Petite Antigone de rien du tout
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cette meuf relou qui pense que 98% des choses aimées par les autres (et elle-même) sont de droite
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Son documentaire n'est pas ambigu. En voix off elle énonce juste des faits et ces faits sont des meurtres racistes, des emprisonnement injustifiés, des violences répétées. Les Black Panthers sont ici pacifiques tandis que la violence des policiers se voient partout dans la ville. Simple et radical.
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Une voix-off (elle-même ?) vient commenter et expliquer le contexte mais la parole de Huey lui-même, de Kathleen Cleaver ou de Stokely Carmichael, entre autres, guident le film. Elle filme aussi les quartiers, les enfants, bref elle donne un corps à cette communauté diabolisée ailleurs.
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Le procédé de Black Panthers d'Agnès Varda est simple : elle filme une manifestation du dit groupe pour la libération de Huey P. Newton, emprisonné pour des motifs troubles. À partir de ce rassemblement elle évoque la branche du partie d'Oakland en faisant la seule chose juste : les laisser parler.
screen du film en couleur : en premier plan un homme noir avec le béret noir et en second plan d'autres hommes noirs avec le béret et la veste en cuir des black panthers, dont l'un qui parle dans un micro
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Inktober 8, sur le thème "reckless" que j'ai choisi d'utiliser dans un sens plutôt positif !
Photo d'un dessin aux crayons de couleur : une jeune fille blonde en manif (on voit des gaz lacrymogènes qui envahissent le bas de l'écran). La fille tient une pancarte avec le drapeau de la kanaky, de la Palestine et du Soudan. Derrière elle le drap du fantôme qui manifeste aussi est un keffieh Pareil mais zoomé sur la fille avec son masque ffp2
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J'ai vu la ba et elle confirme mon idée qui est qu'on peut rien faire de François Civil il sait juste pas jouer
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Inktober jour 7 avec thème étoile de mer !
Photo dessin crayon de couleur : une fille blonde en maillot de bain flotte sur le dos le regard rêveur, le fantôme est sur une bouée à côté. On voit dans l'eau plein de type d'étoile de mer différente de toutes les couleurs Zoom sur la fille
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Et l'aboutissement c'est un plan sublime d'Anjelica Huston qui écoute, se découpant dans un vitrail comme une icône. Dès lors les dernières minutes du film évoquent la mort, le souvenir. Ce qui est impénétrable pour autrui est révélé par l'art. Tout est vain ou alors rien ne l'est. C'est magnifique.
screen du film en couleur : anjelica huston filmé en contre plongée dans un escalier. Elle porte ses vêtement pour sortir et derrière elle il y a un vitrail qui se découpe parfaitement, on dirait qu'elle est dedans
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On parle politique, de l'Angleterre, d'un chanteur noir, on exclut celui qui est différent, mais on est toujours souriant. Mais des failles apparaissent dès qu'un poème ou un piano retentissent. Huston laisse les œuvres se dérouler entièrement et c'est les visages qui écoutent qui sont filmés.
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Au début de The Dead de John Huston, il n'y a un repas en lumière dorée. La piano est omniprésent, on vogue de personnages en personnages et on comprend les liens qui unis, les bienséances qui permettent d'éviter les accros, les tensions cultivées depuis des années, un peu tabous, un peu tues.
screen du film : une femme blanche assise discute avec deux autres femmes blanches debout. On devine à leur vêtement et au décor qu'elles sont d'une classe sociale plutôt haute
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pardon ma belle mais tu veux pas illustrer la suite plutôt que faire des collab avec le luxe stppppp
tanja.lasteve.fr
À l’occasion du 25ᵉ anniversaire de la série de manga culte NANA, la créatrice Ai Yazawa a illustré une nouvelle couverture en collaboration avec Vivienne Westwood.
Lundi 6 octobre 2025. À l’occasion du 25ᵉ anniversaire de la série de manga culte NANA, la créatrice Ai Yazawa a illustré une nouvelle couverture en collaboration avec Vivienne Westwood. L’édition exclusive NANA 25th Anniversary Edition, Vol. 1: Vivienne Westwood Edition présente Nana Komatsu et Nana Osaki portant des créations iconiques de Vivienne Westwood.

La couverture commémorative en édition limitée accompagne la réédition omnibus contenant les volumes 1 et 2 de cette série emblématique. Elle sera disponible en tirage limité exclusivement chez Books-a-Million aux États-Unis à partir du 21 octobre, dans les boutiques Vivienne Westwood à partir du 30 octobre, et chez Waterstones au Royaume-Uni à partir du 20 novembre.
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En puisant dans plusieurs autres œuvres Monique Wittig crée un "Elles" qui est un peuple universel et nouveau. C'est sublimement écrit et si intelligent dans ses termes et ses répétitions. Tout éclate, les normes et l'écriture, dans une vraie révolution faite seulement d'inventions.
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J'ai terminé la semaine dernière Les Guérillères de Monique Wittig. C'est un immense texte révolutionnaire par sa forme et son fond. Il est rempli d'imagines utopiques centrées sur les femmes qui se battent, qui meurent certes mais qui sont libres.

Le féminin est ici un corps pluriel sans genre.
Photo de moi qui tient l'ouvrage dont je parle les guérillères de Monique wittig
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Greta Thunberg in Greece:

I could talk for a very, very long time about our mistreatment and abuses in our imprisonment. Trust me, but that is not the story.
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Inktober jour 6 sur le thème "Pierce" pris de manière métaphorique de mon côté
Photo d'un dessin : dans une chambre dans la pénombre en première blanc on reconnaît in silhouette qui dort, assis sur le rebord du lit se trouve un fantôme. On voit une étagère un violon accroché au mur. Et un raie de lumière passe par la fenêtre. Tout est en noir et blanc sauf ce qui est dans sillage de ce raie de lumière Zoom un peu plus près sur le violon et quelques ouvrages dans l'étagère en couleur
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Je trouve ça brillant comme elle développe le thème lesbien d'une façon profondément politique : l'homosexualité féminine est la seule chose qu'ils ne peuvent pas avoir, qu'ils ne peuvent pas comprendre, c'est un échappatoire, quelque chose qui défie le patriarcat. Bref, film exceptionnel.
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Son personnage masculin est pathétique, obsessif, violeur, et excellemment écrit : j'ai rarement vu aussi bien retranscris à l'écran les mécanismes d'une relation toxique où l'homme laisse des libertés, est même souvent doux, mais en réalité tout, du corps au choix de la femme, lui appartient.
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Dans La Captive, Chantal Akerman reprend l'idée de Proust de l'insondable psyché humaine. Elle se l'approprie pour en faire un film entièrement sur la masculinité possessive où la quête de l'intériorité de l'autre est un problème d'homme, en lien avec leur capacité à tout posséder dans la société.
screen du film : un homme dans une voiture assis à l’arrive, les yeux un peu larmoyant, il est pitoyable screen du film : dans une chambre une femme dort et un homme en costume est au-dessus. Le plan ressemble à un tableau avec des drapés et ses peaux et son éclairage, c'est assez sublime
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Olala c'est vraiment très gentil merci beaucoup
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Le film n'évite pas alors un certain sexisme un peu lourd, qui je pense sert un propos sur les hommes, les actrices, le sexe qui tourne autour de la consommation. Ça manque de conscience de classe par le genre ici.
Cela reste un étrange film radical, sur une bourgeoisie superficielle, sans but.
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La musique constante de la radio, la télé souvent allumée, appuient ce quotidien riche où l'humain se définit par ce qu'il possède et ce qu'il regarde. Le film est aussi une sorte de parodie parfois, lorsqu'il invente un réal pour se moquer des titres de films, des concepts. Il empile pour détruire.