Prise de sang, beaucoup moins de sensations que les points de suture. Le fil qui glisse ou pire qui raccroche brrrr.
La prise de sang j'en ai eu tellement que je ne les sens plus de toute façon

Joyeux anniversaire !!!

Ah oui les dents c'est l'enfer. On fait vérifier les dents de tout le monde une à deux fois par an pour ça : personne ne sent rien 😬😅

C'est vrai que c'est plus logique que ce soit les deux de la même cheville qu'une de chaque côté 😅

Je crois que c'est assez fréquent sur des profils comme les nôtres. Je constate la même chose pour mes enfants

Ça peut être problématique parfois. Cet été j'ai failli y passer car ma douleur n'était pas assez intense et visible. (Même chose pour l'appendicite à 10ans). Ça impose d'être attentive aux autres ressentis et d'éventuellement surjouer la douleur :/
J'espère que ça va aller pour tes chevilles :(

Et où on me dit "mais normalement vous devriez hurler vu comme c'est"

Zéro douleur. J'ai eu d'autres fractures où c'était douloureux mais gérable. Des entorses aussi où d'un coup ça finit par me faire mal, où je finis par consulter, où finalement c'est une belle entorse mais où je suis incapable de dire comment je me suis fait ça car je ne l'ai pas senti tout de suite

Souvenir du jour où ma cheville a fait un angle très caractéristique et où je suis allée aux urgences avec le sourire en disant "il me faut une radio j'aime une belle entorse" (sans gonflement ni douleur) : ils ont rigolé mais l'ont faite :leur tête post radio : déchirure, malléole fêlée=plâtre

Autiste aussi. Plusieurs fractures et des entorses avec déchirures ligamentaires aussi, jamais pleuré/hurlé. Je n'ai même jamais vraiment eu mal. L'autisme modifie nos perceptions de la douleur. Certains trucs qui devraient faire mal le font peu et des fois un tout petit truc fait un mal de chien.

Aujourd'hui je raconte parfois à mes élèves multidys et leurs parents comment on peut devenir prof de français et écrivain tout en étant entre autre dysorthographique

Était aussi prof en maths sup/spé là où je voulais aller. Ma ville proposait une licence d'histoire, j'aimais l'histoire, j'étais bonne au lycée, je me suis dit "go"
J'ai adoré.
Je suis devenue écrivaine.
Et cette année je suis devenue prof ...
de Lettres Histoire.

Mais il n'aurait fallu qu'un peu moins de chance à ma naissance, pour que je sois aussi poussée vers la sortie.
Mais même avec mes privilèges, en cas d'aggravation de ma santé, sous un régime fasciste, je suis PAS tranquille.
Nous sommes des personnes réelles, je sais pas comment vous le dire ?!

Un petit point : je dis "nous tuer" "nos bourreaux" et je vais continuer, mais on est pas dupes : bien sûr que les premières populations "aidées à mourir" seront racisées, précaires, peu éduquées, issue de minorités discriminées. C'est déjà celles qu'on soigne le moins.

La personne malade / handicapée qui demandera l'aide à mourir, cache une forêt de valides qui n'attendent que ça.
Des histoires sordides comme celle d'Abdenour Belhouli arrivent déjà, et à gauche comme à droite, on voudrait faciliter la tâche à nos bourreaux ?

Kompromat