EmmAtypical
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EmmAtypical
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Emma — autistic writer, book-lover & ND mom
I write between meltdowns and clarity.
Poetry, fiction, messy truth & soft rebellion.
→ ko-fi.com/emmatypical (coming soon)
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Plan vs Idea
Autisme : j’ai un plan TDAH : j’ai une idée AuDHD : j’ai plusieurs plans pour plein d’idées, mais aucune n’a dépassé l’étape 1 Autism : I have a plan ADHD : I have an idea/a thought AuDHD : I have multiple plans for multiple thoughts but none of them made past step 1
December 13, 2025 at 7:50 AM
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Wait, I can present this better.
Autisme : je réfléchis avant d'agir. TDAH : J'agis avant de réfléchir. AuDHD : J'ai trop réfléchi, j'ai agi sur un coup de tête, maintenant je pars en vrille. Autism: I think before I act. ADHD: I act before I think. AuDHD: I overanalyzed it, acted impulsively, and now I'm spiralling.
December 12, 2025 at 9:30 PM
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Les jours où je me dévore
#poésie
On dit qu’il faut s’aimer, mais je mens si j’y crois, car souvent je chavire, et je chute, et je ploie. J’ai des parts qui lacèrent, des pensées qui me rongent, des éclats de moi-même où l’ombre se prolonge. Je me regarde en face, et parfois je déraille, je vois tout ce qui casse, tout ce qui m’écorche. On m’a dit « Aime-toi », comme un ordre sacré, mais comment aimer l’être qu’on cherche à oublier ? J’ai des coins de mon âme où je n’entre qu’en tremblant, où je cache mes ruines, mes colères, mes sangs. J’ai cru que ces failles me prouvaient ma laideur, que j’étais mal tissée, mal née, mauvaise à l’intérieur. Pourtant je reviens, même quand je me fuis. Je reviens, même vide, même morte d’ennui. Je reviens, même quand mon reflet me dévore, comme si rester avec moi était mon dernier décor. Ce n’est pas de l’amour, ce n’est pas de la grâce, c’est un pacte silencieux que ma douleur enlace, vivre avec mes ombres, mes angles, mes débris, supporter mes ténèbres autant que mes replis. On croit que s’aimer, c’est se prendre en pardon, c’est panser la blessure, rallumer le frisson. Mais parfois s’aimer passe par l’art de survivre, par garder son souffle juste assez… pour vivre. Alors j’apprends à rester, même quand je m’effondre, à marcher dans mes cendres, à boire mes nuits sombres. Car l’amour de soi n’est pas un chant qui console, c’est tenir son propre cœur quand il manque d’être l’idole. Et dans ces jours fissurés où je me fais horreur, où je voudrais m’arracher l’âme pour fuir ma propre peur, je découvre une vérité, aussi âpre que la nuit, S’aimer, ce n’est pas briller, c’est demeurer… même quand on se nuit.
December 12, 2025 at 8:46 PM
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The Quiet Violence of Being
- as an autistic woman
It starts with silence, not by choice, A crowded room, a foreign voice. You reach for words that never land, A truth they’ll never understand. You learn that honesty can sting, That peace is not a promised thing. That meeting eyes becomes a trade, For comfort you must self-erase. They call you fragile, call you cold, For ways your heart can’t fit their mold. They praise your calm, your “perfect grace,” While you are vanishing in place. You practice laughter, time your sighs, You paint expression over lies. You shape yourself in borrowed hues, Till even you forget what’s true. And when you break, they ask you why, As if your screams were lullabies. They never tuned their ears to hear The quiet storms that you hold near. They call you strong, you call it stain— The hardened salt of swallowed pain. You learn to fade, to bear, to bend, To start again, and call it “mend.” You do not want their sweet applause, Their pity dressed in noble cause. You want to rest, to just exist, To not be lesson, loss, or list. So you sit in the quiet, half-miracle, half-ghost, knowing that surviving has always been your mother tongue.
December 12, 2025 at 2:28 PM