroïque de l’Amérique qui se fissure. Avec Vorace, Antonia Bird signe un western horrifique à part, un film camouflé en farce glaciale, dont la morsure est plus profonde qu’elle n’y paraît.
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· Jul 9
Visions of Suffering (Final Director’s Cut) – Andrey Iskanov
Dormir tue. Lentement. Il y a des films qu'on refait pour les sauver. D'autres qu'on exorcise en les massacrant à coups de ciseaux. Et puis il y a celui-ci : Visions of Suffering – Final Director’s Cut. Pas un patch. Pas un remontage. Une refonte de l’intérieur, comme si Iskanov avait décidé de refilmer son propre cauchemar, non pas pour l’éclaircir, mais pour mieux en distiller le poison.
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· Jul 2
Sgt. Kabukiman N.Y.P.D. – Michael Herz, Lloyd Kaufman
Super-héros en sandales de bois, satire urbaine en yukata Avant d’être le héros, Kabuki Man est né dans l’univers de The Toxic Avenger II, sous le nom de Kabuki Boy — un simple caméo grotesque au milieu des marginaux de Tromaville. Quelques années plus tard, Troma le propulse en tête d’affiche. Pas question de le laisser à Tromaville : Toxie y règne déjà, balai à la main.
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· Jun 25
Cannibal – Marian Dora
Plongée dans l’obsession, l’horreur consentie et la fusion des corps Cannibal retrace le parcours d’Armin Meiwes, le fameux « cannibale de Rotenburg » ayant posté une annonce sur Internet, recherchant un jeune homme désirant être assassiné et dévoré. À sa propre surprise, en 2001, Bernd Jürgen Armando Brandes, victime consentante, a répondu à l’annonce… Une affaire de meurtre volontaire fascinante.
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· May 21
La Perdición – Domiziano Cristopharo
Dans La Perdición, Domiziano Cristopharo dissèque lentement la chute d’un homme pris au piège, broyé par une relation toxique et un huis clos étouffant. Inspiré des crimes du “Butcher Baker” Robert Hansen, le film opère un renversement saisissant : ici, la proie n’est plus une femme, mais un homme, Mark, que l’on suit depuis ses désirs de fuite jusqu’à sa dissolution intérieure.
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· May 14
Der Todesking – Jörg Buttgereit
Méditation cinématographique sur la dissolution de l’être Avec Der Todesking, Jörg Buttgereit signe une œuvre radicale, à la frontière de l’expérimental et de l’horreur métaphysique. Il ne s’agit ni d’un récit, ni d’un film à intrigue : il n’y a pas de héros, pas de progression, pas de résolution. Seulement une lente désintégration, étalée sur sept jours, comme une création inversée.
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· May 7
Eldorado – Domiziano Cristopharo
Voyage mystique entre transes, sacrifices et quête de transmutation Deuxième volet de la trilogie insulaire initiée par Domiziano Cristopharo aux Canaries, après Perdición (dont je vous parlerai bientôt), Eldorado s’impose comme un road movie halluciné, tourné dans l’esprit brut et ascétique du Dogme 95. Plus qu’un film, c’est une expérience rituelle où corps, symboles et visions s’enlacent dans une spirale de possession, de sacrifice et de mutation spirituelle.
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· Apr 30
NAKED BLOOD – Hisayasu Satō
Le cauchemar en circuit fermé de Hisayasu Satō Il arrive que le cinéma cesse de raconter pour simplement exposer. Déplier sans détours ce que la conscience préfère recouvrir. Avec Naked Blood (1996), Hisayasu Satō, figure discrète du cinéma d’exploitation japonais, ne filme pas : il incise. Naked Blood est le remake spectral de Genuine Rape (Bôkô Honban, 1987), un film réalisé par Satō lui-même au cœur du pinku eiga, où il esquissait déjà, dans un cadre plus brut et sexuellement explicite, la même idée monstrueuse : un sérum capable de transformer la douleur en plaisir.
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· Apr 23
Mother! – Darren Aronofsky
L’enfer pavé d’allégories - Un cri d’alerte de Darren Aronofsky À la Mostra de Venise, Darren Aronofsky a révélé d’emblée l’intention de Mother! : « Le titre ne fait pas référence aux mères en général, mais à LA mère, celle qui est sous nos pieds, la terre mère, la mère nourricière. » Pour lui, Mother! est un cri d’alerte, une œuvre enragée contre la manière dont l’humanité traite la planète : « Elle est pillée, violée et souillée.
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· Apr 17
Genesis – La Trilogie de la Mort de Nacho Cerdà
Partie 2 L’art comme tombeau de la mémoire Après The Awakening (1990) et Aftermath (1994), je termine mon exploration de la Trilogie de la Mort de Nacho Cerdà avec Genesis (1998), un court-métrage à part, infiniment plus doux, mais non moins bouleversant. Là où les deux premiers volets nous confrontaient à la mort frontale – brutale dans Aftermath, abstraite dans The Awakening – Genesis propose une méditation lente et silencieuse sur le deuil, l’amour perdu, et la manière dont l’art peut devenir un prolongement du deuil… voire son tombeau.
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· Apr 16
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· Apr 15
The Awakening & Aftermath – La Trilogie de la Mort de Nacho Cerdà
Partie 1 Les courts-métrages The Awakening (1990 – 9 min) et Aftermath (1994 – 30 min) forment les deux premiers volets de la Trilogy of Death de Nacho Cerdà, conclue par Genesis (1998 – 30 min). Cette trilogie explore les différentes étapes de la mort : The Awakening incarne le passage, Aftermath la décomposition, et Genesis la sublimation. Cerdà nous plonge ici dans une expérience radicale, où la mort cesse d’être tabou ou abstraction pour devenir matière à filmer, à éprouver, à déranger.
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· Apr 10
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· Apr 9
Brain Damage – Frank Henenlotter
L’extase bleue et la chute New York, fin des années 80. La ville est poisseuse, fracturée, rongée par la misère et les toxicomanies. C’est dans ce no man’s land urbain que Frank Henenlotter tourne Brain Damage, film mutique et déglingué, à la lisière de l’horreur, de la satire sociale et de la série Z sous acide. Connu pour son goût du bizarre…
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