Flavien Chervet
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Conférencier, auteur, prospectiviste en Intelligence Artificielle Prompteur et poète ✍️ https://hyperarme.com/
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Cette perspective ouvre des opportunités immenses,
mais soulève aussi des questions existentielles.
Peut-on encore garder le contrôle d’un système
qui nous dépasse intellectuellement… à jamais ?
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Combien de temps avant que cela n’arrive ?
Peut-être 10, voir moins, selon certains experts.
Et ironiquement, c’est l’IA elle-même qui pourrait nous y conduire plus vite.
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Ce phénomène pourrait provoquer un effondrement des coûts cognitifs :
la capacité de raisonnement deviendrait ultra-accélérée,
et accessible à un coût presque nul.
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On parle ici d’amélioration récursive :
une IA conçoit une IA plus puissante,
qui en crée une encore plus performante,
et ainsi de suite, à une vitesse fulgurante.
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Et si une intelligence artificielle devenait capable de se réécrire elle-même, en améliorant à chaque fois ses performances ?
Ce scénario, longtemps théorique, est aujourd’hui envisagé très sérieusement.
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L’IA peut-elle s’auto-améliorer ?
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Puis viennent les couches : spécialisation, morale, sécurité – comme un cerveau qu’on dresse, qu’on encadre, qu’on civilise. Et au bout, enfin, une interface lisse pour cacher tout ce chaos manufacturé. Qui aurait cru qu’une intelligence naît dans autant de filtres ?
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Derrière une IA moderne, il y a un tunnel invisible – pas de magie, juste une chaîne industrielle de haute précision. Données triées, lavées, purgées. Un moteur brut façonné dans le silence des GPU.
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En injectant une logique temporelle dans ces machines, on transforme l’assistant en acteur, l’outil en entité. Et si le futur de l’intelligence artificielle n’était pas dans la vitesse, mais dans la durée ?
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Entre le fantasme collapsologique et l’utopie technologique, il ne reste plus beaucoup de place pour les certitudes.
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Mais dans un scénario où l’humanité fonce droit vers le mur, elle pourrait aussi être le levier qui nous évite l’impact. L’intelligence artificielle est à la fois symptôme et antidote, problème et outil de survie.
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Catastrophe ou miracle : l’IA se tient pile au centre de la balance. Oui, elle consomme, elle pompe, elle extrait – et elle accélère l’emballement numérique du monde.
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Quand tu changes de programme 20 minutes avant ta conférence
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En bref, l’“AI Continent Action Plan” annonce la couleur : l’AGI n’est plus un concept lointain. L’UE change de ton et s’aligne sur la réalité technologique qui se dessine. Alors, vous y croyez ?
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Ce n’est pas juste un rapport institutionnel : c’est un signe que l’Europe veut façonner l’avenir de l’IA plutôt que le subir. Espérons que ce sursaut s’accompagne d’actes forts et d’une véritable feuille de route pour les années à venir.
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Avec ce plan, l’UE compte bien peser dans la course mondiale à l’IA, notamment face aux géants américains et chinois. L’ambition ? Devenir un leader responsable, capable d’orchestrer le développement de l’AGI sans prendre de retard sur la scène globale.
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Aux États-Unis et au Royaume-Uni, parler d’AGI fait déjà partie du langage courant. L’Europe rattrape son retard en brisant ce tabou sémantique. De quoi favoriser une prise de conscience collective : l’IA générale n’est plus de la SF.
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C’est pas juste une question de fric : l’éducation et la régulation sont aussi sur la table. Former à l’IA, encadrer les pratiques, sensibiliser : l’Europe veut jouer sur tous les fronts pour maîtriser ces technologies. Une vraie stratégie globale.
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En adoptant ce vocabulaire ambitieux, l’UE pose les bases d’actions concrètes. Attendez-vous à des investissements massifs, autant financiers qu’industriels, pour soutenir la recherche et le développement de modèles IA nouvelle génération.
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Ça bouge aussi sur X, Threads ou Bluesky : tout le monde discute de ces avancées fulgurantes. Si vous doutiez encore de l’ampleur du phénomène, sachez que même les institutions européennes ne “font plus l’autruche”. Et ça, c’est un signal fort.
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Pourquoi c’est crucial ? Parce que ça crédibilise le sujet auprès du grand public. Fini l’idée que l’AGI n’est qu’un délire futuriste : l’Europe affirme que c’est un horizon probable… et peut-être même plus proche qu’on ne l’imagine.
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En clair, l’UE reconnaît que l’IA ne se limite plus à des assistants vocaux ou des traducteurs. On parle de machines capables de gérer des tâches variées avec une véritable intelligence “générale”. Une vision autrefois cantonnée à la science-fiction !
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Le rapport insiste sur l’évolution fulgurante : on est passés d’outils textuels à des modèles multimodaux et capables de raisonnement complexe. Prochaine étape : des systèmes encore plus puissants, franchissant un cap décisif vers l’AGI.
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Jusqu’ici, l’AGI était un sujet presque tabou dans les hautes sphères européennes. Aujourd’hui, l’Union rompt avec cette pudeur et reconnaît enfin la possibilité d’une IA aux capacités comparables à l’humain. Ça vous surprend autant que moi ?