Manuscrits non sollicités
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Les propositions les plus insolites de la chaîne éditoriale.
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Je travaille dans l'une des agences littéraires les plus importantes du pays et j'ai décidé de commencer à partager les manuscrits complètement fous que nous recevons par centaines chaque foutu mois.
Manuscrit n°97 :
Il avait truffé son manuscrit de marques — ses personnages utilisaient des appareils Apple, s’habillaient chez H&M et Louis Vuitton — dans l’espoir que celles-ci le rémunèrent pour du placement de produit, allant même jusqu’à envisager de titrer son œuvre « Le Roman Carrefour ».
Il avait truffé son manuscrit de marques — ses personnages utilisaient des appareils Apple, s’habillaient chez H&M et Louis Vuitton — dans l’espoir que celles-ci le rémunèrent pour du placement de produit, allant même jusqu’à envisager de titrer son œuvre « Le Roman Carrefour ».
September 21, 2025 at 9:36 AM
Manuscrit n°97 :
Il avait truffé son manuscrit de marques — ses personnages utilisaient des appareils Apple, s’habillaient chez H&M et Louis Vuitton — dans l’espoir que celles-ci le rémunèrent pour du placement de produit, allant même jusqu’à envisager de titrer son œuvre « Le Roman Carrefour ».
Il avait truffé son manuscrit de marques — ses personnages utilisaient des appareils Apple, s’habillaient chez H&M et Louis Vuitton — dans l’espoir que celles-ci le rémunèrent pour du placement de produit, allant même jusqu’à envisager de titrer son œuvre « Le Roman Carrefour ».
Manuscrit n°96 :
On avait vite compris son petit manège avec ses romans : il reprenait des best-sellers déjà tombés dans l’oubli (genre Love Story ou Jonathan Livingston le Goéland), y glissait des téléphones portables, changeait les noms des personnages, et essayait de nous les refourguer.
On avait vite compris son petit manège avec ses romans : il reprenait des best-sellers déjà tombés dans l’oubli (genre Love Story ou Jonathan Livingston le Goéland), y glissait des téléphones portables, changeait les noms des personnages, et essayait de nous les refourguer.
September 19, 2025 at 7:26 AM
Manuscrit n°96 :
On avait vite compris son petit manège avec ses romans : il reprenait des best-sellers déjà tombés dans l’oubli (genre Love Story ou Jonathan Livingston le Goéland), y glissait des téléphones portables, changeait les noms des personnages, et essayait de nous les refourguer.
On avait vite compris son petit manège avec ses romans : il reprenait des best-sellers déjà tombés dans l’oubli (genre Love Story ou Jonathan Livingston le Goéland), y glissait des téléphones portables, changeait les noms des personnages, et essayait de nous les refourguer.
Manuscrit n°95 :
Le protagoniste de ce roman était accro aux tatouages et, lorsqu’il avait réussi à recouvrir entièrement son corps d’encre, il commençait alors à se tatouer en blanc par-dessus les tatouages déjà gravés dans sa peau.
Le protagoniste de ce roman était accro aux tatouages et, lorsqu’il avait réussi à recouvrir entièrement son corps d’encre, il commençait alors à se tatouer en blanc par-dessus les tatouages déjà gravés dans sa peau.
September 17, 2025 at 8:10 AM
Manuscrit n°95 :
Le protagoniste de ce roman était accro aux tatouages et, lorsqu’il avait réussi à recouvrir entièrement son corps d’encre, il commençait alors à se tatouer en blanc par-dessus les tatouages déjà gravés dans sa peau.
Le protagoniste de ce roman était accro aux tatouages et, lorsqu’il avait réussi à recouvrir entièrement son corps d’encre, il commençait alors à se tatouer en blanc par-dessus les tatouages déjà gravés dans sa peau.
Manuscrit n°94 :
Elle nous a envoyé un recueil de poèmes imprimé, dans lequel tous les textes portaient sur sa propre menstruation (il s’intitulait « Chaque période a ses règles »), avec la particularité d’avoir été rédigé à l’encre carmin, qui dégageait une odeur très particulière.
Elle nous a envoyé un recueil de poèmes imprimé, dans lequel tous les textes portaient sur sa propre menstruation (il s’intitulait « Chaque période a ses règles »), avec la particularité d’avoir été rédigé à l’encre carmin, qui dégageait une odeur très particulière.
September 15, 2025 at 8:28 AM
Manuscrit n°94 :
Elle nous a envoyé un recueil de poèmes imprimé, dans lequel tous les textes portaient sur sa propre menstruation (il s’intitulait « Chaque période a ses règles »), avec la particularité d’avoir été rédigé à l’encre carmin, qui dégageait une odeur très particulière.
Elle nous a envoyé un recueil de poèmes imprimé, dans lequel tous les textes portaient sur sa propre menstruation (il s’intitulait « Chaque période a ses règles »), avec la particularité d’avoir été rédigé à l’encre carmin, qui dégageait une odeur très particulière.
Manuscrit n° 93 :
Il nous a envoyé un roman en nous disant : « Vous seriez idiots de partir en vacances au lieu de rester lire mon chef-d’œuvre », et, ma foi, ça m’a donné envie de balancer l’ordi et de réserver illico un billet d’avion pour moi. On se revoit en septembre, mes chéris !
Il nous a envoyé un roman en nous disant : « Vous seriez idiots de partir en vacances au lieu de rester lire mon chef-d’œuvre », et, ma foi, ça m’a donné envie de balancer l’ordi et de réserver illico un billet d’avion pour moi. On se revoit en septembre, mes chéris !
August 11, 2025 at 7:45 AM
Manuscrit n° 93 :
Il nous a envoyé un roman en nous disant : « Vous seriez idiots de partir en vacances au lieu de rester lire mon chef-d’œuvre », et, ma foi, ça m’a donné envie de balancer l’ordi et de réserver illico un billet d’avion pour moi. On se revoit en septembre, mes chéris !
Il nous a envoyé un roman en nous disant : « Vous seriez idiots de partir en vacances au lieu de rester lire mon chef-d’œuvre », et, ma foi, ça m’a donné envie de balancer l’ordi et de réserver illico un billet d’avion pour moi. On se revoit en septembre, mes chéris !
Manuscrit n°92 :
Après que nous lui avons dit que son recueil érotique ne nous intéressait pas, elle nous a répondu : « Tant pis pour vous ! Moi, je vais broder mes vers sur mes draps pour faire de beaux rêves bien coquins et en profiter. »
Après que nous lui avons dit que son recueil érotique ne nous intéressait pas, elle nous a répondu : « Tant pis pour vous ! Moi, je vais broder mes vers sur mes draps pour faire de beaux rêves bien coquins et en profiter. »
August 9, 2025 at 8:30 AM
Manuscrit n°92 :
Après que nous lui avons dit que son recueil érotique ne nous intéressait pas, elle nous a répondu : « Tant pis pour vous ! Moi, je vais broder mes vers sur mes draps pour faire de beaux rêves bien coquins et en profiter. »
Après que nous lui avons dit que son recueil érotique ne nous intéressait pas, elle nous a répondu : « Tant pis pour vous ! Moi, je vais broder mes vers sur mes draps pour faire de beaux rêves bien coquins et en profiter. »
Manuscrit n°91 :
Il proposait d’écrire une biographie d’un certain Peter Martin (apparemment un biographe de James Boswell, l’auteur de La Vie de Samuel Johnson), afin de devenir ainsi le biographe du biographe du biographe du célèbre critique anglais.
Il proposait d’écrire une biographie d’un certain Peter Martin (apparemment un biographe de James Boswell, l’auteur de La Vie de Samuel Johnson), afin de devenir ainsi le biographe du biographe du biographe du célèbre critique anglais.
August 7, 2025 at 8:06 AM
Manuscrit n°91 :
Il proposait d’écrire une biographie d’un certain Peter Martin (apparemment un biographe de James Boswell, l’auteur de La Vie de Samuel Johnson), afin de devenir ainsi le biographe du biographe du biographe du célèbre critique anglais.
Il proposait d’écrire une biographie d’un certain Peter Martin (apparemment un biographe de James Boswell, l’auteur de La Vie de Samuel Johnson), afin de devenir ainsi le biographe du biographe du biographe du célèbre critique anglais.
Manuscrit n°90 :
Il nous a envoyé tous ses récits sur le support original — au verso de ses cartes de visite — en nous suppliant de ne pas nous tromper de côté, des fois qu’on lui édite un livre qui ne contienne que la phrase : « Michel Deneuville – Gestionnaire administratif ».
Il nous a envoyé tous ses récits sur le support original — au verso de ses cartes de visite — en nous suppliant de ne pas nous tromper de côté, des fois qu’on lui édite un livre qui ne contienne que la phrase : « Michel Deneuville – Gestionnaire administratif ».
August 5, 2025 at 7:53 AM
Manuscrit n°90 :
Il nous a envoyé tous ses récits sur le support original — au verso de ses cartes de visite — en nous suppliant de ne pas nous tromper de côté, des fois qu’on lui édite un livre qui ne contienne que la phrase : « Michel Deneuville – Gestionnaire administratif ».
Il nous a envoyé tous ses récits sur le support original — au verso de ses cartes de visite — en nous suppliant de ne pas nous tromper de côté, des fois qu’on lui édite un livre qui ne contienne que la phrase : « Michel Deneuville – Gestionnaire administratif ».
Manuscrit n°89 :
La protagoniste principale disparaissait vers la page 67, et quand je l’ai signalé à l’auteur, il m’a lancé que « le sens en narration est complètement surfait » et que je ferais mieux de « regarder un de ces petits chefs-d’œuvre du grand David Lynch.
La protagoniste principale disparaissait vers la page 67, et quand je l’ai signalé à l’auteur, il m’a lancé que « le sens en narration est complètement surfait » et que je ferais mieux de « regarder un de ces petits chefs-d’œuvre du grand David Lynch.
August 3, 2025 at 8:50 AM
Manuscrit n°89 :
La protagoniste principale disparaissait vers la page 67, et quand je l’ai signalé à l’auteur, il m’a lancé que « le sens en narration est complètement surfait » et que je ferais mieux de « regarder un de ces petits chefs-d’œuvre du grand David Lynch.
La protagoniste principale disparaissait vers la page 67, et quand je l’ai signalé à l’auteur, il m’a lancé que « le sens en narration est complètement surfait » et que je ferais mieux de « regarder un de ces petits chefs-d’œuvre du grand David Lynch.
Manuscrit n°88 :
On voit bien qu’il est venu déguisé ce matin, et déjà l’après-midi, il nous a envoyé ce courriel succinct :
« Vous voyez le facteur qui vous a remis un manuscrit ce matin ? EH BIEN CE N’ÉTAIT PAS UN FACTEUR, C’ÉTAIT MOI EN PERSONNE xD xD !!! »
On voit bien qu’il est venu déguisé ce matin, et déjà l’après-midi, il nous a envoyé ce courriel succinct :
« Vous voyez le facteur qui vous a remis un manuscrit ce matin ? EH BIEN CE N’ÉTAIT PAS UN FACTEUR, C’ÉTAIT MOI EN PERSONNE xD xD !!! »
July 31, 2025 at 7:51 AM
Manuscrit n°88 :
On voit bien qu’il est venu déguisé ce matin, et déjà l’après-midi, il nous a envoyé ce courriel succinct :
« Vous voyez le facteur qui vous a remis un manuscrit ce matin ? EH BIEN CE N’ÉTAIT PAS UN FACTEUR, C’ÉTAIT MOI EN PERSONNE xD xD !!! »
On voit bien qu’il est venu déguisé ce matin, et déjà l’après-midi, il nous a envoyé ce courriel succinct :
« Vous voyez le facteur qui vous a remis un manuscrit ce matin ? EH BIEN CE N’ÉTAIT PAS UN FACTEUR, C’ÉTAIT MOI EN PERSONNE xD xD !!! »
Manuscrit n°87 :
Essai de facture académique avec seulement cinq pages d’analyse et deux cent treize de bibliographie ! Son autrice justifie ce déséquilibre dans sa lettre de motivation en affirmant : « Puisque tout a déjà été dit par d’autres, à quoi bon se donner du mal, bon sang ? »
Essai de facture académique avec seulement cinq pages d’analyse et deux cent treize de bibliographie ! Son autrice justifie ce déséquilibre dans sa lettre de motivation en affirmant : « Puisque tout a déjà été dit par d’autres, à quoi bon se donner du mal, bon sang ? »
July 29, 2025 at 8:00 AM
Manuscrit n°87 :
Essai de facture académique avec seulement cinq pages d’analyse et deux cent treize de bibliographie ! Son autrice justifie ce déséquilibre dans sa lettre de motivation en affirmant : « Puisque tout a déjà été dit par d’autres, à quoi bon se donner du mal, bon sang ? »
Essai de facture académique avec seulement cinq pages d’analyse et deux cent treize de bibliographie ! Son autrice justifie ce déséquilibre dans sa lettre de motivation en affirmant : « Puisque tout a déjà été dit par d’autres, à quoi bon se donner du mal, bon sang ? »
Manuscrit n°86 :
Un essai prolongeant la pensée de Pascal : si celui-ci disait que « tout le malheur des hommes vient de ne pas savoir rester en repos dans une chambre », l’auteur allait plus loin en affirmant que tout mal arrive quand on essaie de se lever du canapé.
Un essai prolongeant la pensée de Pascal : si celui-ci disait que « tout le malheur des hommes vient de ne pas savoir rester en repos dans une chambre », l’auteur allait plus loin en affirmant que tout mal arrive quand on essaie de se lever du canapé.
July 27, 2025 at 10:10 AM
Manuscrit n°86 :
Un essai prolongeant la pensée de Pascal : si celui-ci disait que « tout le malheur des hommes vient de ne pas savoir rester en repos dans une chambre », l’auteur allait plus loin en affirmant que tout mal arrive quand on essaie de se lever du canapé.
Un essai prolongeant la pensée de Pascal : si celui-ci disait que « tout le malheur des hommes vient de ne pas savoir rester en repos dans une chambre », l’auteur allait plus loin en affirmant que tout mal arrive quand on essaie de se lever du canapé.
Manuscrit n°85 :
Roman sous adrénaline sur trois braqueurs qui semblaient tout réussir… jusqu’à la fin : par erreur, ils achetèrent des bas non respirants pour leur dernier grand casse (dans une agence du Crédit Lyonnais) et moururent tous les trois asphyxiés.
Roman sous adrénaline sur trois braqueurs qui semblaient tout réussir… jusqu’à la fin : par erreur, ils achetèrent des bas non respirants pour leur dernier grand casse (dans une agence du Crédit Lyonnais) et moururent tous les trois asphyxiés.
July 25, 2025 at 8:30 AM
Manuscrit n°85 :
Roman sous adrénaline sur trois braqueurs qui semblaient tout réussir… jusqu’à la fin : par erreur, ils achetèrent des bas non respirants pour leur dernier grand casse (dans une agence du Crédit Lyonnais) et moururent tous les trois asphyxiés.
Roman sous adrénaline sur trois braqueurs qui semblaient tout réussir… jusqu’à la fin : par erreur, ils achetèrent des bas non respirants pour leur dernier grand casse (dans une agence du Crédit Lyonnais) et moururent tous les trois asphyxiés.
Manuscrit n°84 :
Thriller qui démarrait avec ce message d’absence glaçant : « Si tu lis ce message automatique, c’est que mon boss m’a littéralement tué à la tâche, et que mon corps est en train de pourrir quelque part sous les gravats de la décharge municipale. »
Thriller qui démarrait avec ce message d’absence glaçant : « Si tu lis ce message automatique, c’est que mon boss m’a littéralement tué à la tâche, et que mon corps est en train de pourrir quelque part sous les gravats de la décharge municipale. »
July 23, 2025 at 4:33 PM
Manuscrit n°84 :
Thriller qui démarrait avec ce message d’absence glaçant : « Si tu lis ce message automatique, c’est que mon boss m’a littéralement tué à la tâche, et que mon corps est en train de pourrir quelque part sous les gravats de la décharge municipale. »
Thriller qui démarrait avec ce message d’absence glaçant : « Si tu lis ce message automatique, c’est que mon boss m’a littéralement tué à la tâche, et que mon corps est en train de pourrir quelque part sous les gravats de la décharge municipale. »
Manuscrit n°83 :
Roman ? parfait pour cette période de l'année où il ne disait que « Bon été, bandes de connardsssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss » pendant trois cents pages, voire plus.
Roman ? parfait pour cette période de l'année où il ne disait que « Bon été, bandes de connardsssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss » pendant trois cents pages, voire plus.
July 14, 2025 at 8:22 AM
Manuscrit n°83 :
Roman ? parfait pour cette période de l'année où il ne disait que « Bon été, bandes de connardsssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss » pendant trois cents pages, voire plus.
Roman ? parfait pour cette période de l'année où il ne disait que « Bon été, bandes de connardsssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss » pendant trois cents pages, voire plus.
Manuscrit n°82 :
Roman où un urinoir des vieux chiottes d’Austerlitz servait de machine à remonter le temps : pendant que le héros traînait dans d’autres époques et mondes, son corps restait affalé contre la faïence, livré aux humiliations, aux pisses et aux viols des zonards de passage.
Roman où un urinoir des vieux chiottes d’Austerlitz servait de machine à remonter le temps : pendant que le héros traînait dans d’autres époques et mondes, son corps restait affalé contre la faïence, livré aux humiliations, aux pisses et aux viols des zonards de passage.
July 12, 2025 at 8:38 AM
Manuscrit n°82 :
Roman où un urinoir des vieux chiottes d’Austerlitz servait de machine à remonter le temps : pendant que le héros traînait dans d’autres époques et mondes, son corps restait affalé contre la faïence, livré aux humiliations, aux pisses et aux viols des zonards de passage.
Roman où un urinoir des vieux chiottes d’Austerlitz servait de machine à remonter le temps : pendant que le héros traînait dans d’autres époques et mondes, son corps restait affalé contre la faïence, livré aux humiliations, aux pisses et aux viols des zonards de passage.
Manuscrit n°81 :
Pièce de théâtre expérimentale dans laquelle, une fois les spectateurs entrés dans la salle, les acteurs barricaderaient les portes, les observeraient fixement, mal à l’aise, puis leur lanceraient : « À votre tour de nous divertir, bordel de merde ! »
Pièce de théâtre expérimentale dans laquelle, une fois les spectateurs entrés dans la salle, les acteurs barricaderaient les portes, les observeraient fixement, mal à l’aise, puis leur lanceraient : « À votre tour de nous divertir, bordel de merde ! »
July 10, 2025 at 7:43 AM
Manuscrit n°81 :
Pièce de théâtre expérimentale dans laquelle, une fois les spectateurs entrés dans la salle, les acteurs barricaderaient les portes, les observeraient fixement, mal à l’aise, puis leur lanceraient : « À votre tour de nous divertir, bordel de merde ! »
Pièce de théâtre expérimentale dans laquelle, une fois les spectateurs entrés dans la salle, les acteurs barricaderaient les portes, les observeraient fixement, mal à l’aise, puis leur lanceraient : « À votre tour de nous divertir, bordel de merde ! »
Manuscrit #80 :
Les mémoires d’un garçon qui avait déménagé à Carhaix-Plouguer juste pour le festival des Vieilles Charrues, avant de réaliser que « la ville, en fait, c’était pas la folie » et que le reste de l’année, c’était un coin « plutôt paumé et franchement invivable ».
Les mémoires d’un garçon qui avait déménagé à Carhaix-Plouguer juste pour le festival des Vieilles Charrues, avant de réaliser que « la ville, en fait, c’était pas la folie » et que le reste de l’année, c’était un coin « plutôt paumé et franchement invivable ».
July 8, 2025 at 8:01 AM
Manuscrit #80 :
Les mémoires d’un garçon qui avait déménagé à Carhaix-Plouguer juste pour le festival des Vieilles Charrues, avant de réaliser que « la ville, en fait, c’était pas la folie » et que le reste de l’année, c’était un coin « plutôt paumé et franchement invivable ».
Les mémoires d’un garçon qui avait déménagé à Carhaix-Plouguer juste pour le festival des Vieilles Charrues, avant de réaliser que « la ville, en fait, c’était pas la folie » et que le reste de l’année, c’était un coin « plutôt paumé et franchement invivable ».
Manuscrit n°79 :
Il s’agissait de réimaginer la Divine Comédie de Dante, mais en la situant dans le métro parisien : au lieu de cercles de damnés, l’enfer serait composé des différentes lignes de ce réseau souterrain.
Il s’agissait de réimaginer la Divine Comédie de Dante, mais en la situant dans le métro parisien : au lieu de cercles de damnés, l’enfer serait composé des différentes lignes de ce réseau souterrain.
July 6, 2025 at 12:17 PM
Manuscrit n°79 :
Il s’agissait de réimaginer la Divine Comédie de Dante, mais en la situant dans le métro parisien : au lieu de cercles de damnés, l’enfer serait composé des différentes lignes de ce réseau souterrain.
Il s’agissait de réimaginer la Divine Comédie de Dante, mais en la situant dans le métro parisien : au lieu de cercles de damnés, l’enfer serait composé des différentes lignes de ce réseau souterrain.
Manuscrit n°78 :
Les critiques disent toujours que, dans certains romans, « la ville est un personnage à part entière », mais ici, c’était vrai : la ville participait, parlait, et à un moment de l’intrigue, elle allait même jusqu’à se déplacer vers la côte pour se rapprocher un peu de la mer.
Les critiques disent toujours que, dans certains romans, « la ville est un personnage à part entière », mais ici, c’était vrai : la ville participait, parlait, et à un moment de l’intrigue, elle allait même jusqu’à se déplacer vers la côte pour se rapprocher un peu de la mer.
July 4, 2025 at 8:08 AM
Manuscrit n°78 :
Les critiques disent toujours que, dans certains romans, « la ville est un personnage à part entière », mais ici, c’était vrai : la ville participait, parlait, et à un moment de l’intrigue, elle allait même jusqu’à se déplacer vers la côte pour se rapprocher un peu de la mer.
Les critiques disent toujours que, dans certains romans, « la ville est un personnage à part entière », mais ici, c’était vrai : la ville participait, parlait, et à un moment de l’intrigue, elle allait même jusqu’à se déplacer vers la côte pour se rapprocher un peu de la mer.
Manuscrit n°77 :
Il nous envoyait des romans qui n’étaient pas mauvais, mais s’obstinait à vouloir les publier sous le pseudonyme de “Patrick Modiano” (alors qu’il s’appelait Léo), et affirmait que l’existence d’un autre écrivain, nettement plus connu, portant ce nom-là, lui était totalement égale.
Il nous envoyait des romans qui n’étaient pas mauvais, mais s’obstinait à vouloir les publier sous le pseudonyme de “Patrick Modiano” (alors qu’il s’appelait Léo), et affirmait que l’existence d’un autre écrivain, nettement plus connu, portant ce nom-là, lui était totalement égale.
July 2, 2025 at 8:36 AM
Manuscrit n°77 :
Il nous envoyait des romans qui n’étaient pas mauvais, mais s’obstinait à vouloir les publier sous le pseudonyme de “Patrick Modiano” (alors qu’il s’appelait Léo), et affirmait que l’existence d’un autre écrivain, nettement plus connu, portant ce nom-là, lui était totalement égale.
Il nous envoyait des romans qui n’étaient pas mauvais, mais s’obstinait à vouloir les publier sous le pseudonyme de “Patrick Modiano” (alors qu’il s’appelait Léo), et affirmait que l’existence d’un autre écrivain, nettement plus connu, portant ce nom-là, lui était totalement égale.
Manuscrit n°76 :
Un roman dont les héroïnes sont... des portes: trois portes très différentes – de réfrigérateur, de voiture et d’intérieur – se rencontrent dans un centre de recyclage et préparent leur vengeance contre les humains qui ont voulu s’en débarrasser.
Un roman dont les héroïnes sont... des portes: trois portes très différentes – de réfrigérateur, de voiture et d’intérieur – se rencontrent dans un centre de recyclage et préparent leur vengeance contre les humains qui ont voulu s’en débarrasser.
June 30, 2025 at 9:05 AM
Manuscrit n°76 :
Un roman dont les héroïnes sont... des portes: trois portes très différentes – de réfrigérateur, de voiture et d’intérieur – se rencontrent dans un centre de recyclage et préparent leur vengeance contre les humains qui ont voulu s’en débarrasser.
Un roman dont les héroïnes sont... des portes: trois portes très différentes – de réfrigérateur, de voiture et d’intérieur – se rencontrent dans un centre de recyclage et préparent leur vengeance contre les humains qui ont voulu s’en débarrasser.
Manuscrit n°75 :
Roman choral mettant en scène un groupe d’artistes et d’écrivains lassés de l’explosion des loyers à Paris. Dès le premier chapitre, le groupe décide de s’installer à Châteauroux, dans l’Indre, rebaptise la ville « Nouveau Belleville », et s’y installe pour de bon.
Roman choral mettant en scène un groupe d’artistes et d’écrivains lassés de l’explosion des loyers à Paris. Dès le premier chapitre, le groupe décide de s’installer à Châteauroux, dans l’Indre, rebaptise la ville « Nouveau Belleville », et s’y installe pour de bon.
June 28, 2025 at 8:06 AM
Manuscrit n°75 :
Roman choral mettant en scène un groupe d’artistes et d’écrivains lassés de l’explosion des loyers à Paris. Dès le premier chapitre, le groupe décide de s’installer à Châteauroux, dans l’Indre, rebaptise la ville « Nouveau Belleville », et s’y installe pour de bon.
Roman choral mettant en scène un groupe d’artistes et d’écrivains lassés de l’explosion des loyers à Paris. Dès le premier chapitre, le groupe décide de s’installer à Châteauroux, dans l’Indre, rebaptise la ville « Nouveau Belleville », et s’y installe pour de bon.
Manuscrit n°74 :
Il disait que sa littérature visait à « percer le mystère profond du clavier », et joignait un texte – je cite, il était timbré – : « lkjasdfas asl adsflkjnmcnvoiu weiueriwe d jsdfds kj dslkjkljop ».
Il disait que sa littérature visait à « percer le mystère profond du clavier », et joignait un texte – je cite, il était timbré – : « lkjasdfas asl adsflkjnmcnvoiu weiueriwe d jsdfds kj dslkjkljop ».
June 26, 2025 at 8:15 AM
Manuscrit n°74 :
Il disait que sa littérature visait à « percer le mystère profond du clavier », et joignait un texte – je cite, il était timbré – : « lkjasdfas asl adsflkjnmcnvoiu weiueriwe d jsdfds kj dslkjkljop ».
Il disait que sa littérature visait à « percer le mystère profond du clavier », et joignait un texte – je cite, il était timbré – : « lkjasdfas asl adsflkjnmcnvoiu weiueriwe d jsdfds kj dslkjkljop ».
Manuscrit n°73 :
Dystopie dans laquelle la France légalise les armes comme aux États-Unis. Résultat : ton voisin t’offre un Desert Eagle “hors taxe” entre deux pastis, et au marché du dimanche, une vieille Manouche vend des “escoupettes” planquées sous des slips Hello Kitty et des melons trop mûrs.
Dystopie dans laquelle la France légalise les armes comme aux États-Unis. Résultat : ton voisin t’offre un Desert Eagle “hors taxe” entre deux pastis, et au marché du dimanche, une vieille Manouche vend des “escoupettes” planquées sous des slips Hello Kitty et des melons trop mûrs.
June 24, 2025 at 7:19 AM
Manuscrit n°73 :
Dystopie dans laquelle la France légalise les armes comme aux États-Unis. Résultat : ton voisin t’offre un Desert Eagle “hors taxe” entre deux pastis, et au marché du dimanche, une vieille Manouche vend des “escoupettes” planquées sous des slips Hello Kitty et des melons trop mûrs.
Dystopie dans laquelle la France légalise les armes comme aux États-Unis. Résultat : ton voisin t’offre un Desert Eagle “hors taxe” entre deux pastis, et au marché du dimanche, une vieille Manouche vend des “escoupettes” planquées sous des slips Hello Kitty et des melons trop mûrs.