Patrick Autréaux
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Writer oscillating between Paris and the little republic of Cambridge. @ Verdier, Gallimard, UITBooks (USA), Canta Mares (Mx). https://www.patrickautreaux.fr/ https://www.patrickautreaux.fr/en/
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Vassal du soleil
À propos de Pour saluer Melville (1941) de Jean Giono

in revue Esprit

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Many thanks to Tolka and Tobias Ryan for the translation of this large excerpt of « L’Epoux » (Gallimard) - « The Husband ».
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🔥❤️ Tolka Issue Ten ❤️🔥
We're delighted to unveil the line up for our tenth issue!
This issue will publish on 10 November and launch on Friday 5 December.
You can pre-order the issue here: www.tolkajournal.org/shop/p/issue...
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Vassal du soleil
À propos de Pour saluer Melville (1941) de Jean Giono

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Un portrait de l’homme de pouvoir en prédateur sexuel.
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Écriture.s : une émission de Marion Muller-Colard.
Au sujet de L'Epoux et du jeune homme riche.
Avec Marion Muller-Colard et Thomas Römer (Collège de France)

www.youtube.com/watch?v=f5So...
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«There is always unction. Not predetermination, but a caress, a look. Because unction, like caresses, demands scented oils...»

The Holy Oils of Jean Genet by Patrick Autréaux, translated by Tobias Ryan

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Patrick Autréaux : Au bord de lui-même et de l’autre (L’Époux)
Si L’Époux poursuit le cycle autobiographique « Constat » engagé avec La Sainte de la famille, il n’en demeure pas moins un livre autonome et complémentaire dans la constellation que dessine...
diacritik.com/?p=109587
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Patrick Autréaux : Retour sur vingt années d’écriture (entretien)
Principalement narrative, l’œuvre de Patrick Autréaux ne cesse de se déplacer, sans se préoccuper des frontières génériques du récit et de la fiction....
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« remontant ainsi le fil d’une glorieuse lignée jusqu’à Gallien, Hérophile et bien sûr papa Hippocrate ou Asclépios même, autant de héros transformés pour nous en amphithéâtres, auxquels ils donnaient un relent de péplum, en hôpitaux, en rues, en maladies »

Patrick Autréaux, Se survivre, 2013
Page 60 du livre « Se survivre » de Patrick Autréaux.

« Franchir leur enceinte a souvent été, étudiant, praticien et malade même, une manière s’ouvrir une parenthèse pour me souvenir de la grandeur de ce métier, de la grandeur de l’homme. Impression sujette à bien des déceptions et étonnements, qui conduisent au ras d’un précipice de désillusions. Les hôpitaux sont des terres hautes, fendues par d’abruptes falaises. Y vivre renvoie aux sagas nordiques : sadisme guerrier, tortionnaires du quotidien, petitesses des ambitions universitaires, aspirations rien moins qu’humanistes, autant de découvertes qui alors indignaient les plus idéalistes ou les moins philosophes d’entre nous.

Pour ceux-ci d’ailleurs, les hôpitaux se dressent au cœur d’un réseau de savoir et de soin qui tend à l’élaboration d’une architecture sacrée, là où commence la voie sacerdotale de la profession, qui relie aux noms des pontes, ceux vivants qui font suer avec leurs interrogatoires vicieux  et leurs questions hors programme - mais il n’y a pas de programme devant votre patient ! / Oui, monsieur -, et vous sabreront lors des concours, ceux des illustres anciens, patrons des patrons, dont la légende court encore les couloirs, parce que telle surveillante au seuil de la retraite sert dès qu’elle peut les souvenirs de son apprentissage dans le service, toute jeune infirmière qu’il faisait trembler, lui le vieil académicien ou l’écrivain polémiste, l’ancien déporté ou le Compagnon de la Libération, ou ce pionnier droit venu du temps des cathédrales, avec son étendard de droiture, de loyauté et de courage, et dont on se rappelait l’entretien télévisuel sur l’avortement ou sur les dons d’organes, sur les boat people, c’était il y a trente ans, avec un de ces journalistes célèbres à l’époque, quel nom déjà, et qui relatait lui-même des anecdotes sur son patron, mandarin vénéré qui parlait d’égal à égal avec un Mondor » Page 61 du livre « Se survivre » de Patrick Autréaux. 

« ou un Pasteur Vallery-Radot ; et plus loin, enchevêtrés dans la voix de nos professeurs, nos livres et nos cours, les noms de Bichat, Yersin, Dieulafoy, Broussais, Esquirol, Sydenham, Harvey, Paré, Avicenne ou Averroès, remontant ainsi le fil d'une glorieuse lignée jusqu'à Gallien, Hérophile et bien sûr papa Hippocrate ou Asclépios même, autant de héros transformés pour nous en amphithéâtres, auxquels ils donnaient un relent de péplum, en hôpitaux, en rues, en maladies ou en termes d'anatomie, et dont la gloire était entraînée entre les mandibules de carabins dysorthographiques, barbés par tant de noms à retenir, écoutant les histoires des secrétaires, elles aussi témoins vivants de l'âge d'or et qui, du coq à l'âne, montraient le tas de demandes d'examen vierges, de quoi maintenir quelque temps, surtout lorsqu'on était sensible à l'épopée hospitalière, dans la croyance qu'on participait à quelque grand œuvre par ce travail ennuyeux au possible : remplir des formulaires, qu'une voix aigrie par téléphone gueulait de compléter fissa, quand elles avaient été oubliées ou parce qu'encore une fois les externes du service du Pr X ne faisaient pas correctement leur boulot et qu'on le signalerait au patron, à la surveillante, à je ne sais qui, menace qui avait la prétention de sous-entendre que notre avenir était en jeu, que notre inconscience déontologique nous accusait déjà de manquer à notre métier, que nous étions à l'évidence en passe de devenir, comme presque tous, de mauvais médecins.

Le temps des épopées était révolu. »
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Dans Hypercommun, Patrick Autréaux avec Stéphanie Lemaire
(un entretien initialement publié dans le blog de association Fièr.e.s et Queer de l'Aisne)

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"Taking Stock : on Ferdinando Camon" (in World Literature Today, University of Oklahoma, USA)
(initialement publié en français dans la revue Europe, en janvier 2023)
Translated by Tobias Ryan

worldliteraturetoday.org/blog/essay/t...
Taking Stock: On Ferdinando Camon, by Patrick Autréaux
French writer Patrick Autréaux traces the influence of Italian poet, novelist, and critic Ferdinando Camon on his own work.
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