@laeliaveron.bsky.social
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« Monsieur du Châtelet [diplomate] possédait toutes les incapacités exigées par sa place » : il suffit quelquefois d'un préfixe pour atteindre sa cible!
Présentation des meilleures punchlines du monde balzacien avec l'écrivain Tanguy Viel @classiquesgarnier.bsky.social
photo laelia veron tanguy viel
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«Et s’en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d’amour et d’infidélité
Qui parle d’une bague et d’un coeur que l’on brise

Oh l’automne l’automne a fait mourir l’été
Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises»

(Extrait d'«Automne» d'Apollinaire)
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quand il y a un antagonisme trop fort, les interlocuteurs-rices ne s'écoutent pas, restent sur leurs position et on n'avance pas
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oui j'aurais dû les citer je vais me corriger
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après c'est vrai qu'il ne les présente pas QUE comme stupides (médiocres, lâches, tournés vers leurs propres intérêts, etc)
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(mais une base commune c'est peut-être une condition nécessaire pour un bon débat contradictoire, sinon on ne progresse pas)
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Ce n'est pas l'engagement qui me pose problème dans la démarche, il y a plein de différentes manières d'être engagé ! (En revanche l'histoire juste du côté des dirigeants je trouve ça chiant javoue)
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Ah sisi il parle bien de stupidité je vais retrouver des citations si j'ai le temps !
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C'est une interrogation sur l'intérêt de cette stratégie de l'insulte qu'il décline aussi pour macron and Cie d'ailleurs. Quand il insulte les macronistes ok ça fait plaisir. Mais est ce que ça aide vraiment à lutter ? Et dans ses livres à penser ?
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Mais ce n'est pas une question de dire qu'il est trop en colère et que c'est mal (la colère peut déboucher d'ailleurs sur plein de comportements différents)
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C'est vrai. Mais ça pourrait quand même mettre un peu plus les luttes en valeur.
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C'est aussi respecter les luttes passées des militants que de ne pas tout oblitérés en ne mettant l'accent que sur des décisions de dirigeants.
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Et franchement c'est gonflé de faire genre que je défends les compromissions du spd. Je dis simplement que j'aurais aimé en savoir plus sur les débats internes au spd et kpd.
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Bah il nous décrit en moult détails de nombreuses tractations, mais pas un mot de ces débats internes là...
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Quant au ton condescendant oui, il l'a, de manière générale comme quand il traite les macronistes de demeurés. Ça peut faire plaisir, ça peut être cathartique mais pas sûre que ça aide à penser/ lutter.
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Je n'ai pas dit que ça manquait de nuances. J'ai dit que ça manquait d'explications.
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J'ai bien compris également que Chapoutot fait des liens entre les dirigeants stupides d'hier ou d'aujourd'hui pour nous mettre en garde, mais je ne suis pas sûre que (juste) les traiter de débiles nous donne vraiment des armes pour lutter contre eux.
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porter une belle part de responsabilité, sans doute, nous présenter ça juste en mode c'était des débiles est-ce que ça nous apprend vraiment quelque chose?
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Bref, ça me laisse quand même sur ma faim, mais je ne sais pas à quel point ça vient de mes propres ignorances (en revanche, encore une fois, le "Monde nazi" fait partie des mes lectures majeures lors de ces derniers mois/ années).
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On ne comprend pas bien les (réels) succès électoraux d’Hitler hors de la supposée bêtise des dirigeants. On ne parle pas des discussions inter-partis au-delà des dirigeants (j’imagine qu’il y a dû avoir plein de débats internes au SPD).
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Je comprends l’intérêt de souligner la responsabilité des classes dirigeantes par rapport aux discours habituels qu’on peut entendre (c’est le peuple allemand qui aurait élu Hitler à l'unanimité, Chapoutot nous dit bien que non), mais l’histoire vue seulement du côté des dirigeants est aussi limitée