Vincent Vigneau
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Vincent Vigneau
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Président de la chambre commerciale de la Cour de cassation. Compte personnel
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1/ A l’occasion des journées du patrimoine , 🧵sur le rôle de la Cour de cassation .

selon l’article L. 411-1 du code de l’organisation judiciaire ,« Il y a, pour toute la République, une Cour de cassation » .

Celle-ci est située à Paris, sur l’Ile de la Cité, le quai de l’horloge
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Ce qu’écrit @vincentvigneau.bsky.social est comme à l’habitude beau et juste. Comme dit Atticus, c’est un péché de tuer l’oiseau moqueur, et Miss Maudie explique pourquoi :
7/7
« Les lois sont sagesse, justice et raison »(Portalis). 💡
La justice est le ciment invisible de la société. À nous de la défendre, surtout quand l’arbitraire menace.
#Société #Devoir
6/7
Le juge n’invente pas la loi, mais ne l’applique pas servilement. « Son office est de l’appliquer avec rigueur pour tous » (Portalis). 🔍
Sans indépendance, les droits n’ont plus de garantie.
#Indépendance #Justice
5/7
Le 4 août 1789, l’abolition des privilèges posa une règle intangible : mêmes lois pour tous. Une « fiction nécessaire » contre la loi du plus fort. ✨
#RévolutionFrançaise #Démocratie
4/7
En France, Portalis résumait cet idéal dans le Code civil :
« Dans nos tribunaux, tous les hommes sont égaux. » 🏛️
Le juge, comme Atticus, doit parfois déplaire pour rester fidèle à ce principe.
#ÉtatDeDroit #Citation
3/7
Atticus Finch, avocat dans l’Amérique des années 1930, l’incarne :
« Le courage, c’est faire ce qui est juste, même perdu d’avance. » ⚖️
Son combat rappelle que la justice n’est jamais une mécanique froide.
#Magistrature #Histoire
2/7
L’oiseau moqueur, c’est aussi le droit : cette exigence de traiter chaque être avec dignité, qu’il soit puissant ou méprisé. Un idéal qui transcende les époques et les frontières.
#Égalité #Droit
1/7 « Le juge et l’oiseau moqueur » 📖

Harper Lee, dans *Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur* (1960), ne décrit pas un simple oiseau. Elle évoque la loi comme rempart contre l’arbitraire, et la vérité fragile qui fonde nos démocraties.
#Justice #Littérature
Ma gratitude va aux organisateurs, Sandrine Clavel, Marie Nicolas-Greciano, Maxime Barba et @jeremyjourdanm.bsky.social pour ce colloque d'une rare qualité.
La robe noire, rouge ou herminée
n'est pas un costume. C'est le symbole d'un engagement : dire le droit, même quand il est inconfortable, juger avec rigueur, impartialité et indépendance, même au risque de déplaire .
Elle est là pour rappeler à chacun que le droit est notre bien commun.

Aux étudiants qui envisagent la magistrature : vous vous apprêtez à suivre un parcours semé d'embûches. Vous connaîtrez des dilemmes, des pressions, des moments de doute. Mais si vous gardez en vous ce goût de la justice
et cette liberté de l'esprit qui ne dépend d'aucune nomination, alors la magistrature sera pour vous une aventure humaine et intellectuelle incomparable.
Elle est le prix de notre indépendance, mais aussi le signe de nos limites.
Comme le rappelait le premier président Ballot-Beaupré lors de l'affaire Dreyfus : la justice n'est pas là pour flatter les puissants ni pour céder aux sirènes de l'opinion.
- Je pense souvent à cette soirée où, seul dans mon cabinet, j'ai dû décider du placement d'un enfant de 18 mois présentant des lésions suspectes. Pas de témoin, pas de certitude, juste l'obligation de trancher. Cette solitude, nous la connaissons tous.
Faire carrière dans la magistrature, ce n'est pas empiler des postes. C'est approfondir une responsabilité, accepter des dilemmes constants : entre ambition et liberté, entre fidélité à soi-même et contraintes institutionnelles, entre soif de vérité et angoisse de se tromper.
- L’indépendance et l’impartialité, tout le monde les proclame mais ces vertus n’ont de sens que lorsqu’elles sont mises à l’épreuve. Elles se vivent au quotidien, parfois dans la solitude de la décision ou sous pression médiatique ou politique.
Après des échanges passionnants sur la mobilité et la hiérarchie, j'ai partagé quelques réflexions nourries par mon parcours :