Le réalisateur et concepteur de jeux vidéo Hideo Kojima, connu pour Metal Gear Solid et Death Stranding, a présenté un nouveau teaser pour son mystérieux projet horrifique OD, sur Xbox Game Studios.

C'est un film que certains festivaliers chanceux ont pu découvrir à Cannes dans la section ACID et qui y a fait sensation : projeté ce samedi dans le cadre du Festival Chéries-Chéris, Drunken Noodles, du réalisateur argentin Lucio Castro, mérite toute votre attention. C'est son troisième long métrage

Si le twist surprend bel et bien, le résultat a toutes les peines du monde à intéresser le spectateur devant le spectacle poussif de ce piège se refermant sur son protagoniste.

Pas de doute, nous sommes dans un film-dossier méticuleusement agencé, uniquement conduit par une volonté d’auscultation rigoureuse des faits (ce dont viennent attester de très nombreuses scènes d’interrogatoires - une figure de style de plus en plus mollienne - dépouillées de toute musique et de sound design), comme si le film avait à cœur de ne pas trop laisser entrer les émotions.

La chanteuse Charli XCX s'oriente vers le cinéma et a déjà tourné dans sept longs métrages, dont aucun n'est encore sorti, a-t-on appris, dont I want your sex de Gregg Araki. L'artiste, connue pour ses succès pop, sera bientôt à l'affiche de The Moment produit par A24 et réalisé par Aidan Zamiri, dont la bande-annonce vient d'être dévoilée et a des allures de In bed with Charli XCX. Le film, basé sur une idée originale de la chanteuse, est annoncé pour le 30 janvier prochain aux États-Unis.

La réalisatrice Arkasha Stevenson, remarquée l'an passé pour son premier long-métrage La Malédiction : L'Origine, s'apprête à diriger un nouveau projet d'horreur pour A24. Selon les premières informations, ce second film réunira Josh Hutcherson Caleb Landry Jones, Frank Dillane et Whitmer Thomas. Arkasha Stevenson assurera la réalisation sur la base d'un scénario coécrit avec Tim Smith, avec qui elle avait déjà collaboré sur son précédent film. Si le titre du projet demeure inconnu, l'intrigue se concentrerait sur un enterrement de vie de garçon qui bascule dans l'épouvante. La production sera assurée par la société Square Peg de Lars Knudsen et du réalisateur Ari Aster, ce dernier officiant également en tant que producteur exécutif.

Longtemps considéré comme une œuvre maudite après un échec critique retentissant lors de sa sortie initiale en 1987, The Red Spectacles s'offre une résurrection inespérée.

Le réalisateur philippin Lav Diaz a présenté son dernier film, Magellan, au dernier Festival de Cannes. Un biopic historique mettant en vedette la star internationale Gael García Bernal dans le rôle du célèbre explorateur. Avec ses 160 minutes, le film est notablement plus court et plus accessible que les précédentes œuvres monumentales de Diaz. Tourné en couleurs saturées, il conserve l'esprit contemplatif du "slow cinema" cher au cinéaste. Loin d'être une fresque biographique romancée, "Magellan" adopte une perspective post-coloniale sans concession, démantelant violemment l'héritage mythifié du navigateur portugais. Le film sort le 31 décembre 2025, parfait avant le réveillon.

Le réalisateur espagnol Eduardo Casanova (La Piedad), qui nous a raconté son parcours en long en large et en travers dans une interview déjà culte, a réalisé sa première mini-série, Silence, tournée en 16 mm. Le projet réinvente le mythe du vampire pour aborder l'identité queer, la stigmatisation liée au VIH et le silence social. Attention les yeux.

Le film de science-fiction et comédie noire horrifique The A-Frame donne des nouvelles du réalisateur très indépendants et très chaos Calvin Lee Reeder, qui a commencé par des spécimens comme on n'en voit que chez nos copains de L'étrange festival (The oregonian en 2011). Le long-métrage, entre satire et body-horror, suit un physicien quantique qui ouvre accidentellement un portail vers un univers subatomique, découvrant au passage un traitement radical contre le cancer. Ce pourrait bien être le film le plus accessible du réalisateur.

Avec ses films, Eugène Green a inventé un langage qui lui est propre, et remet en question tellement de conventions qu’il faut un certain temps pour s’y adapter. Sa façon de filmer les personnages face caméra pour capter l’intensité de leur regard est parfois efficace, mais souvent déstabilisante. Sur le fond, ses convictions traditionalistes ne seront pas du goût de tout le monde, mais il les affirme avec un humour espiègle et serein qu’on peut apprécier tout en gardant ses distances. Son dernier film en date, L’arbre de la connaissance, n’échappe pas à la règle.