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Curation de contenu en entomologie liée à la plateforme Scoopit ➡️ https://www.scoop.it/u/bernadette-cassel #arthropods #science #biology #ecology #biodiversity #education #nature #environment #edusky #insects 📸 Haute-Loire (France)
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« Il ne suffit pas de planter beaucoup d’arbres. Il faut planter les bons arbres, diversifiés, adaptés aux écosystèmes », affirme Emily Pappo, première autrice de l’étude.
Marché carbone : planter des arbres ne compense pas la perte d’arbres anciens | Cirad
Une nouvelle analyse mondiale révèle une lacune importante dans les initiatives visant à promouvoir le café durable et la capture de carbone. Ces programmes encouragent la plantation de nouveaux arbres, mais ne récompensent pas la préservation des arbres d'ombrage matures dans les exploitations agroforestières existantes, malgré leur potentiel de stockage de carbone bien supérieur.   20 août 2025   [...] Biodiversité et climat : même combat L’étude, menée en collaboration avec The Nature Conservancy et le Cirad, révèle aussi que les efforts centrés sur la séquestration du carbone ne garantissent aucun bénéfice pour la biodiversité. Planter des arbres à croissance rapide maximise le carbone, mais c’est la diversité des espèces qui favorise la faune.   « Il ne suffit pas de planter beaucoup d’arbres. Il faut planter les bons arbres, diversifiés, adaptés aux écosystèmes », affirme Emily Pappo, première autrice de l’étude. Les fermes certifiées Bird Friendly (label du Smithsonian) montrent que des plantations diversifiées hébergent jusqu’à quatre fois plus d’espèces d’oiseaux que les monocultures. Ce label reste à ce jour l’un des seuls à valoriser la protection de la biodiversité et à offrir des retombées économiques concrètes aux producteurs." (...)   Carbon payment strategies in coffee agroforests shape climate and biodiversity outcomes | Communications Earth & Environment, 19.08.2025 https://www.nature.com/articles/s43247-025-02574-w   Image : La canopée des plantations de café cultivées à l'ombre contribue à atténuer les effets du changement climatique en réduisant la température au sol et en maintenant le niveau d'humidité. Crédit : Smithsonian’s Institute
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Des résultats d'étude chez les chimpanzés suggèrent que l'application d'insectes est plus répandue que ce qui est actuellement documenté et fournissent une base pour étudier son acquisition, sa dynamique sociale et sa pertinence potentielle pour l'évolution des comportements médicaux humains.
Voyage extraordinaire chez les animaux médecins
Comportement inné ou apprentissage social ? Du chimpanzé à la fourmi, en passant par les abeilles, de nombreuses espèces ont développé une aptitude au soin. Une automédication qui leur permet de traiter des maux variés : indigestions, parasites, blessures…   Par Nathaniel Herzberg Publié aujourd’hui à 18h00   ------ ndé étude récente   Insect applications to open wounds by chimpanzees in the wild: first insights from East African chimpanzees | Scientific Reports, 25.08.2025 https://www.nature.com/articles/s41598-025-16582-5   traduction   Entre novembre 2021 et juillet 2022, nous avons observé six individus (trois mâles, trois femelles) appliquer des insectes volants sur leurs propres blessures (N = 5) et, dans un cas, sur la blessure d'un congénère. Ces observations démontrent un schéma séquentiel généralement cohérent dans l'application d'insectes chez les chimpanzés de l'Est et du Centre. Bien que l'étendue et la fonction médicinale potentielle de ce comportement restent floues, nous proposons trois hypothèses pour éclairer les recherches futures, en nous concentrant sur la sélectivité des insectes, la transmission sociale et la prosocialité. En conclusion, les résultats suggèrent que l'application d'insectes est plus répandue que ce qui est actuellement documenté et fournissent une base pour étudier son acquisition, sa dynamique sociale et sa pertinence potentielle pour l'évolution des comportements médicaux humains.   Traduit avec DeepL.com (version gratuite)   image : An adolescent female, Fricka, applied a flying insect to a wound on her inner right thigh. The wound is indicated by the white square, and the insect, visible as a blue-coloured object between her thumbs, is shown in the zoomed-in view within the white-bordered square in the top-right corner.
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Une loupe binoculaire offrant un grossissement de 20× à 40× convient parfaitement pour observer les structures externes complètes. Pour les détails plus fins comme les pièces buccales ou les soies sensorielles, un microscope optique standard avec un grossissement de 100× à 400× devient nécessaire.
Observer un insecte au microscope : ce que je n’avais jamais vu en grandissant
La première fois que j’ai observé un insecte au microscope, j’ai été littéralement stupéfait. Ce moment reste gravé dans ma mémoire comme une révélation scientifique. Nous travaillons quotidiennement avec ces instruments dans nos laboratoires, mais rien ne remplace cette première découverte, ce sentiment d’émerveillement face à un monde invisible qui se dévoile soudainement.   Grenoble cognition mai 3, 2025 Eric Education   "... En 1665, Robert Hooke publiait « Micrographia », le premier ouvrage illustré de dessins d’observations microscopiques, incluant sa célèbre puce agrandie. Ce travail pionnier a ouvert la voie à notre compréhension moderne de l’anatomie des insectes.   Sous le microscope, les ailes d’insectes révèlent des détails fascinants. Les écailles colorées des papillons, disposées comme des tuiles sur un toit, nous permettent de comprendre les mécanismes de coloration structurelle qui produisent ces teintes iridescentes sans pigments. Nous sommes toujours émerveillés par ce phénomène optique que l’industrie tente de reproduire pour créer des couleurs sans produits chimiques. Techniques d’observation microscopique pour analyser l’anatomie des insectes Pour observer efficacement les insectes, différentes techniques s’offrent à vous en fonction de votre équipement et de vos objectifs. Voici les principales approches que nous utilisons dans notre laboratoire: Observation directe sans préparation – idéale pour les structures externes comme les pattes ou les ailes Préparation sur lame avec glycérine – parfaite pour l’observation des détails fins Microscopie à fluorescence – révèle des structures invisibles autrement Microscopie électronique à balayage – pour les détails ultrastructuraux à très fort grossissement   Le choix du grossissement est crucial. Un microscope stéréoscopique (ou loupe binoculaire) offrant un grossissement de 20× à 40× convient parfaitement pour observer les structures externes complètes. Pour les détails plus fins comme les pièces buccales ou les soies sensorielles, un microscope optique standard avec un grossissement de 100× à 400× devient nécessaire." (...)  
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Les intoxications étaient observées principalement dans le Rhône, l’Isère et en Haute-Savoie, en Haute-Garonne, dans les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes, suivis des régions Nouvelle-Aquitaine (surtout en Gironde) et Grand-Est (surtout dans le Bas-Rhin), puis des autres régions.
Rapport relatif à la surveillance saisonnière des intoxications accidentelles par des champignons 
Répartition géographique (en nombre de cas à gauche et en incidence pour 10.000 habitants à droite) des cas d’intoxication dans un contexte alimentaire rapportés aux CAP entre le 1er juillet et le 31 décembre 2024 (n = 1.320, source : SICAP). Les points noirs représentent la localisation des CAP.   L’arrivée de l’automne marque le début de la saison de la cueillette des champignons. Cependant, les intoxications restent toujours aussi nombreuses et sont parfois sévères. Entre troubles digestifs, complications rénales ou atteintes hépatiques graves, les conséquences d’une mauvaise identification ou préparation des champignons sauvages ne sont pas anodines. L’Anses rappelle les bons réflexes à adopter. En savoir plus Consulter le rapport relatif à la surveillance saisonnière des intoxications accidentelles par des champignons - Bilan des cas enregistrés par les Centres antipoison entre le 1er juillet 2024 et le 31 décembre 2024   Si toutes les régions étaient représentées, les intoxications étaient observées plus particulièrement en Auvergne-Rhône-Alpes (18,6 %, principalement dans le Rhône, l’Isère et en Haute-Savoie), en Occitanie (16,1 %, principalement en Haute-Garonne) et en Provence-Alpes-Côte d’Azur (14 %, principalement dans les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes) suivies des régions Nouvelle-Aquitaine (10,7 %, principalement en Gironde) et Grand-Est (9,3 %, principalement dans le Bas-Rhin).
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Les causes principales d’intoxication :
- Confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique
- Mauvaise conservation des champignons
- Consommation de spécimens en mauvais état
- Consommation de champignons insuffisamment cuits ou en trop grande quantité
(infographie de l’ANSES à télécharger)
Champignons, appel à vigilance pour l’automne 2025
Une tendance à l’augmentation est toujours observée en septembre avec un pic en octobre, une vigilance accrue et une information du public sont donc nécessaires à cette période.   Recommandations de l’ANSES à rappeler aux cueilleurs (2025)   Avant la cueillette de champignons :   Prévoir un panier en osier, une caisse ou un carton pour déposer ses champignons. Surtout, n’utilisez jamais de sacs en plastique, ils accélèrent le pourrissement. Votre contenant doit être suffisamment grand pour séparer les différentes espèces et ainsi éviter le mélange de morceaux de champignons vénéneux avec des champignons comestibles. Choisir un lieu de cueillette loin des sites pollués : bords de route, aires industrielles, décharges, pâturages, car les champignons absorbent les polluants auxquels ils sont exposés. Se renseigner sur les structures qui peuvent aider à identifier une cueillette en cas de doute : certains pharmaciens ou les associations de mycologie de votre région.   Pendant la cueillette de champignons :   Ne ramasser que les champignons que vous connaissez parfaitement : certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles. Attention, des champignons vénéneux peuvent pousser à l’endroit où vous avez cueilli des champignons comestibles une autre année. Au moindre doute sur l’état ou l’identification d’un des champignons récoltés, ne pas consommer la récolte avant de l’avoir fait contrôler par un pharmacien ou une association de mycologie. Cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon (pied et chapeau) afin d’en permettre l’identification. Éviter de ramasser les jeunes spécimens qui n'ont pas fini de se former, ce qui favorise les confusions, et les vieux spécimens qui risquent d'être abîmés ou colonisés par des vers ou des insectes.   Après la cueillette de champignons :   Se laver les mains soigneusement. Prendre une photo de votre récolte avant la cuisson : elle sera utile en cas d’intoxication pour décider du traitement adéquat. Conserver les champignons en évitant tout contact avec d’autres aliments au réfrigérateur (maxi 4°C) et les consommer dans les 2 jours après la cueillette. Ne jamais consommer les champignons crus et cuire chaque espèce séparément et suffisamment : 20 à 30 minutes à la poêle ou 15 minutes à l'eau bouillante avec rejet de l’eau de cuisson. Cela détruit parasites et bactéries, et rend certaines espèces comestibles (shiitake, morilles, certains bolets). Consommer les champignons en quantité raisonnable, soit 150 à 200 grammes par adulte et par semaine. Ne jamais proposer de champignons cueillis à de jeunes enfants (haut risque de déshydratation et de décès en cas d’intoxication). Ne pas consommer de champignon identifié au moyen d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone, en raison du risque élevé d’erreur. Ne pas consommer de champignons commercialisés par des non professionnels « à la sauvette ».   En cas d’intoxication   Le délai d’apparition des symptômes est variable : quelques heures après la consommation la plupart du temps, mais il peut être plus long (> 12h). L’état de la personne intoxiquée peut s’aggraver rapidement.    En cas de symptômes (diarrhées, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue…), noter : Les heures du ou des derniers repas L’heure de survenue des premiers signes Conserver les restes de la cueillette pour identification. Appeler immédiatement un Centre antipoison en mentionnant la consommation Numéro d'urgence national des Centres Antipoison (ORFILA) : 01 45 42 59 59 Numéros d’urgence Nancy (Grand Est) : 24/24 – 7/7 03 83 22 50 50 En cas de détresse vitale (perte de connaissance, détresse respiratoire…) : appeler le 15 ou le 112.   Une infographie de l’ANSES est téléchargeable  > Télécharger l'infographie
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Plus de 500 intoxications liées à la cueillette et à la consommation de champignons ont été recensées par les centres antipoison de France depuis le 1er juillet dernier. Un pic est attendu en octobre. Il convient d'éviter les applications, qui présentent un "risque élevé d'erreur" selon l'Anses.
"Certains ramassent n'importe quoi" : quand la cueillette des champignons vire à l'intoxication
[VIDÉO] ▶️ La cueillette des champignons attire du monde dans les forêts françaises à l'automne. Cette pratique populaire, qui bat son plein en octobre, n'est pourtant pas sans risque. Plus de 500 intoxications liées à la consommation de champignons ont déjà été recensées par les Centres antipoison de France depuis le 1er juillet dernier.   par Julien CHABROUT Publié hier à 11h14   [...]   Des rosés-des-prés ? Non, un agaric toxique "Sur les différents groupes Facebook, de nombreux chercheurs postent les photos de leurs cueillettes. Si la plupart des cueilleurs demandent des identifications aux spécialistes, d'autres, en revanche, disent être sûrs des espèces qu'ils ont ramassées… même quand ils ont tort et qu'elles ne sont pas comestibles.   Certains confondent ainsi l'agaric champêtre (agaricus campestris) avec l'agaric jaunissant (agaricus xanthodermus), une espèce toxique. "C'est la médaille d'or des confusions, on peut avoir jusqu'à cinq cas d'intoxication par jour", témoigne Alain Champagne, également membre de la Mycoliste, un réseau permettant de mettre en relation les Centres antipoison français avec des mycologues. "Pourtant, quand on fait cuire l'agaric jaunissant, il dégage une odeur désagréable, c'est une alerte", dit-il. Même si l'intoxication, un syndrome résinoïdien pour cette espèce, n'est en général pas grave, elle peut tout de même entraîner des vomissements et des diarrhées.    D'autres confusions peuvent également avoir des conséquences, comme la chanterelle en tube (cantharellus tubaeformis), comestible, avec la léotie lubrique (leotia lubrica), toxique, deux espèces qui se ressemblent, particulièrement à l'état jeune, et qui, souvent, poussent à la même période… et à quelques centimètres près. De même, certains croient avoir cueilli une coulemelle, la lépiote élevée (macrolepiota procera) comestible quand, en réalité, il s'agit d'une autre lépiote, comme la lépiote des jardins ou lépiote vénéneuse (chlorophyllum brunneum), toxique." (...)
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Au lieu de se dupliquer, ses chromosomes se divisent, remodelant son génome de manière surprenante. Ils auraient ainsi traversé plusieurs centaines d’épisodes de fragmentation. Cette découverte apporte un éclairage sur l'évolution, la conservation et même la recherche sur le cancer.
Avec cet étrange mécanisme évolutif, l’Azuré de l’Atlas cache un énorme secret génétique
Polyommatus atlantica vient de s'adjuger le record du nombre de chromosomes dans le règne animal. Cette particularité pourrait un jour nous offrir de nouvelles stratégies de lutte contre le cancer.   Ce petit papillon cache un énorme secret génétique - Science Par Antoine Gautherie le 11 septembre 2025 à 17h02   "... Certes, ce n’est pas un record absolu pour tous les êtres vivants; certains organismes, notamment des plantes, boxent encore dans une catégorie différente. La petite fougère Ophioglossum reticulatum, par exemple, en compte pas moins de 720 paires. Mais cette dernière est un organisme décaploïde, c’est-à-dire que chaque cellule contient 10 copies de son patrimoine génétique.   Les chromosomes de l’Azuré de l’Atlas, en revanche, existent sous forme de paires, ce qui en fait une espèce diploïde comme la majorité des autres animaux connus. Dans cette catégorie, ce papillon n’a absolument aucun concurrent. Pour référence, les humains disposent de 23 paires de chromosomes. Les plus proches concurrents de l’Azuré, à savoir le papillon Agrodiaetus et le crabe royal du Kamtchatka, sont loin derrière avec 134 et 104 paires de chromosomes, respectivement. Un étrange mécanisme évolutif Selon les auteurs, affiliés à l’institut Wellcome Sanger au Royaume-Uni et à l’Institut de biologie de l’évolution à Barcelone, ce nombre record résulte d’un mécanisme évolutif extrême et encore relativement mystérieux.   Ils suspectent que les chromosomes non-sexuels de Polyommatus atlantica auraient traversé plusieurs centaines d’épisodes de fragmentation. En l’espace de trois millions d’années seulement — un délai relativement court à l’échelle de l’évolution — leur nombre serait passé de 24 à 229 paires." (...)   Image : Graphical abstract Wright et al., Current Biology, 2025  
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Ce minuscule papillon possède le plus grand nombre de chromosomes de tous les animaux sur Terre. Il s'agit de Polyommatus atlantica, l'Azuré de l'Atlas. Bien que remarquable sur le plan génétique, cette espèce est de plus en plus menacée par le changement climatique et l'impact humain.
This tiny butterfly has the most chromosomes of any animal on Earth
Scientists have confirmed that the Atlas blue butterfly carries the most chromosomes of any animal, with 229 pairs. Unlike duplication, its chromosomes split apart, reshaping its genome in surprising ways. This discovery sheds light on evolution, conservation, and even cancer research.   Image : Photograph of the Atlas blue butterfly, taken by Roger Vila, senior author on this paper. Credit: Dr Roger Vila / The Institute of Evolutionary Biology   ------ ndé traducdtion   Ce minuscule papillon possède le plus grand nombre de chromosomes de tous les animaux sur Terre Bien que remarquable sur le plan génétique, cette espèce est de plus en plus menacée par le changement climatique et l'impact humain.   Date : 29 septembre 2025   Source : Wellcome Trust Sanger Institute   Résumé : Les scientifiques ont confirmé que le papillon bleu Atlas possède le plus grand nombre de chromosomes de tous les animaux, avec 229 paires. Au lieu de se dupliquer, ses chromosomes se divisent, remodelant son génome de manière surprenante. Cette découverte apporte un éclairage sur l'évolution, la conservation et même la recherche sur le cancer.   ------ L'étude   Constraints on chromosome evolution revealed by the 229 chromosome pairs of the Atlas blue butterfly: Current Biology, 10.09.2025 https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(25)01098-X  
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La guêpe mexicaine produit et consomme du miel comme une abeille, mais lorsqu'elle recherche des protéines, au lieu du pollen, elle se nourrit d'autres insectes. Une nouvelle étude révèle que son microbiome intestinal ressemble davantage à celui des abeilles qu'à celui des guêpes.
Honey wasps differ from other wasps in possessing large gut communities dominated by host-restricted bacteria
Honey wasps differ from other wasps in possessing large gut communities dominated by host-restricted bacteria   Authors: Jo-anne C. Holley, Alexia N. Martin, Anna T. Pham, Jennifer Schlauch, Nancy A. Moran   Host-Microbial Interactions Research Article 3 October 2025    Image : Specimen images and collecting locations. (A) Mexican honey wasp, B. mellifica, (B) common paper wasp, Polistes exclamans. Specimens have their guts removed to show the internal structures of the midgut, ileum, and hindgut. The bottom section of the images was cut and rotated to orient the midguts to the right and sting to the left. (C) Map of Texas showing the collecting sites of honey wasps, Polistes paper wasps and solitary wasps, and honey bees.   ------ ndé traduction   Les guêpes à miel se nourrissent et stockent du miel, mais, contrairement aux abeilles, elles se nourrissent d'autres insectes comme source de protéines et ne consomment pas de pollen. La guêpe mexicaine (Brachygastra mellifica) constitue une souche particulière de guêpes mellifères au sein du groupe des hyménoptères sociaux.   Les insectes sociaux se nourrissant de miel, tels que les abeilles mellifères et les bourdons, ont conservé des communautés bactériennes intestinales qui se transmettent entre les membres d'une même colonie. Ces bactéries sont bénéfiques pour leurs hôtes, car elles les protègent contre les agents pathogènes et contribuent potentiellement à la digestion du pollen.   Les communautés bactériennes des guêpes sont moins étudiées. Alors que la plupart des guêpes sont carnivores et consomment du nectar, les guêpes à miel (Brachygastra spp.) stockent et mangent du miel. Nous nous intéressons ici aux conséquences de ce changement alimentaire sur le microbiome intestinal.   À partir de collections de guêpes à miel mexicaines et d'autres guêpes coexistantes prélevées sur le terrain, nous avons découvert que les guêpes à miel possèdent des communautés bactériennes intestinales distinctes. Celles-ci comprennent plusieurs bactéries étroitement apparentées à celles des bourdons, ce qui suggère qu'elles ont été acquises par changement d'hôte.   Les guêpes solitaires et les guêpes sociales qui ne produisent pas de miel ont des communautés intestinales plus petites, dominées par des bactéries environnementales, ce qui suggère que l'alimentation au miel a façonné les communautés bactériennes intestinales des guêpes à miel.   Traduit d'après DeepL.com (version gratuite)   ------ via Post de @texasscience.bsky.social — Bluesky, 03.10.2025 https://bsky.app/profile/texasscience.bsky.social/post/3m2ccplf2lc2r  
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Pour aider les gens à maintenir le lien avec la nature et à comprendre la valeur des spécimens d'histoire naturelle, le projet Museums in Miniature fournit un tiroir de spécimens d'insectes courants destinés à être exposés dans les écoles, les bibliothèques et autres établissements d'enseignement.
From trash to teacher: utilizing unlabeled, unsealed, and unprocessed specimens for community engagement
Members of our society are currently spending an increasing amount of time engaging in virtual (digital) experiences and less time engaging in reality, including nature. It is imperative that people maintain a connection to the natural world and understand the value of natural history specimens. To facilitate that goal, the Museums in Miniature (MiM) project provides a drawer of curated local insect specimens for display in schools, libraries, and other educational institutions.   From trash to teacher: utilizing unlabeled, unsealed, and unprocessed specimens for community engagement   Patricia L. S. Wooden, Nikolai K. Artley, Caitlin M. Silva, Michael L. Ferro   Natural History Collections and Museomics 01 Jul 2025   ------ ndé traduction   Les membres de notre société passent actuellement de plus en plus de temps à s’engager dans des expériences virtuelles (numériques) et moins de temps à s’engager dans la réalité, y compris la nature. Il est impératif que les gens maintiennent un lien avec le monde naturel et comprennent la valeur des spécimens d'histoire naturelle.   Pour atteindre cet objectif, le projet Museums in Miniature (MiM) fournit un tiroir de spécimens d'insectes locaux organisés pour l'exposition dans les écoles, les bibliothèques et d'autres établissements d'enseignement. Les spécimens de taxons abondants, ou d'autres dont les données sont manquantes ou encore certains qui ne conviennent pas à la recherche, sont utilisés comme « spécimens ambassadeurs » dans ces tiroirs.   Les tiroirs fournissent ainsi des exemples réels de pollinisateurs, de ravageurs, d'espèces envahissantes et d'insectes beaux et complexes. De plus, les fiches d'information et autres ressources sur les spécimens et l'entomologie en général sont fournies sous forme de copies numériques et papier. Les musées en miniature ont été inspirés par les difficultés de sensibilisation des musées vécues pendant la pandémie de COVID-19, lorsque les programmes étaient entièrement virtuels.   Les premiers tiroirs MiM ont été créés en 2022 à l'Université Clemson et utilisés exclusivement en Caroline du Sud, mais depuis lors, le programme s'est étendu pour englober l'ensemble du Sud-Est. Grâce à des partenariats avec d’autres collections d’histoire naturelle, des fournisseurs et des bénévoles, nous visons à élargir la couverture et peut-être même à adapter le modèle MiM à des disciplines au-delà de l’entomologie.
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Le groupe franco-autrichien basé à Nantes a déclaré que "95% des 254 adultes en bonne santé participant encore à un essai sur Ixchiq ont conservé des titres d'anticorps neutralisants supérieurs au seuil de séropositivité quatre ans après une seule injection du vaccin"
Vaccin contre le Chikungunya : Valneva annonce une protection persistante de 4 ans après une seule dose
Le groupe Valneva a communiqué des résultats concluants sur la protection contre le chikungunya. Il certifie qu'une seule dose de son vaccin Ixchiq assure des anticorps suffisants pendant 4 ans.   par Guillaume CROS Publié le 30 septembre 2025 à 13h59, mis à jour le 30 septembre 2025 à 15h00 [VIDÉO] ▶️   "C'est une nouvelle encourageante dans la lutte contre le chikungunya. Le groupe pharmaceutique Valneva a publié un communiqué, ce mardi 30 septembre, affichant des résultats positifs de leur vaccin Ixchiq contre la maladie transmise par le moustique tigre. Il apporterait un niveau d'anticorps efficace pendant 4 ans après une seule dose. À l'appui, le groupe franco-autrichien basé à Nantes a déclaré que "95% des 254 adultes en bonne santé participant encore à un essai sur Ixchiq ont conservé des titres d'anticorps neutralisants supérieurs au seuil de séropositivité quatre ans après une seule injection du vaccin".   [...]   Des données rassurantes pour le groupe pharmaceutique après de longs mois tumultueux. Les États-Unis ont suspendu la licence du vaccin Ixchiq en août dernier, à la suite d'effets indésirables graves provoqués sur 4 patients. La France et l'Union européenne avaient suspendu le vaccin pour les personnes âgées de plus de 65 ans, étant les cas les plus à risque. En début d'année, au moins une personne est décédée sur l'île de la Réunion en pleine épidémie de chikungunya." (...)   ------ Précédemment   Chikungunya : le vaccin Ixchiq suspendu aux Etats-Unis après de nouveaux effets indésirables - Le Monde avec AFP - Publié le 25 août 2025 à 10h43, modifié le 25 août 2025 à 11h51  https://www.lemonde.fr/sante/article/2025/08/25/chikungunya-le-vaccin-ixchiq-suspendu-aux-etats-unis-apres-de-nouveaux-effets-indesirables_6634866_1651302.html  
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Pourquoi on rêve d’insectes ? Que cache ce type de rêve d’après Sigmund Freud et Carl Gustav Jung, deux grandes figures de la psychanalyse ?
Entretien avec Vincent Joly, psychologue clinicien depuis 10 ans en CMPP (Centre médico-psycho-pédagogique) et enseignant à l’Université Paris V
Rêver d’insectes : qu’est-ce que ça veut dire ?
Rêver d’abeilles, de fourmis ou encore d’araignées… Ces rêves peuvent intriguer, voire inquiéter. Que signifient-ils exactement ? On fait le point avec Vincent Joly, psychologue clinicien.   Publié le 28 sept. 2025 par Manon Duran   [...] Les rêves, de l’Antiquité aux neurosciences "Les rêves ont toujours intrigué et questionné. Dans l’Antiquité, ils étaient perçus comme des messages venus des dieux ou de l’au-delà, porteurs de présages et de bons conseils.   Ils ont pris une tout autre signification avec l’avènement de la psychanalyse au XXᵉ siècle. Pour Sigmund Freud, les rêves étaient l’expression de désirs inconscients et refoulés. Pour Carl Jung, ils étaient plutôt des symboles universels liés à l’évolution intérieure et à l’inconscient collectif.   « Aujourd’hui, chaque école de pensée a sa façon d’aborder les rêves. Ils sont essentiels pour certains thérapeutes, et tout à fait secondaires pour d’autres… À l’exception des rêves traumatiques dont tous les psychologues soulignent l’importance », précise Vincent Joly.   Du côté des neurosciences, les rêves ont longtemps été considérés comme de simples « déchets » neuronaux sans fonction particulière. Mais les recherches récentes ont bouleversé cette vision. On sait désormais qu’ils participent à la digestion des émotions, qu’ils aident à la consolidation de la mémoire et qu’ils jouent un rôle dans l’intégration des expériences, en particulier dans le cadre du trouble du stress post-traumatique (TSPT)." (...)   Entretien avec Vincent Joly, psychologue clinicien depuis 10 ans en CMPP (Centre médico-psycho-pédagogique) et enseignant à l’Université Paris V    
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Les termites Odontotermes obesus cultivent et se nourrissent de champignons Termitomyces (points blancs). Pour protéger leurs cultures, ils mettent en place une véritable startégie de biocontrôle, un « type de technique agricole à base de bactérie symbiotique » déjà connu chez les fourmis attines.
Les termites, en bons jardiniers, utilisent des pesticides (bio, bien sûr) pour protéger leur récolte
CHRONIQUE. Face aux attaques de champignons, les insectes nettoient et isolent les parcelles touchées puis les désinfectent grâce à des bactéries qu’ils hébergent dans leur organisme.   Nathaniel Herzberg Publié le 28 septembre 2025 à 06h00   Extrait :    Les chercheurs vont dorénavant tenter de déchiffrer les mécanismes biochimiques à l’œuvre. « Peut-être trouverons-nous des composés utiles pour les paysans et les médecins », espère Rhitoban Ray Choudhury. En attendant, il savoure « l’élégance et l’efficacité » de la stratégie de « biocontrôle » mise en place par les termites. « Ce type de technique agricole à base de bactérie symbiotique était bien connu chez les fourmis attines, observe Erik Frank, de l’université de Würzburg (Allemagne). Mais retrouver cela, avec quelques variantes, chez les termites, c’est saisissant. » Surprenant ? « C’est toujours le cas quand on découvre quelque chose de nouveau, poursuit-il. Mais, à y regarder de près, fourmis et termites font face aux mêmes contraintes – la promiscuité, la nécessité de protéger les champignons, les attaques de pathogènes… Ils ont trouvé des réponses similaires. » Les scientifiques appellent ça la convergence évolutive.   Image : Les termites « Odontotermes obesus » cultivent et se nourrissent de champignons « Termitomyces » (points blancs). DR ANGSHUMAN ROY CHOUDHURY
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