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Enfin, l'Etat sénégalais et ses Forces armées ( #FAS ) ont pris conscience de l'imminence de la menace djihadiste. Le professionnalisme et l'expérience en matière de contre-insurrection constituent des atouts pour faire face au risque de pénétration djihadiste dans l'est du pays.

Fin.
16/ Toutefois, le Sénégal demeure un modèle sous-régional de cohésion intercommunautaire et de stabilité démocratique, avec l'alternance observée lors de l'élection, en 2024, de l'actuel président #BassirouDiomayeFaye, succédant à #MackySall. Le Sénégal est également un moteur économique régional.
15/ De surcroît, le système traditionnel de castes (parfois associé à de l'esclavage) issu du soufisme, dont les confréries demeurent puissantes au Sénégal, est confronté à une résistance de plus en plus intense de la part de courants salafistes prônant la libération des modèles ancestraux.
14/ Dans la région riche en ressources aurifères de Kédougou, les populations dénoncent avec de plus en plus d'intensité les permis, associés à des privilèges, accordés à des sociétés internationales au détriment des intérêts des populations locales vivant souvent du secteur agricole ou pastoral.
13/ La porosité de la frontière malo-sénégalaise, les trafics illicites (bois, armes, drogues, contrebande et surtout bétail), les tensions liées à l'exploitation minière et l'émergence de courants salafistes dans l'est du Sénégal constituent des leviers d'implantation de JNIM dans le pays.
12/ Dans chaque zone d' expansion territoriale, JNIM s'est appuyé sur les divisions intercommunautaires, la fragmentation socio-économique des populations et le ressentiment des civils par rapport à leurs dirigeants afin de s'installer. La division est un levier essentiel à l'expansion du groupe.
11/ A moyen terme, les djihadistes pourraient peu à peu mener des actions visant à disloquer les tissus sociaux et communautaires des régions de l'est du #Senegal, notamment #Tambacounda et #Kedougou, afin d'instrumentaliser les divisions et de s'installer durablement.
10/ Le trafic de bétail, mené à grande échelle dans plusieurs zones transfrontalières du Sahel, notamment dans la zone entre le #BurkinaFaso, le #Togo, le #Ghana et le #Benin, constitue l'une des principales sources de financement du groupe, qui bénéficie à ce titre de complicités locales.
9/ Du côté sénégalais, JNIM est déjà parvenu à infiltrer des réseaux de l'économie souterraine, lui permettant de tirer des revenus significatifs, de se renforcer localement et de poser les bases de l'établissement de cellules opérationnelles locales. Le groupe s'appuie sur les trafics illicites.
8/ JNIM cherche à asphyxier l'économie malienne en imposant un blocus qui vise principalement les camions de transport de marchandises. Les transporteurs sont régulièrement attaqués, malgré la mise en place de convois escortés par les FAMA. Bamako connaît actuellement une pénurie de carburant.
6/ En provoquant l'absence de l'Etat malien dans certaines zones, JNIM entend s'imposer comme autorité morale et proposer une gouvernance alternative, mêlant violence et complicité avec les communautés locales. L'objectif : discréditer la junte dirigée par #AssimiGoita et la remplacer localement.
5/ L'objectif du groupe est de déloger les représentations de l'Etat malien dans les zones rurales reculées et de perturber les axes de communications menant à #Bamako. La dynamique djihadiste en cours dans les Kayes rappellent les différentes phases d'expansion du mouvement dans le Sahel.
4/ Le mouvement djihadiste parvient à mener des attaques complexes, intégrant des techniques offensives qui surpassent les moyens des Forces armées maliennes ( #FAMA ), à travers l'utilisation des drones kamikazes, des IED et des obus.

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www.policycenter.ma
3/ JNIM a multiplié par 7 le nombre de ses attaques dans la région malienne des Kayes entre 2021 et 2024. En 2025, le groupe poursuit cette tendance de manière exponentielle. L'ouest du #Mali, longtemps épargné par le mouvement, se trouve désormais au cœur de sa stratégie.
2/ Cette menace est incarnée par la coalition islamiste Jama'at Nasr al-Islam wal Muslimin ( #JNIM ), branche sahélienne d'al-Qaeda au Maghreb islamique ( #AQMI ), mouvement le plus puissant opérant dans les trois pays qui forment désormais l'Alliance des Etats du #Sahel ( #AES ).
Blocus djihadiste au Mali, le Sénégal en ligne de mire ?

Depuis sept. 2025, la pression djihadiste s'est nettement intensifiée ds la région malienne des #Kayes. Cette évolution constitue une menace directe pr le pouvoir malien et, à plus long terme, pour l'intégrité territoriale sénégalaise.

01/18
Cette attaque rappelle celle du 26 sept. 2022 contre un convoi de ravitaillement escorté par les FABF dans la même localité, qui avait fait 37 morts. L'attaque demeure considérée comme l'élément déclencheur du coup d'Etat du 30 septembre suivant.

Fin.

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The Sub-Saharan Security Review
7 October - 14 October
theafricainsight.substack.com
14/ Djibo est sous embargo djihadiste depuis 2020. Préfecture de la région d'origine du fondateur d'Ansarul Islam, Ibrahim Malam #Dicko, elle fait l'objet d'une attention particulière du mouvement désormais dirigé par son frère, #JafarDicko.

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The Sub-Saharan Security Review
16 September - 23 September
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13/ La seconde attaque a eu lieu près de #Gaskinde, dans la même zone que celle du 23 septembre. Un convoi des FABF a été ciblé par une attaque complexe, faisant entre 90 et 130 morts, selon des bilans divergents.
12/ Le 9 octobre, deux attaques particulièrement violentes ont ainsi été rapportées. La première a ciblé #Sabcé (Centre-Nord) et a fait 11 morts et environ 40 blessés, occasionnant également d'importants dégâts dans la localité. La ville se situe à 100km de Ouagadougou, sur la route menant à Djibo.
11/ Le 25 septembre, 34 militaires ont été tués à #Gomboro (Nord) lors de l'attaque de leur base par JNIM. Ces actions illustrent la volonté de la katiba (bataillon) burkinabè de JNIM, le groupe #AnsarulIslam, de perturber les axes de communications entre #Ouagadougou et les villes du nord.
10/ Le 23 septembre, un convoi des FABF a été attaqué le long de l'axe routier entre #Namsiguia et #Djibo. Les assaillants ont fait usage d'IED dans un premier temps, avant de cibler les militaires avec des obus et des drones kamikazes, témoignant de l'évolution de leurs techniques offensives.
9/ Ces dernières semaines, après une accalmie de plusieurs mois (saison des pluies), les activités de la coalition islamiste Jama'at Nasr al-Islam wal Muslimin ( #JNIM ), branche sahélienne d'al-Qaeda au Maghreb islamique ( #AQMI ), tendent à s'intensifier dans le pays, notamment dans le nord.