Frustration Magazine
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15. Pour Marc Belissa et Yannick Bosc revenir à Robespierre et Saint-Just ajd, c’est donc relire la Révolution autrement : non pas comme la naissance d’un État autoritaire, mais comme une tentative d’inventer la liberté, la justice et le bonheur pour tous, ici et maintenant.
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14.CLR James, dans Les Jacobins noirs, hérite de cette historiographie : il écrit à une époque où l’on oppose Robespierre aux “vrais révolutionnaires”. Pour Belissa et Bosc ce n’est pas une faute mais un reflet de son temps.
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13. Cette image d’un Robespierre bourgeois, centriste, voire catholique, a été construite plus tard, par les blanquistes, les anarchistes et même le Parti communiste des années 1930.
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12. Enfin, l’idée que Robespierre que sa chute serait le fait d'avoir réprimé sa “gauche” — les Enragés — est, selon les deux historiens, une légende inventée au XIXe siècle par Blanqui. Il n’y a pas, pour eux, de preuve qu’ils aient été “plus révolutionnaires” que lui.
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11. Selon Marc Belissa et Yannick Bosc leur chute n’est pas celle de “tyrans”, mais la victoire d’une Convention qui veut reprendre la main et en finir avec la Montagne
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10. Quant à Robespierre et Saint-Just, leur mort en 1794 s’explique par leur isolement politique. Déclarés hors la loi après le 9 Thermidor, ils sont exécutés sans procès. En tout, plus de cent personnes sont guillotinées en deux jours.
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9. Au contraire, pour les révolutionnaires, la République devait s’enraciner localement : la fraternité, ce n’est pas un mot, c’est une pratique politique.
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8. M. Belissa et Y. Bosc expliquent que le comité de Salut public n’est pas un État fort au-dessus du peuple, c’est une émanation du législatif, contrôlée par lui. Le “jacobinisme centralisateur” est une invention du XIXe siècle, notamment de Tocqueville, reprise + tard par Furet
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7. On imagine souvent les Jacobins comme des centralisateurs, un pouvoir autoritaire venu de Paris. C’est faux. En 1793, le pouvoir législatif est central, mais l’exécutif est décentralisé. La souveraineté doit s’exercer dans les communes.
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6. Le “gouvernement révolutionnaire” de 1793 naît de cette situation d’urgence : la France est en guerre civile et étrangère, la Constitution ne peut être appliquée. Il faut un pouvoir exceptionnel, mais encadré.
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5. En trahissant la Constitution, Louis XVI est devenu un ennemi de la nation. Pour Saint-Just et Robespierre, il s’est placé hors du contrat social.
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4. Quand Saint-Just affirme “le roi doit régner ou mourir”, il ne s’agit pas d’un goût du sang. C’est une logique politique : remettre en cause la chute du roi, c’est remettre en cause la souveraineté populaire.
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3. L’idée est révolutionnaire : le bonheur n’est plus une promesse religieuse pour l’au-delà. C’est une construction humaine et collective. Comme dans la Déclaration d’indépendance américaine, la recherche du bonheur devient un droit présent.
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2. Quand Saint-Just dit que “le bonheur est une idée neuve en Europe”, il ne parle pas d’un idéal lointain, mais d’une politique concrète : liberté, égalité, fraternité doivent se traduire ici et maintenant, dans la vie réelle.
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COMPRENDRE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE AUTREMENT 🧵

Deux historiens reviennent sur les idées reçues qui déforment encore notre lecture de la Révolution.

Un entretien réalisé par Rob Grams
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Merci pour votre article. Les mobilisations de masse en Italie sont impressionnantes et à la hauteur de l'enjeu. Nous sommes nombreux et avons le pouvoir de faire avancer les choses ensemble. Ne cédons pas à l’horreur du monde. Pour agir à nos côtés : amnesty.url.fr/engageons-nous
Mobilisés pour les droits humains : faites le prochain pas
Vous trouvez que le monde va mal ? C’est normal. Les libertés reculent. Les défis se multiplient. L’avenir est incertain. Vous avez peur ? Vous êtes en colère ? Bonne nouvelle : vous n’êtes pas seul·e...
amnesty.url.fr
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l'Italie est entrée en révolte contre le génocide des palestiniens de Gaza. Des mouvements de masse utilisent des stratégies de type "bloquons tout" pour mettre le pays à l'arrêt. Récit et témoignages :

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“Blocchiamo tutto”: témoignages depuis l’Italie en révolte pour Gaza
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15. L’État peut compter sur des relais médiatiques pour naturaliser ses pratiques.
Refusons l’OQTF, les CRA et la logique qui sacrifie des vies au profit du spectacle sécuritaire.

Un article d'Adrien Pourageaud à lire en intégralité sur notre site :

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Sortir du discours raciste sur les OQTF
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14. Lutter contre l’OQTF et les CRA, ce n’est pas seulement demander des ajustements techniques
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13. Il faut soutenir celles et ceux qui subissent ces mesures.
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12. L’OQTF crée une zone grise où des vies sont suspendues — ni expulsées, ni régularisées, sans droits effectifs mais sous menace constante.
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11. Récemment, la législation a ouvert la porte à des durées de rétention très longues (jusqu’à 210 jours pour certains cas flous) et à des pratiques contraignantes (prise d’empreintes, photos forcées).
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10. Les centres de rétention administrative (CRA) enferment des personnes qui n’ont commis aucun crime : conditions indignes, manque d’accès aux soins, violences.