Bien sûr, on peut discuter de la loi et se demander si les juges devraient pouvoir décider de l’inéligibilité. Mais vous pensez vraiment que c’est le sujet actuellement, dans le contexte ? Je partage l’avis de Marc-Antoine, il y a quelque chose de toxique à faire de telles insinuations tout en s’en

Se permettre une telle irresponsabilité.

De ceux qui dénoncent le gouvernement des juges au nom d’une vision plébiscitaire et élective de la démocratie. Je ne crois pas qu’en politique il faille dire ce qu’on pense, sans réfléchir au contexte et aux effets de son discours : des hommes et femmes politiques ayant un tel écho ne peuvent

Je ne suis pas du tout d’accord. C’est un problème de se positionner sur une telle ligne de front, dans le contexte actuel où les institutions démocratiques - celles qui refusent le pouvoir arbitraire et la concentration du pouvoir - sont si menacées. C’est effarant de voir JLM rejoindre le chœur

Qui y voit une « violation des normes démocratiques »… ça, avec par ailleurs en tête ses déclarations sur la sacralité des élus en 2018 (au moment de l’affaire des perquisitions), ça interroge sur sa conception de la démocratie

Je comprends ce que vous dites mais je pense que le problème de sa déclaration est un peu différent : en affirmant que la démocratie a été malmenée, JLM fait écho aux dénonciations du « gouvernement des juges » qui ont été faites par Bardella, par Ciotti, et même par le porte-parole du Kremlin

Pardon pour la coquille
@GeorgesGauvain

@Georges Gauguin, point 3): ce n’est pas le problème. Il dit que dans une démocratie, la décision de destituer un élu devrait revenir au peuple. Or la démocratie suppose aussi un principe comme la règle de droit, garantie par des juridictions indépendantes de la souveraineté populaires

Et puis quelle conception bien pauvre de la démocratie, réduite à sa fonction électorale acclamative ou destitutive. Gare aux pulsions césaristes de certains « leaders » !

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