P.S : Le Têt, comme le nouvel an chinois (il s'agit d'une fête issue du syncrétisme entre le bouddhisme Mahayana et de la religion taoïste ) change de date, chaque année, selon le calendrier lunaire. Donc il ne tombe pas systématiquement "fin janvier"...

Je m'arrêterais là... Car il y a trop à dire... Mais je vous prie de ne pas utiliser l'image ou le fantasme que vous projetez sur une communauté pour cibler les immigrations que vous ne considérez pas comme "vertueuses".

Bien à vous,

Pas étonnant alors de voire peu de mariages endogames, dans vos chiffres. Si un sino-cambodgien se marie à une sino-vietnamienne, cela apparaît comme un mariage hors communauté. Vous comprendrez aisément, que cela n'a, là encore, que peu de sens...

se sentent plus Khmers que Viets. De même, de nombreux vietnamiens d'ascendances chinoises se sentent Teochew ou cantonnais... Vous traitez le sujet de façon monolithique. Voire, si j'ose dire, d'un regard occidentalo-centré.

Un passé, dont les traumatismes restent bien ancrées encore aujourd'hui chez nos plus anciens qui en parleront mieux que moi.

De même, définir les populations d'Asie du Sud-Est, selon leur nationalité n'a que peu de sens. De nombreux vietnamiens du Sud, dans le Delta du Mékong

Cette guerre a porté en son sein les germes des conflits qui s'en sont suivis : guerre civile au Cambodge, au Vietnam, au Laos, puis régime de Pol Pot, guerre du Vietnam avec les Etats-Unis... Installation par la suite de régimes autoritaires.

Vous vous reposez essentiellement sur les résultats d'une étude publiée par un centre de réflexion, dont aucun des membres ne semblent réellement être spécialiste du sujet...Qu'en est-il des déstabilisations politique, économique, et territoriale qui en ont résulté

Vous écrivez "les conséquences mémorielles de la guerre d'Indochine semblent donc ne pas alimenter de ressentiment post-colonial".
Avez-vous pris la peine d'aller en discuter avec les membres mêmes de cette "communauté" que vous semblez avoir cernée ? Il me semble que non.