Cyril
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Littérature, puzzles et mammouths laineux
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Et dans mes diverses listes d’idées cadeau pour moi-même, j’ai ces quatre-là qui me font bien envie (je mets les 4e de couv en alt)
Couverture de L’histoire de Morgen Naked de Glen James Brown aux éditions du Typhon. L’illustration de couverture est parsemée d’objets en couleur qui évoquent un univers médiéval avec du fantastique. Par une nuit d'orage de l'an 1434, l'arrivée d'un étrange musicien perturbe la fête des marchands et des nobles de Durham. Alors qu'ils s'attendaient à ce que le ménestrel Mother Naked s'en tienne à son rang, c'est une tout autre attitude qu'il adopte à mesure des histoires contées. Celles de la famille Payne et de la famille Deepslough, celles des mauvaises récoltes et des rivalités grandissantes, celles d'un spectre et de la peur qu'il sème. Mais eux, ces puissants, qui plus que de raison s'enivrent, quel rôle tiennent-ils dans ces histoires troublantes ? À tambour battant, L’histoire de Mother Naked plonge le lecteur au cœur d’une période historique intensément romanesque. L'enchâssement des rebondissements captivent pour mieux offrir un regard décapant sur les rapports de classe. Représentant d’une nouvelle génération d’auteurs britanniques ayant grandi loin des grandes villes, Glen James Brown perpétue l’esprit caustique et rebelle du nord de l’Angleterre. Après son premier roman remarqué, Ironopolis (prix Millepages 2023 et des lecteurs du festival America 2024), il change d'époque sans rien perdre de sa rage sociale. Couverture de Nom d’un animal d’Antoine Mouton aux éditions La contre-allée. L’illustration représente des silhouettes en puzzle. Pour interroger le mot travail sous toutes ses coutures, Antoine Mouton ne manque pas d’humour. Dans ce texte à la fois critique et poétique, nourri de multiples rencontres à propos de cette activité souvent honnie, il questionne l’absurdité de certaines situations et réactive nos imaginaires. Journal, récit introspectif, enquête, documentaire…, avec Nom d’un animal Antoine Mouton se joue des formes et mêle subtilement le singulier au collectif. Il poursuit dans cet ouvrage une réflexion déjà à l’œuvre dans Chômage monstre (La Contre Allée, 2017, 2020). Couverture de Berceuse pour Octave et Paul d’Arthur Cahn chez Bourgois. La couverture est une peinture paysage de montagne et ds lacs aux couleurs à la fois douces et vives. Le Dolan a eu le prix du roman gay 2025 Paul, un musicien, et Fabien, son compagnon, vivent un bonheur doux avec leur fils adoptif, Octave. Mais un matin, tout bascule : Octave est retrouvé sans vie, victime d'un tragique accident domestique.Alors que Paul tente de survivre à l'insurmontable, son deuil intime est brutalement exposé. Une figure politique détourne le drame pour alimenter un discours de haine contre l'homoparentalité, plongeant Paul et son couple dans une détresse plus profonde encore.Avec une écriture sobre et poignante, Arthur Cahn explore le deuil, l'amour, et la résilience, tout en offrant une réflexion sur l'intime et le politique. Berceuse pour Octave et Paul vise autant à émouvoir qu'à apaiser, trouvant dans les blessures de ses personnages un souffle universel et consolateur. Couverture de La nature à hauteur d'enfants, Socialisations écologiques et genèse des inégalités de Julien Vitores aux éditions La Découverte. La couverture est une photo d’un enfant qui joue au bord d’une mare pleine de lentilles d’eau. Curieux et sensibles, les enfants seraient spontanément attirés par la nature, source infinie d'éveil et de découvertes. C'est oublier un peu vite les déterminants sociaux qui favorisent cette rencontre. Quelle " nature " les enfants s'approprient-ils avec leurs parents ou leurs enseignant.es ? En quoi est-elle pour eux une ressource précieuse dans les premiers apprentissages ? Comment s'en saisissent-ils concrètement ? À partir d'une longue enquête de terrain auprès d'élèves âgés de trois à six ans et de leurs parents en région parisienne et dans une commune rurale du sud de la France, Julien Vitores montre comment les enfants se familiarisent à des usages de la nature très différenciés, selon leurs positions de classe et de genre. On comprend mieux ainsi en quoi acquérir le goût de l'effort en montagne ou le sens de l'observation en scrutant des insectes, apprendre à nommer les animaux ou les considérer comme des personnages, s'enthousiasmer pour la coupe des arbres ou vouloir les câliner peut contribuer à (re)produire des rapports au monde socialement situés. À rebours des discours sur une nature à la portée de tous, l'auteur révèle les logiques de distinction à l'œuvre durant ces premières socialisations écologiques, dont témoignent les observations ethnographiques, mais aussi des jeux et des dessins. Sans nier l'intérêt de ces apprentissages et de la sensibilisation à l'environnement, il invite à tenir compte des inégalités sociales dès la petite enfance, afin d'envisager la nature comme un véritable bien commun au cœur d'un projet émancipateur.
November 22, 2025 at 2:42 PM
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Sinon je vais prendre ce premier roman pour ma sœur : l’histoire est inspirée de la grève des femmes de chambre de l'hôtel Ibis Batignolles, les critiques sont bonnes, je pense que ça lui plaira.
Couverture du roman Les Gréveuses de Romuald Gadegbeku chez Grasset, avec un portrait de l’auteur.
November 22, 2025 at 2:31 PM
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Et côté roman j’ai beaucoup aimé Ravagés de splendeur de Guillaume Lebrun, une relecture queer du règne de l’empereur maudit Héliogabale
Couverture de Ravagés de splendeur de Guillaume Lebrun chez Bourgois. On y voit une statue romaine avec en surimpression des fleurs multicolores
November 22, 2025 at 2:28 PM
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Perso j’ai adoré Paris-Babel de Gilles Siouffi et je trouve que c’est un super cadeau pour tout amateur d’histoire : und histoire des parlers parisiens depuis l’Antiquité, avec une approche de linguiste qui parle d’enrichissements successifs via les modes, les argots et les langues étrangères…
Couverture de Paris-Babel de Gilles Siouffi chez Actes sud, sous-titre : « histoire linguistique d’une ville monde »
November 22, 2025 at 2:25 PM
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Même si les chèvres n’étaient pas en reste non plus
Chèvre noire et blanche dans des herbes mi-hautes Chèvre brune dans des herbes mi-hautes, sous un ciel plutôt menaçant Chèvre blanche au derrière brun qui mâchonne une branche de chêne
November 6, 2025 at 9:25 PM
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Une bien belle journée pour les amateurices de lichens et de mousses
Des plaques de lichen couleur cuivre sur un rocher au-delà duquel on voit un paysage de petite montagne qui s’étend au loin Lichens gris et jaunes nichés dans le creux de l’écorce d’un arbre mort Belle plaque de mousse dont les feuilles sont en forme triangulaires comme des petites fougères Plaque de mousse vue du dessus avec le sol que l’on distingue dans le flou
November 6, 2025 at 9:23 PM
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Captures d’écran de Shufflepuck café. En haut, le visuel du bar où plusieurs personnages étranges ont le regard tourné vers le joueur. En bas une partie avec une de ces opposantes, elle nous fait face au bout d’une table de mini-hockey. Il faut renvoyer le palet sans prendre de but.
November 6, 2025 at 9:17 PM
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Je voulais faire du canevas ce soir mais Aleph en a décidé autrement 🤷🏼‍♂️ c’est donc maintenant une soirée lecture avec le chat sur les genoux…
October 25, 2025 at 7:10 PM
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Aleph t’apporter tout son soutien
Chat noir sur une couette à motifs de feuilles, qui lèche une toile de canevas (je n’ai pas d’explication) Chat noir et fluffy allongé par terre sur le dos dt qui montre son ventre Chat noir de face qui regarde intensément l’objectif
October 24, 2025 at 7:26 AM
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Mon mystère de la rentrée : qui dépose, plusieurs fois par semaine depuis début septembre, des ballons de clown dans le hall de mon immeuble ??
October 13, 2025 at 3:11 PM
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J’ai essayé de lire ça, le seul roman de Fritz Lang (le cinéaste) mais wow c’est éclaté, un feuilleton d’aventure complètement con et raciste au possible, ça va retourner fissa dans le hall de l’immeuble où je l’ai trouvé.
Couverture du livre Les Araignées de Fritz Lang Quatrième de couverture Le Serpent à Plumes collection motifs Jeune homme riche et aventureux, Kay Hoog part à la recherche d'un archéologue mystérieusement disparu au Mexique alors qu'il était sur la trace du trésor des Incas. Il devient la cible d'une société secrète, « Les Araignées ». Parue en feuilleton en 1919, cette version romancée des Araignées, premier grand film de Fritz Lang, est le seul texte de fiction écrit par le réalisateur: Les amateurs du cinéaste y retrouveront tout son sens de l'aventure, son goût du mystère. Récit au rythme trépidant, typique des feuilletons de l'époque, Les Araignées annonce par toute une série de motifs les chefs-d'œuvre ultérieurs de Lang, de Dr Mabuse au Tombeau hindou en passant par Les Contrebandiers de Moonfleet. Traduit de l'allemand et présenté par Georges Sturm.
August 30, 2025 at 8:48 PM
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Le réveil du fauve
Un chat noir sur un canapé bleu qui émerge d’un plaid bleu en vrac. Elle a le regard blasé. Le même chat noir mais elle a le regard vif de celle qui a vu un truc intéressant par la fenêtre.
August 30, 2025 at 10:48 AM
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Grande réussite pour Valérie Pecresse : jamais vu autant de monde à la scène du bosquet à RES que pour Kneecap 🇮🇪 🇵🇸
August 24, 2025 at 5:04 PM
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Instagram a vu, vous verrez la nouvelle couleur
Photo de moi dans un miroir, j’ai les cheveux bleu clair (« ice blue » d’après la boîte, « bleu piscine » d’après mes collègues)
August 19, 2025 at 7:23 PM
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Pour celles et ceux que ça intéresse, certains des textes qui décrivent les recherches entamées pour changer la façon de présenter les collections (je mets les longs textes en Alt)
Re-imagining the galleries Art reflects and represents the world, but it also helps shape it. These displays have been largely the same for nearly 20 years and it's time to open up the stories these collections tell and connect with people's lives today. Over the coming months and years, we are working to re-imagine these gallery displays and how these spaces are used. We want to work openly and collectively to do interesting things with the collection. How can we fill these galleries with creative ideas and activities that help us all understand the past and present, and shape the future? Over the last months, we have been developing some flexible starting points for re-thinking the galleries: Climate Emergency Work Migration Identities Happiness and Connection Get involved You can find out about re-imagining the galleries, workshops and events, future conversations and nominating artworks for display by going to the website www.manchesterartgallery.org/ Rethinking the Grand Tour For 200 years the Grand Tour set the standard for western culture. In the 1700s and 1800s, it established forms of privileged travel and cultural tourism to Greece and Italy. Many western European artists took inspiration from classical antiquity. Ruins in idyllic landscapes, nymphs and goddesses defined the classical fantasy as the pinnacle of taste. Beneath the refinement of the Grand Tour is a story of empire and cultural appropriation. As the scope of European tourism extended to the Middle East and Asia, a colonial viewpoint prevailed. Artefacts were taken back home in private collections and were later acquired by museums. Manchester Art Gallery maintained this classical fantasy, purchasing Grand Tour artworks during the mid 1900s. Two decades after this gallery was installed, the Grand Tour is being reassessed. On the yellow wall opposite, four contemporary artists have selected works from Manchester Art Gallery's collection. They have responded to the legacy of the Grand Tour through the theme of migration, with a focus on empire and colonisation, trade, heritage, gendered experiences, and feelings aroused by the comfort of home. Rethinking the Grand Tour has been developed by a group of artists, a creative producer, university academics and gallery staff: Khalda Alkhmri Kofo Kego Oyeleye Ana Carden-Coyne Chrisoula Lionis Jason Cyrus Mahboobeh Rajabi Ruth Edson Angeliki Roussou Clare Gannaway Hannah Williamson Kani Kamil This is part of a wider project expioring Displacement Aesthetics initiated by the Unversity of Manchester and the Unwersity of Melbourne, with Markhester Art Gallery and the Whitworth, funded by the Arts and Humanities Research Council. Gallery 6: Climate Justice We have chosen to call this gallery Climate Justice because tackling climate change involves tackling social injustice. Those who do the least damage are being harmed the most. Those who hold the power and wealth are responsible for global warming. They have the least reason to change. Joining the dots between climate change, colonialism and capitalism can help us to understand the structural changes needed. Art collections are often displayed to reflect the stories of the powerful. This is unjust. We need a more democratic approach to history, because we need radical change. Manchester gets much credit for its 'radical' history, the industrial revolution and the cotton trade. Taking pride in our city's history must come with the acknowledgement of the damage caused by industrialisation and its links to colonialism. The gallery can be a starting point for reviewing this history. Over time, we will use the gallery and collection to encourage collective learning and action on climate justice through: Learning from history Activating a different future Scrutiny of policy makers Collective working and care The injustices of climate change highlighted within this gallery do not end when you leave this space. You'll find them throughout the art gallery, all over the city and beyond. The Manchester Art Gallery Climate Justice Group started meeting online in July 2020. We are gallery staff, artists and activists based in Manchester: [la liste des participants est incluse mais je ne peux pas la mettre car ça dépasse la limite de caractères du Alt] Our labels include the parts per million (PPM) of carbon dioxide in the atmosphere in the year each artwork was made. The "safe level" of carbon dioxide in the atmosphere has been assessed as 350ppm; we passed this level in 1987. Croquis expliquant le mode de réflexion de prise de décisions du groupe qui a élaboré la scénographie et la sélection d’œuvres de la salle « Climate justice »
August 14, 2025 at 3:03 PM
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Et quelques images de son super musée des beaux arts, la Art Gallery. Le musée est dans une démarche de visibilisation des dynamiques notamment coloniales à l’œuvre dans la constitution de ses collections. C’est un work in progress, très collaboratif et très transparent et vraiment passionnant.
Peinture de Ruth Murray intitulée Duff (2018) Le tableau représente une femme allongée entre deux branches d’arbres tombées au sol, dans un entrelacs très dense de fins branchages. Elle porte une blouse rouge-orange et regarde vers le ciel. Peinture de Nahem Shoa intitulée « Head of Desmond Haughton » (1991) C’est le portrait d’un homme noir en t-shirt blanc devant un fond rouge et orange. Les nuances du teint du visage sont très détaillées : Nahem Shoa souhaite travailler le rendu des peaux noires à la manière dont Lucian Freud travaillait celui des peaux blanches. Sculpture de William G Simmonds intitulée « A Drake » (1923) C’est un joli canard en bois, très lisse et brillant, qui a la tête tournée vers l’arrière et le bec glisse sous une aile. Peinture d’Adolphe Valette intitulée « India House » (1912) Vue du canal de Manchester, depuis le dessous de l’arche d’un pont qui domine le tableau. On voit le canal avec des barges et des bâtiments au bord. Tout est très gris et très brumeux.
August 14, 2025 at 2:56 PM
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Un rapide passage par Manchester 🧱
Un grand mur aveugle en briques avec une grande œuvre de street art représentant une mésange bleue Une mosaïque insérée dans un mur en briques représentant Liam et Noel Gallagher avec écrit au-dessus « don’t look back in anger » Un grand portail en briques avec des grilles en fer forgé. C’est l’entrée d’un ancien marché de poissons. Une créature hybride (un lion avec des ailes et une queue de serpent je dirais) sculptée en bois, qui décore les stalles de la cathédrale de Manchester
August 14, 2025 at 2:45 PM
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Avec plaisir 🐈‍⬛
Chat noir avec le regard vif
August 12, 2025 at 8:10 PM
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J’ai passé 15 minutes à la plage la semaine dernière, ma tête dit tout ce qu’il y a à savoir.
August 11, 2025 at 3:31 PM
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Promenade dans le Peak District, très cool sauf les nuées de milliers de moucherons qui nous ont volé dans la gueule pendant 3h (à un moment j’ai cru que j’allais juste me rouler en boule sur le chemin et pleurer tellement j’en pouvais plus)
Photo d’une vallée bordée par de petites collines. Photo d’un mur de pierres sèches effondré, là où les pierres sont tombées la vie s’ouvre vers une grande plaine. Trois moutons dans une prairie en contrebas de collines aux pentes douces. Photo de la ligne de crête de collines verdoyantes
August 11, 2025 at 3:08 PM
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Et à l’inverse trois pièces que je ne regrette pas d’avoir vues (avec quelques infos supplémentaires dans les Alt si ça vous intéresse)
Affiche de No Apologies avec Emma Frankland. Un one-woman-show autour de la théorie selon laquelle Kurt Cobain aurait été une femme trans. La comédienne mêle des souvenirs de son parcours personnel et de sa découverte déterminante du grunge avec ceux du live iconique de Nirvana au MTV Unplugged Affiche de Ten Thousand Hours. Sur l’affiche, on voit un homme qui en porte un autre debout sur ses épaules. Celui qui est au-dessus tient une femme par le bras et la fait tournoyer autour d’eux. C’est assez représentatif de ce spectacle de cirique hyper impressionnant à base de pyramides humaines et de lancers, franchement spectaculaire. Affiche de Slugs par la compagnie Creepy Boys. On y voit les deux comédiens de la compagnie avec des espèces de costumes en plastique fluo et du maquillage vif. C’est une pièce méta, hyper drôle et très in-your-face sur la tentative des deux comédiens de faire une pièce « sur rien », avant de se rendre compte qu’ils ne peuvent pas empêcher leur travail d’être politique ne serait-ce qu’à cause de leurs identités. Le Guardian écrit que c’est « brilliantly smart and beautifully stupid » et c’est tout ce que j’aime.
August 10, 2025 at 6:05 PM
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Quatre pièces que je ne verrai pas au Fringe à Édimbourg cette année (avec plus ou moins de regrets)
Affiche de « Catching a cheese pervert », une pièce policière avec du fromage. Sur l’affiche, une femme en rouge tient un couteau dans lequel sont plantés plusieurs gros morceaux de fromage. Affiche de Pickled Republic. J’ai pas bien compris de quoi ça parle mais sur l’affiche il y a un mec en vert avec un masque de cornichon. Affiche de « Swamplesque », une parodie de Burlesque (le film avec Cher et Christina Aguilera m’a dit mon mec). Il y a des mecs en drag mais aussi plusieurs comédiens déguisés en personnages de Shrek ?? Je comprends rien. Affiche de « The platonic human centipede ». Sur l’affiche deux femmes avec des tresses s’enlacent. Le titre est chelou mais ça avait l’air d’être une sorte de cabaret pop queer un peu barré sur la co-dépendance, ça aurait pu être cool.
August 10, 2025 at 4:34 PM
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Affiche du film Coneheads : trois personnages avec des crânes chauves et pointus en forme de cônes
August 10, 2025 at 8:52 AM
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National Gallery of Scotland, quelques détails
Un homme avec une robe à rayures vert et or. Il est penché vers l’avant et a une main sur l’épée qu’il porte à la ceinture. Il est entouré d’autres personnages aux robes dans des tons plus chauds (rouge, bordeaux, rose). C’est un des rois de l’Adoration des mages de Bassano. Des tulipes roses, rouges et jaunes devant une cruche bleue et une assiette qui contient une orange. Nature morte de Samuel John Peploe. Tête d’un petit chien au pelage gris. C’est un terrier, il a l’œil vif et la gueule ouverte. C’est une mascotte du musée car son maître a fait une donation record au XIXe siècle avec pour seule exigence que son portrait reste accroché dans les galeries. Il s’appelle Callum, le peintre est John Emms. Un personnage ailé qui nous fait face embrasse et enlace un autre personnage de dos. Le personnage ailé a une auréole dorée et des oiseaux l’entourent. Les deux personnages sont androgynes. Il s’agit d’une œuvre brodée par Phoebe Anna Traquair.
August 9, 2025 at 7:37 PM
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Choses vues random
Médaillon « beware of the ghosts » vissé sur une cloison en bois Magasin dont l’enseigne peinte à la main dit « THIS SHOP IS SO GAY » Chien empaillé avec un petit panneau qui explique qu’il s’appelle Lucky, qu’il a plus de cent ans et qu’il ne faut pas le toucher. Bancs d’une église. À chaque place est accroché un petit coussin rectangulaire pour les gens qui veulent s’agenouiller. Chaque coussin est recouvert d’une housse en laine différente avec des symboles divers. Au fond on voit aussi qu’il y a un coin enfants avec un chapiteau et des peluches.
August 7, 2025 at 9:14 AM