Parti des femmes
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Notre appel pour une riposte antifasciste, par et pour les femmes 📣

Le patriarcat est en crise, et c’est le fruit de nos luttes. Mais face à nos victoires, la réaction s’organise aussi.

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L’année 2024 s’est clôturée avec le verdict du procès des viols de Mazan annonçant les condamnations de cinquante et un des violeurs de Gisèle Pélicot, dont moins de la moitié fera appel de la décision. De l’affaire nous ne sommes pas surprises : des hommes ordinaires violent et des femmes ordinaires sont, le plus souvent, violées chez elles. L’issue du procès n’offre pas de réponses satisfaisantes aux questions que l’affaire soulève : quelles perspectives pour la fin des violences sexuelles contre les femmes, contre les enfants ? Quel horizon politique pour transformer la société au-delà des murs du tribunal et de la prison ?
Ces questions sont centrales dans l’engagement politique de beaucoup de femmes et dans l’émergence de nouvelles mobilisations politiques depuis six ans et les débuts du mouvement #MeToo. Depuis, les féministes ont arraché des avancées historiques de leurs droits, et ce par des mobilisations sociales sans précédent. La légalisation de l’avortement en Irlande en 2018, en Argentine en 2020 et la constitutionnalisation du droit à l’IVG en France en 2024 sont des conquêtes de cette génération politique. Nous nous réjouissons de ce que d’autres craignent : le patriarcat est en crise. Cette situation est le fruit du renforcement des luttes et de l’organisation des femmes, mais entraîne son lot de réactions. Tous les coups sont permis contre le droit à disposer de son corps : restrictions du droit à l’avortement, entraves aux droits reproductifs, à l’accès aux soins, attaques contre la filiation des mères lesbiennes, les droits des personnes trans, la santé des personnes étrangères. Et la réaction masculiniste est aussi raciste. C’est ce que nous ont rappelé les références au grand remplacement et à la submersion migratoire de François Bayrou, l’appel au réarmement démographique d’Emmanuel Macron, ou encore les velléités de conjugalisation de l’aide médicale de l’Etat et les remises en question du droit du sol.
Les femmes sont donc loin d’être sorties d’affaire. En tout contexte, nous sommes les plus pauvres, les plus vite frappées par les crises économiques, les plus exposées à toutes les violences. Sous des gouvernements qui détruisent les dispositifs de solidarité et les droits sociaux, les femmes sont au RSA, au chômage, à temps partiel, sont moins bien payées et élèvent plus souvent seules les enfants. Et elles n’en sont pas dupes. La crise du patriarcat s’exprime aussi dans une plus grande polarisation du vote et des opinions. Les algorithmes et le marketing, notamment en ligne, exposent à des contenus très différents en fonction du genre et participent à accentuer ce fossé politique. Les femmes jeunes sont de plus en plus de gauche, à l’inverse des hommes de leur milieu social et de leur tranche d’âge chez qui la montée en puissance de l’extrême droite s’impose avec brutalité.
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La condamnation d’un ancien chef de l’Etat pour ce chef d’accusation, rarement appliqué à la criminalité en col blanc, est inédite. Mais que dit la loi en la matière ? Selon l’article 450-1 du Code pénal, « constitue une association de malfaiteurs tout groupement formé ou entente établie en vue de la préparation […] d’un ou plusieurs crimes ou délits punis d’au moins cinq ans d’emprisonnement ». Ainsi, au-delà de la cabale médiatique de la droite qui conteste le verdict du tribunal pour blanchir Sarkozy, les contours de cette infraction sont encore discutés. Certains juristes ou des associations de défense des droits estiment notamment que la notion de « groupement » devrait être plus clairement définie, ou que sanctionner la préparation d’un délit avant qu’il ne soit commis, peut contrevenir au principe de désistement inclus dans le droit pénal.
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Nicolas Sarkozy connaît aujourd’hui sa date d’incarcération. On en profite pour revenir sur sa condamnation. Au-delà des détails de l’histoire des faits qui ont mené à sa condamnation, que désigne, dans la loi, l’infraction d’ « association de malfaiteurs » ?
Comprendre l’association de malfaiteurs: L'infraction pour laquelle Sarkozy va en prison. Ce 25 septembre, le Tribunal correctionnel de Paris a condamné Nicolas Sarkozy à 5 ans de prison avec mandat de dépôt différé, exécution provisoire, 100 000 € d’amende, et privation de ses droits civils et civiques. L’ancien président et ses collaborateurs Brice Hortefeux et Claude Guéant ont été reconnus coupables d’association de malfaiteurs pour avoir négocié un pacte avec le régime libyen en vue de financer sa campagne présidentielle de 2007. Issue du code de 1810, cette infraction vise à prévenir et sanctionner le crime avant qu’il ne soit commis. Ce cadre juridique, qui a pu servir à réprimer les militants anarchistes au XIXe siècle, a été contesté par la gauche qui l’avait abolie en 1983. L’infraction sera finalement vite rétablie sous Chirac, après les attentats de 1986. Depuis, ce chef d’accusation a pu concerner des affaires de terrorisme, de trafic de stupéfiants ou de proxénétisme, mais aussi des procédures visant des luttes sociales, comme celles de Tarnac ou de Bure, impliquant des militant-es écologistes.
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Plusieurs centaines de milliers d’enfants sont pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Depuis des années, les associations et militant⋅es des droits des enfants se mobilisent, dans l'indifférence des gouvernements, pour dénoncer les manquements graves de l’État à ses missions.
Actu : L’enfance à la recherche de protections. Alors qu'elle fait l'objet de graves dysfonctionnements, l'Aide sociale à l’enfance  continue de subir le désinvestissement public. Mercredi 29 septembre, un collégien de 14 ans meurt des suites de ses blessures. Il avait poignardé en plein cours sa professeure de musique, puis lui-même. La justice, puis les médias soulignent sa « fascination pour le nazisme », « ses grandes difficultés scolaires » et « son parcours familial difficile ». Pris en charge depuis plusieurs années par l’Aide sociale à l’enfance (ASE), l’adolescent avait subi des violences de la part de sa famille d’accueil et souffrait par ailleurs d’un handicap. Ce drame met en lumière les défaillances de deux institutions : l’Éducation nationale, qui compte actuellement 1 psychologue scolaire pour 1500 élèves, et la protection à l’enfance. En France, 380 000 enfants sont pris en charge par l’ASE dont 220 000 sont retiré-es du domicile familial. Ses services, pilotés depuis 1983 à l’échelle départementale, doivent organiser le placement initial mais aussi l’accompagnement des jeunes. Alors qu’elle est censée protéger des enfants déjà victimes de maltraitances parentales, les pouvoirs publics sont régulièrement alertés sur les graves dysfonctionnements de l’ASE. En avril 2025, la commission d’enquête parlementaire sur « les manquements des politiques de la protection de l’enfance » a rendu publiques des conclusions alarmantes sur l’état du dispositif. Leurs travaux s’inscrivent ainsi dans la lignée de nombreuses prises de paroles et recommandations déjà formulées dans les dernières années, par un rapport de la Cour des Comptes de novembre 2020 d’abord,  puis par une décision-cadre de la Défenseure des droits de janvier 2025 dénonçant de graves atteintes à l'intégrité et aux droits fondamentaux des enfants placé-es et de leurs familles. Le contexte de l’organisation à l’Assemblée nationale de cette commission d’enquête, à l’initiative du groupe socialiste, fait suite à l’indignation provoquée par les suicides de Lily et Méline et le décès de Myriam, toutes âgées de moins de 15 ans, et à la constitution d’un « Comité de vigilance » réunissant d’ancien-nes enfants placé-es, bien décidé-es à transformer ce système à bout de souffle.
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Aujourd’hui, découvrez le premier épisode de notre nouvelle série « Ça nous énerve » !

(Dans cet épisode, les situations décrites sont réelles, mais les lieux et les personnes ont été modifiées pour préserver l’anonymat.)
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L’extrême-droite se sert de plus en plus de l’IA pour produire des contenus racistes sur les réseaux sociaux. Mais l’IA ne part pas du vide, et ses usages ne datent pas d’hier. Retrouvez notre rubrique « comprendre » dans chaque numéro de Parti des femmes !
Pourquoi l’IA est raciste ? Ce ne sont pas que ses utilisateurs qui expliquent le racisme de l’IA. Photo d’illustration : BalticServers.com, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons Bientôt 3 ans après le lancement de ChatGPT, pour le texte, ou de Midjourney, pour les images ; les réseaux sociaux ont vu débarquer cet été le résultat de la démocratisation des modèles d’IA générant de la vidéo, notamment le modèle Veo 3 de Google. Encore plus que les précédentes, ces technologies sont utilisées par des comptes propagandistes d’extrême-droite pour générer des contenus et des narratifs racistes. Pourquoi est-il si facile de générer ce type de publications ? Les modèles génératifs, comme les générations d’IA qui les précèdent, sont des modèles probabilistes. Ils sont nourris de milliards de documents existants, et reproduisent cette unique réalité. Quand des vidéos racistes mettent en scène des personnes noires sous les traits de singes, ou qu’une image générée par IA représente une personne juive avec un nez crochu, l’IA emprunte aux vastes iconographies existantes, négrophobes et antisémites, qui font partie des données qu’on lui a fourni. L’IA ne crée jamais rien : elle reproduit la culture dominante, majoritairement et donc statistiquement raciste. Ce qui nous frappe sur les modèles génératifs existe déjà depuis des décennies, de manière plus pernicieuse, dans la vague précédente d’IA : les modèles simples de classification, qui voyant une photo, indiquent « poire » ou « pomme ». Ils sont aussi utilisés pour classer des dossiers, indiquer les probabilités, et marquer « fraudeur-se probable », « suspect-e » sur des situations, dans la justice, l’administration, la vidéosurveillance etc. Là aussi le racisme structurel s’autoreproduit : les données sur les suspect-es condamné-es ou les fraudeur-ses dont sont nourries les IA sont produites par des institutions qui ciblent déjà majoritairement les personnes pauvres et racisées.
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💡A lire sur note site : https://partidesfemmes.fr/2025/09/politique-coloniale-a-mayotte-production-de-la-precarite-et-de-la-mort/

Image d’illustration : Lebelot, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons
[...] Comme l’explique la chercheuse Nina Sahraoui, les relations entre départements dits d'outre mer et la « métropole » continuent d'être caractérisées par des rapports de pouvoirs coloniaux. Alors que Mayotte est, depuis 2011, le 101e département de France, il y règne des exceptions législatives. [...] C’est le seul territoire où la rétention administrative des mineurs est courante, ce pour quoi la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme. Sahraoui parle de « production de l’illégalité par le pouvoir au moyen de régulations entravées », ce qui produit des personnes sans papiers et empêchées de se déplacer d’îles en îles. Elle montre comment ce régime migratoire impacte les femmes. [...] Elle fait remarquer comment l'Etat français incite des femmes à Mayotte à se soumettre à la stérilisation quand, en même temps, Macron appelle au réarmement démographique. Cela ne relève pourtant pas du paradoxe : la politique française de natalité est toujours une politique coloniale et raciste. La suite de cet article est à retrouver dans notre N°6 ou sur partidesfemmes.fr. Soutiens la presse féministe et indépendante ! Abonne-toi !
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À Mayotte, la France impose une politique coloniale d’exception : expulsions massives, morts en mer, etc. Mais elle porte aussi un régime migratoire articulé autour de deux logiques : fabriquer l’illégalité et faire primer la mort sur la vie.
Politique coloniale à Mayotte : production de la précarité et de la mort / Alors que Retailleau rendait récemment hommage à un gendarme mort en mer à Mayotte, une enquête du Monde documentait les pratiques policières de provocation de naufrages et de mise en danger de mort. Alors que Retailleau rendait hommage à un gendarme mort en mer à Mayotte, une enquête du Monde documentait les pratiques policières de provocation de naufrages et de mise en danger de mort.  Mayotte fait partie des quatre îles de l’archipel des Comores. En 1974, à la suite de référendums, les trois autres îles deviennent l’État indépendant de l’Union des Comores. [...] Comme l’explique la chercheuse Nina Sahraoui, les relations entre départements dits d'outre mer et la « métropole » continuent d'être caractérisées par des rapports de pouvoirs coloniaux. Alors que Mayotte est, depuis 2011, le 101e département de France, il y règne des exceptions législatives. [...] C’est le seul territoire où la rétention administrative des mineurs est courante, ce pour quoi la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme.
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Ces politiques publiques structurées autour de la famille nucléaire ne sont pas sans conséquences.
💡A lire sur note site : https://partidesfemmes.fr/2025/09/limpot-conjugalise-la-taxe-rose-de-letat/
[...] En dépit de la sécurité financière des femmes, la conjugalisation des aides sociales constitue pour certains décideurs politiques un levier d’économies. Le sénateur centriste Vincent Delahaye proposait en juillet dernier de conjugaliser le calcul de plafond de ressources conditionnant l’accès à l’aide médicale d’Etat (AME). Ainsi, l’accès aux soins des femmes en situation irrégulière aurait été dépendant des revenus de leur mari. Régulièrement remise à l’actualité, cette proposition s'inscrit dans une longue liste d'attaques contre l’AME, tantôt menacée d’être supprimée, tantôt restreinte ou plus contrôlée. Les femmes bénéficiaires ne peuvent occuper que des emplois informels et précaires ou dépendre des revenus de partenaires. De fait, dire que le système fiscal est sexiste simplement car il décourage le travail productif des femmes, occulte les rapports de classe et de race qui se jouent ici. La suite de cet article est à retrouver dans notre N°6 ou sur partidesfemmes.fr § Soutiens la presse féministe et indépendante ! Abonne-toi !
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Issu de l’après-guerre, dans une période où les politiques natalistes battaient leur plein pour rehausser la courbe démographique, le système fiscal français a été pensé pour favoriser les couples où un seul des conjoints, en général un homme, occupe un emploi et perçoit un revenu.
édito / L'impôt conjugalisé : la taxe rose de l'Etat. L'individualisation du prélèvement à la source ne remet pas encore en cause ce pilier de la fiscalité française. Le 1er septembre 2025, une réforme fiscale passée presque inaperçue est entrée en vigueur : le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu est désormais individualisé par défaut. Concrètement, sauf si le couple demande de conserver un taux commun, chaque conjoint ou partenaire voit sa part de prélèvement à la source, donc l’impôt directement indexé sur le salaire, adapté en fonction de ses revenus. [...] Toutefois, l’individualisation du prélèvement à la source ne remet pas encore en cause le pilier de la fiscalité française qui continue de produire des inégalités sexistes : la conjugalisation de l’impôt. [...] Une fois mariés ou pacsés, les couples doivent faire une déclaration commune de leurs revenus à l’Etat. Si ce système peut conduire à une diminution du taux d’imposition global des couples, il augmente dans le même temps le taux d’imposition des personnes aux plus faibles revenus dans le couple, qui sont le plus souvent des femmes.
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Cet article est paru dans le n°6 de Parti des femmes. Abonnez-vous pour soutenir la presse indépendante et féministe !

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Les coupes budgétaires de l’administration Trump poussent l’ONU dans un plan de restructuration drastique. Alors que des milliers de postes ont déjà été supprimés, le secrétariat général de l’ONU s’attaque désormais aux agences. Le Fonds des Nations unies pour la population, principale source de financement de la planification familiale et de la santé maternelle et infantile devrait être amené à fusionner avec l’ONU Femmes. Le programme commun sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) pourrait être tout simplement supprimé d’ici 2027. Au-delà de l’aspect budgétaire, le multilatéralisme est confronté à ses propres échecs. Emmanuel Macron a attendu le 22 septembre à l’AGNU pour annoncer la reconnaissance par la France de la Palestine. L’annonce semble dérisoire alors que le génocide est nommé par l’organisation elle-même, mais qu’un véto étatsunien a fait une nouvelle fois échouer l’adoption d’un texte appelant au cessez-le-feu. À Gaza, les pertes humaines dépassent les 200 000 personnes et les populations sont chassées vers le sud par l’armée israélienne. Depuis sa création, l’ONU n’a d’ailleurs jamais connu un aussi grand nombre de conflits armés. L’effritement des instruments de la social-démocratie ne laisse pas place au vide, mais à l’alternative entre le fascisme et un multilatéralisme de justice sociale et d’émancipation, qui puisse réellement lui faire obstacle.
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L’ONU vacille face à ses contradictions : crise de multilatéralisme, coupes budgétaires massives… Depuis sa création, l’organisation n’a jamais connu un aussi grand nombre de conflits armés dans le monde. Mais l’effritement des instruments de la social-démocratie ne laisse pas place au vide.

L'ONU à l’épreuve de ses échecs. L’organisation traverse une crise sans précédent. Image d’illustration : Mojnsen, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons. Depuis le 9 septembre et jusqu’à la fin du mois se tient à New York l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU). 80 ans après l’entrée en vigueur de sa Charte, l’organisation créée pour conserver la paix traverse une crise sans précédent.
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Tu n'es pas obligée de venir avec une idée d’article, on aura des propositions pour tout le monde.

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Il reste des places pour la 2ème édition de notre atelier d’écriture politique. On se retrouve, on partage nos techniques d’écriture et on tente de repartir avec un texte complet. Dimanche c'est @maudroyer.fr qui nous partage les siennes.
Atelier d'écriture politique, 28 septembre 2025  à 17h, en ligne et à Paris 19eme.
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Même après avoir intégré un logement, tu peux faire valoir le plafonnement des loyers dans de nombreuses villes. Des rappels sur le dispositif et des ressources pour l’utiliser.

💡À lire sur : https://partidesfemmes.fr/2025/09/le-plafonnement-des-loyers-une-necessite-face-a-la-crise-du-logement/
Le plafonnement des loyers : une nécessité face à la crise du logement
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Retrouvez l’intégralité de ce dossier dans notre n°5 ou sur notre site internet : https://partidesfemmes.fr/2025/09/prison-le-feminisme-sarrete-au-parloir/.

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Alors que la lutte contre les violence sexistes et sexuelles s’est structurée depuis plus d’une décennie autour du système pénal, la prison n'est pas seulement un sujet à questionner sur sa capacité réelle à produire de la justice, mais aussi pour ce qu'elle fait aux femmes les plus précaires.
Dossier : Prison : le féminisme s'arrête au parloir. Image d’illustration : Inauguration des prisons de Fresnes-les-Rungis, Roty, Louis Oscar (Paris, 11–06–1846 - Paris, 23–03–1911), graveur en médailles - Médailleur, CC0, via Wikimedia Commons Fin avril 2025, la loi visant à « sortir la France du piège du narcotrafic » a été définitivement adoptée. Cette proposition s’inscrit dans une surenchère répressive menée par le camp présidentiel et les partis de droite. En partie dénoncé par les associations de protection des droits humains, le féminisme majoritaire, encore discret sur les questions d’anticarcéralisme, est resté plus en retrait sur le sujet. Pourtant, étant profondément structuré par les rapports sociaux de domination, notamment classistes et racistes, le système carcéral n'échappe pas non plus aux logiques patriarcales. Derrière les murs des prisons, les femmes subissent une invisibilisation systémique : marginalisées numériquement, elles sont ignorées dans les politiques pénitentiaires, et abandonnées par les dispositifs d’accompagnement. [...] Majoritairement condamnées pour des faits de petite délinquance, la population féminine en prison est, comme chez les homme, également marquée par une forte proportion de personnes racisées et pauvres. [...] aux Etats-Unis, les femmes blanches jugées déviantes ont historiquement davantage été prises en charge par les autorités psychiatriques, tandis que les femmes noires étaient incarcérées avec les hommes. Lorsque les prisons sont devenues genrées, les premières accueillant des femmes blanches et racisées fonctionnaient comme des centres de rééducation, pour renouer avec les normes féminines. [...] D’un bout à l’autre de la chaîne pénale, du contrôle policier, à la prison, et jusqu’à la sortie, les femmes les plus marginalisées sont davantage exposées aux violences carcérales et sexuelles. Plus encore que pour les hommes, la population féminine entrant en prison se caractérise par des parcours de désaffiliation sociale, marquée par la précarité, la consommation de drogues, et les violences sexuelles. L’ensemble des travaux sociologiques auprès de femmes détenues, comme ceux menés par la sociologue Natacha Chetcuti-Osorovitz, mettent en lumière la manière dont une large part des femmes détenues sont aussi des victimes de violences masculines qui, déjà précaires, n’ont pas eu accès à l’aide nécessaire.
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Image d’illustration : Belgian Presidency of the Council of the EU 2024, CC BY-SA 2.0, via Wikimedia Commons.
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Et entre l’austérité et le fascisme, les femmes sont loin d’être tirées d'affaire. Mais elles n’en sont pas dupes et continuent à s’organiser.

💡À lire sur notre site : https://partidesfemmes.fr/2025/09/bayrou-sen-va-macron-reste-les-femmes-payent/
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Derrière les 49.3 à répétition, la répression des mouvements sociaux, la réforme des retraites, les rafles racistes, le refus de reconnaître le résultat des dernières législatives, c’est la politique d’Emmanuel Macron qui s’exerce dans le pays, sans possibilité de censure.
édito : Bayrou s’en va, Macron reste : les femmes payent