Luc Peillon
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Luc Peillon
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Journaliste à Libération, éco et social, chef-adjoint du service CheckNews. Auteur du "Monde à l'usage", récit d'un tour du monde sans avion (https://t.co/O3S3IDp3sG).
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Ou encore la région parisienne pour les villes de moins de 200 000 habitants.
Les cadres, chefs d'entreprise, indépendants et professions intermédiaires pour les retraités.
Les couples avec 1 ou 2 enfants pour les familles monoparentales ou avec 3 enfants ou plus.
Pour aller plus loin, ce sont aussi les plus diplômés qui paient pour les moins diplômés.
Et c'est heureux: c'est le principe de notre système social, qui fait que Jean et Marie ne sont pas à la rue parce qu'ils ont passé 65 ans. Ce qui n'empêche nullement Christophe et Nathalie de s'amuser, avec un revenu après transferts équivalent, voire un peu supérieur, à Jean et Marie.
En effet, selon l'Insee, les 50-59 ans sont, à 70%, contributeurs nets dans le cadre de la redistribution élargie, tandis que les plus de 65 ans sont bénéficiaires nets à plus de 90% (grâce au système de santé et retraites).
Pour l'heure, non, ce n'est pas "Nicolas qui paie". En reprenant les prénoms les + donnés parmi ceux qui ont aujourd'hui entre 50 et 60 ans, plus gros contributeurs nets dans notre système redistributif, ce sont Christophe et Nathalie qui paient, mais au profit de... Jean et Marie (+ de 65 ans).
Oui parce que le débat de ces dernières semaines portait précisément sur la question de l'imposition de l'ensemble de la population. Par ailleurs, au top de la distribution des revenus, c'est au-delà des 0,1% que l'inégalité opère, ces derniers étant au pic de l'imposition de leur "revenu éco".