Le Moyen Âge. Revue d'Histoire et de Philologie
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BIBLIOGRAPHIE

Caroline Cazanave – À la rencontre d’une transsexuelle médiévale et de son fils prodigue. À propos d’une publication récente

Un dossier de 83 comptes rendus : shs.cairn.info/revue-le-moy...

Les tirés-à-part numériques seront prochainement envoyés aux auteurs de ces textes,
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Théo Leblond – Supplier et dénoncer. La privation des bénéfices par Eugène IV en 1440–1441 dans les diocèses soumis à l’influence de Philippe le Bon, duc de Bourgogne

Ludovic Nys – Les origines, la carrière et les prétendues épitaphes de Gilles Binchois. Addenda critiques
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Sylvie Bépoix, Valentin Chevassu, Vincent Bichet et Hervé Richard – Approche pluridisciplinaire d’une forêt monastique. Les hautes joux de l’abbaye de Saint-Claude (Jura)
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Werner Paravicini – Guy de Brimeu. Nouvelles sources, nouveaux travaux

Gabriele Giannini – Un 'Fauvel' et un 'Testament' parmi les fragments jadis à Mons
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Le tome 131 (2025/1) du « Moyen Âge » vient de sortir de presse !

En attendant la sortie sous format papier de ce numéro de "Varia", le volume est accessible en ligne, via @cairninfo.bsky.social : shs.cairn.info/revue-le-moy...

En voici le sommaire :
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L’analyse montre donc, in fine, que la charité est aussi une pratique des humbles dans la société médiévale. Par l’accumulation des dons qu’ils effectuent, les ‘lauradors’ occupaient donc une place prépondérante dans le tissu social.
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Les travailleurs des échelles jouent un rôle caritatif, en participant aux distributions de pain lors de la fête de la Charité. Si les dons individuels des cultivateurs sont modestes, leur accumulation fait rivaliser les ‘lauradors’ avec les métiers du grand commerce.
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Depuis le début du 13e s., les métiers sont également répartis en sept «échelles», dont la fonction est essentiellement d’assurer le guet durant l’un des sept jours de la semaine. Cette participation au système des échelles contribue à inscrire pleinement les métiers dans la vie civique de la cité.
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Jusqu’à la fin du 14e siècle, les ‘lauradors’ ont la garantie d’être représentés au Consultat chaque année, puis deux années sur trois. Certains d’entre eux accèdent aussi à des charges consulaires, comme Étienne Carascausas qui devient consul à deux reprises dans les années 1440 et 1450.
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Ces travailleurs de la terre s’organisent en métiers. Si aucun statut n’a été identifié pour les ‘lauradors’, ceux des ‘ortolani’ ont été conservés. Ces métiers mettent en contact les paysans avec le Consulat de la ville, qui joue un rôle dans leur encadrement.
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Sur le plan matrimonial, les choses sont moins claires : les contrats de mariage conservés montrent qu’un peu plus de la moitié des femmes mariées issues de la paysannerie nouent une union dans le même milieu. Les autres s’unissent généralement à des artisans et des petits commerçants de la ville.
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En matière patrimoniale, l’analyse des testaments montre d’ailleurs que les travailleurs de la terre ne favorisent souvent qu’un seul de leurs enfants. Les autres héritiers reçoivent de l’argent, parfois quelques arpents de terre, et sont souvent dirigés vers d’autres professions.
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Les sources fiscales indiquent en effet que le travail de la terre reste celui des plus humbles. Ceux-ci n’ont que de petites exploitations, des biens estimés à moins de 50 livres fiscales, et souvent pas de maison à eux.
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Quelles que soient les sources envisagées, les données concordent pour indiquer que les travailleurs de la terre représentaient entre 20% et 25% de la population urbaine de Montpellier.

La plupart d’entre eux résident néanmoins dans les faubourgs de la ville.
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Dans la ville qui comptait plus de 30 000 habitants, les travailleurs de la terre font office de trait d’union entre la production agricole rurale et les activités commerciales urbaines.

Les sources les appellent ‘cultor’ et ‘laurador’, voire ‘ortolani’ pour les maraîchers et arboriculteurs
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À cette fin, L. Laumonier mobilise essentiellement des registres fiscaux – livres d’estimes ou « compoix » relativement bien conservés à partir de 1380 – et des testaments passés par des habitants de Montpellier (672 pour la période courant de 1300 à 1499).
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À Montpellier, aux 14e et 15e siècles, les paysans composent approximativement un cinquième des foyers. Cependant, ils demeurent encore mal connus. Cet article entend estimer leur poids démographique, étudier leur place dans l’économie urbaine et examiner leur rôle politique et charitable.
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Au sommaire du « Moyen Âge », t. 130 (2024/3-4), un article de Lucie Laumonier (Concordia University) sur « La paysannerie de Montpellier à la fin du Moyen Âge ».

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In fine, le dossier illustre les liens très étroits qui unissent la prédication et la culture savante à l’époque médiévale. Cette dernière offre aux prêcheurs des matériaux pour leurs sermons, notamment à propos d’un thème aussi populaire que les âges de la vie.
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Comme Galien, Avicenne et Aristote, il définit la vieillesse comme un refroidissement. Son portrait de la jeunesse est, quant à lui, directement repris de la Rhétorique d’Aristote.

Une lecture attentive des textes montre néanmoins qu’Holcot reprend en fait des traductions de classiques glosés.
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L’analyse montre que, de façon classique, Holcot connaît avant tout trois âges : l’enfance, la jeunesse et la vieillesse. Dans les deux œuvres étudiées, il se fait le relais des sources antiques. Il emprunte ainsi tant aux théories médicales héritées de Galien qu’à Aristote
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P. Bermon analyse, d’une part, son sermon d’inception comme maître en théologie (Introitus in Genesim) et son commentaire du livre de la Sagesse, sans doute produit vers 1340-1342 à Cambridge. Le thème des âges de la vie est particulièrement présent dans la seconde œuvre.
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Le moine dominicain et universitaire anglais Robert Holcot († 1349) est souvent présenté comme un frère « classicisant ». L’article montre que cette interprétation est justifiée lorsque l’on se penche sur sa conception du thème des âges de la vie dans deux œuvres qui lui sont attribuées.
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Au sommaire du dernier numéro du « Moyen Âge » (t. 130, 2024/3-4), un article de Pascale Bermon (CNRS) sur « Les jeunes et les vieux dans l’œuvre de Robert Holcot († 1349) : sources bibliques et philosophiques ».

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À travers son écriture poétique, l’objectif ultime de Deschamps reste néanmoins de s’adresser à ses contemporains, et plus particulièrement aux princes, afin de les pousser à réformer leurs mœurs et leur mode de gouvernement.