Avant la guerre, et jusqu'en 1969-1970, c'est un immeuble de taille modeste qui occupe le site. Après cette date, c'est un bâtiment de six lucarnes, s'alignant sur son voisin qui sort de terre.
Bluffant n'est-ce pas ? 🙂

Il s'agit ici d'un bâti d'accompagnement procédural qui a l'avantage de boucher les perspectives pour les besoin de plans de qualité, et ainsi éviter les impressions de vide dans le paysage.

Patience, nous vous dévoilerons bientôt de magnifiques nouveaux rendus😉

Mais nous ne voulons pas trop en dévoiler 😉
Comme vous pouvez le constater, c'est surtout le sud du quartier Saint-Jean qui est le plus avancé. Les longues barres d'habitations toutes reproduites selon un même modèle sont provisoires.

La maison du 108 rue Saint-Pierre est détruite en 1955. Sur cette photographie, elle est facilement identifiable par son pignon saturé de réclames à l'angle de la rue Demolombe.

Recouvert certes, mais cette partie de la cité normande reste encore insalubre à la veille de la guerre, tant est si bien que la rue des Teinturiers était parfois appelée "la rue aux rats".

Exemple avec cet ancien bras de l'Odon (en rouge sur la vue aérienne), jadis entre rue de Geôle et rue des Teinturiers, recouvert au début des années 1930.

L'autre prise de vue permet d'apprécier la rue de Geôle à l'angle de la rue Calibourg. Les traits rouge sur la vue avant destruction indiquent l'alignement du bâti des 2 photographies.

Sa grosse voix va nous manquer, lui qui aurait tant aimé nous aider davantage dans notre projet.

Toutes nos pensées vont vers ses proches et sa famille

Une fois les nuages dissipés, nous aimions nous retrouver autour de notre passion commune : la Ville de Caen. Nous échangions sur nos dernières découvertes, conversions sur un commerce disparu, aimions disserter sur l'évolution de la ville de l'avant-guerre jusqu'à aujourd'hui.

Jamais il ne manquait nos conférences, et sa présence était acquise pour chacune de nos AG.
Son fonds documentaire, très riche, nous était toujours ouvert.
Bien sûr, il y a parfois eu un peu de friture sur la ligne, mais qui n'en a pas connu avec François ?

Dans l'alignement du poteau du panier de basket se confond une maison néo-normande avec niveau supérieur à pans de bois. Cette maison est dessinée en 1937 par l'architecte local Henri Yvetot. Elle est définitivement terminée en 1941, mais uniquement pour quelques détails.

Cette restitution est volontairement présentée sans arbre pour découvrir l'ensemble du bâti qui composait cette partie de la ville.

DA, modélisation, technique, lighting et textures : Axel Tillier

Proposition de rendu et comparaison avec une CP ancienne (collection G.Pigache)