Toujours les vacances n’est pas un mauvais disque, mais ce n’est pas le meilleur des Trois Accords non plus… C’est que depuis Beaucoup de plaisir (2018) le groupe me semble un peu sur le pilote automatique. Tellement que si on ajoute Présence d’esprit (2022) on peut presque parler de trilogie… Accrocheur, absurde oui, mais avant tout toujours bien livré, c’est encore une fois très « tight ».

Avec À la prochaine, Alexandrine Rodrigue alias Douance ne livre pas une album révolutionnaire, mais poursuit sec intelligence son jeune parcours d’autrice/compositrice/interprète. Un bon mélange de Pop et de Shoegaze agrémenté d’agressives guitares au besoin. Inspiré par le thème de la rupture amoureuse, Douance démontre qu’elle est aussi capable de plus de douceur et en contrôle de son évolution.

Le Canadian Afie Jurvanen alias Bahamas lance My Second Last Album, une œuvre Pop douce et aérée. De mémoire il s’agit de son album le plus personnelle et en même temps de son plus aventureux musicalement bien qu’enregistré dans sa shed. My Second Last Album respire la paix et la chaleur humaine.

Difficile d'arrêter Daisy Cutter sur un seul genre musical, car sur son 2e album, Ouri ratisse large bien que les racines demeurent l'Electro. Daisy Cutter possède un petit quelqdue chose d'immersif un dualité entre l'incontrôlable violence et la recherche du calme absolu. Une dualité que l'auditeur retrouve dans l'instrumentation qui oscille entre analogique (harpe, piano, Steel guitare, violoncelle) et digitale. Une idéologie imaginée dépeignant une hypothétique société militante, …

Bien avant que Taylor Swift s'empare de la Pop afin d'y régler ses problèmes amoureux, Lily Allen l'avait déjà fait en 2006 sur son premier album Alright, Still... Les effluves Country de Swift laisse place au Hip-Hop dans l'univers de Allen, mais la même prose mordante est bien présente. West End Girld propose des thème bien personnels, mais est aussi capable d'élargir ses horizons.

Très introspectif, Returning to Myself émane d’élans presque philosophiques abordant la morale et la fragilité de l’être humain. Sur des mélodies Country/Pop efforçant le Rock à l’occasion, Returni…

Est-ce qu’un album (dans ce cas-ci un mini-album) peut-être émotif et joyeux? Lumineux et sérieux ? The Strumbellas nous prouve que oui avec le EP Burning Bridges into Dust. Explorant le regr…

Le pianiste et compositeur Paul Baillargeon (Jean-Pierre Ferland, Renée Claude, Pauline Julien) qui a travaillé sur la musique de la série Star Trek lance l’album piano solo Une journée à la …

Jane & Compagnie, c’est le projet de la Monctonienne d’origine Jane Ehrhardt; et la compagnie est costituée d’Isabeau Valois et Luke Dawson (Les Chercheurs d’or), Simon Paradis, Jea…

Pour un album double Here, My Dear est coherent du début à la fin. Grandement personnel qui, malgré sa prémisse de départ, est devenu largement plus étoffé que ce à quoi Marvin Gaye lui-même aurait pu croire. Album d’un séparation brutal, Here, My Dear reste sensuel, mais la douleur ressentie par Gaye s’entend dans chacune des note de sa voix. Les grooves répétitifs qui transportent l’album me sont apparus comme une belle mise en abîme des dédales de la vie de l’artiste qui sait encore une fois comme transposer ses émotions en musique.

Je l’avoue, il leur aura fallut lancer 9 albums avant que les deux solitudes trans-canadiennes me permettent de me saucer les oreilles dans l’eau des Great Lake Swimmers. Mais c’est probablement aussi parce que, Caught Light œuvre profondément émotive, peine à se démarquer dans le courant Folk/Pop. Rien de bien original, sur Caught Light, mais en revanche, tout y est bien fait et tout y est livré avec honnêteté et talent.

Surprenant que l'équipe derrière Les 1001 albums ait privilégié Eternally Yours à (I'm) Stranded, le premier album paru un ans plutôt de The Saints. Qu'importe, les deux sont excellent! Sur Eternally Yours, The Saints livrait un charge politique et sociale forte via un Punk/Rock moderne et avec un niveau de sarcasme pour le moins... élevé. C'est l'ajout d'une section de cuivres Soul et le fait que ça fonctionne à merveille qui étonne.

Il y a sept ans, j'étais un peu resté sur ma faim avec son album Les Sources; j'espérais quelque chose de moins convenu. Malheureusement, Le Retour des beaux jours poursuit dans la même lignée; soit des chansons Pop agréables, mais un brin ternes. Paradis y est élégante et intime, mais un peu trop propre. D'un grand romantisme, l'album produit par Étienne Daho et lumineux et célèbre les début d'un nouvel amour.

Avec Reprises, c’est Def Leppard, Mylène Farmer, R.E.M., Richard Desjardins, Cat Stevens, Dolly Parton, Fleetwood Mac, Bob Dylan et ABBAqui se retrouvent agrémentés du « filtre » Beyries, Filtre signifiant être ralentie afin de laisser la beauté prendre ses aises et le temps s’arrêter. Très émotionnel, ces relectures s’uniformise ainsi à merveille malgré la variété de leur styles d’origine. Faisant ressortir le caractère intime de ces chansons, Beyries leur apporte beaucoup de tendresse.

Et de sept pour le groupe montréalais The Besnard Lakes. Un retour mélodique, enveloppant et ma fois très beau. Sur The Besnard Lakes are the Ghost Nation le groupe explore des thèmes presque politique tels que l’identité nationale et la menace d’annexion du Canada. Avec ses harmonies intrigantes et ses mélodies dramatiques, The Besnard Lakes are the Ghost Nation est complexe, émotif et profond tout en demeurant accessible.

Para Bellum, 14e album pour Testament regorge d'énergie brute qui pousse le Trash Metal encore plus loin en ouvrant ses œillères sur d'autre styles avec la même vélocité. Chuck Billy utilise pleinement les multiple facette de sa voix pendant que tous les membres du groupe rayonne de prouesses techniques. Para Bellum, titre s'inspirant de la phrase "Si tu veux la paix, prépare toi pour la guerre", réussit à être homogène malgré que le groupe s'amuse à détruire une hypothétique linéarité mélodique. Un album réaffirmant la place de Testament au sein de la musique Métal.

Composé et réalisé par Alexandre Désilets et Jean-François Beaudet, ce mini-album de quatre titres parle d’illusion comme d'un refuge, dernier retranchement d'un monde désabusé. Bon dit de même Je rêve en couleur ne semble pas très jojo, mais pourtant, la lucidité du EP en est une qui fait du bien. Les chansons sont courtes et, par moment, je suis légèrement resté sur ma faim.

Sur leur 13e album, Le Vent du Nord parle de Voisinages, celui des genres musicaux en intégrant des rythmes Irlandais, Écossais, Américains et Acadiens à leur racines Québécoises. Les Voisinages, parfois plus chaotique, de l'humain et de la nature et bien sur ils lancent aussi le souhaits de Voisinages plus harmonieux entre les êtres vivants. Plus mélancolique que sur leur albums précédents (surtout si on compare avec le joyeux et festif…