Mehdi Arfaoui
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🧪 Sociologue au Laboratoire d’innovation numérique de la CNIL (linc.cnil.fr) 📚 Chercheur associé au CEMS-EHESS ☕ Veille bibliographique en SHS => #VeilleSHS 🎥 Auteur de http://fictionsocio.fr / @fictionsocio.bsky.social Site perso : mehdi.arfaoui.net
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[Veille] #Mazan #Anthropologie Impossible de tous les citer (la couverture le fait) mais 👀👀 sur le livre que les collègues du @centreelias.bsky.social viennent de sortir: "Mazan - Anthropologie d'un procès pour viols", coordonné par Perrine Lachenal et Céline Lesourd
lebruitdumonde.com/livre/86
Couverture du livre (voir lien dans le skeet)
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A paraître le 29 octobre aux Presses Universitaires de France @editions-puf.bsky.social :

Les métamorphoses de la politisation

sous la direction d’Éric Agrikoliansky et François Buton
Les métamorphoses de la politisation

sous la direction d’Éric Agrikoliansky et François Buton Un constat semble faire consensus aujourd’hui : la distance des citoyens à la politique, aux élus et aux
élections, serait devenue la norme dans la France des années 2020. Pourtant, à y regarder de plus près,
cette dépolitisation n’a rien d’évident et pourrait même relever de l’illusion.
Les enquêtes réunies dans cet ouvrage ont été réalisées au moment des élections de 2022, pendant
plusieurs mois, au plus près des électeurs et des électrices. Elles montrent que l’intérêt pour la politique
ne s’est pas évanoui, mais que la politisation s’est métamorphosée. Elle ne se déploie plus seulement dans
les institutions de la démocratie représentative (les partis politiques et leurs relais), mais au cœur de la vie
quotidienne, au sein de la famille, des réseaux amicaux, des relations de voisinage, au travail, etc. Ces
formes ordinaires de la politisation ne sont pas inédites, mais elles sont plus visibles précisément parce que
les institutions politiques n’effectuent plus le travail qu’elles réalisaient auparavant.

Éric Agrikoliansky est professeur de science politique à l’université Paris Dauphine- PSL et
directeur de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (UMR CNRS–INRAE).
François Buton est directeur de recherche au CNRS (UMR Triangle). Il enseigne à l’ENS de Lyon.
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crh.ehess.fr
📌Va paraître 📅 9.10.25 aux #PUR
📕📍La vie des femmes dans les mondes ruraux (XIX-XXe siècles). Les chemins de l'émancipation📍
✍️ Clémence Gadenne-Rosfelder @ehess.fr @crh.ehess.fr et Anthony Hamon (dir.)
▶️ crh.ehess.fr/index.php?10...
▶️ pur-editions.fr
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A paraître le 21 août aux Éditions La Découverte @edladecouverte.bsky.social :

Le temps des pères. Une histoire naturelle des hommes et des bébés

de Sarah Blaffer Hrdy

Le temps des pères. Une histoire naturelle des hommes et des bébés

de Sarah Blaffer Hrdy Mobilisant des découvertes scientifiques récentes qu’elle croise avec
des travaux anthropologiques novateurs, Sarah Blaffer Hrdy révèle au
grand public les fondements biologiques de l’attachement paternel et
le rôle transformateur des bébés. Dans une thèse aussi surprenante
qu’étayée, qu'elle rend accessible et vivante, elle démontre que
l’investissement accru des hommes dans les soins aux bébés n’est
pas simplement une conséquence des transformations culturelles
récentes mais repose sur des mécanismes jusque-là méconnus qui ne
demandaient qu’à être (ré)activés.
Il a longtemps semblé évident que les femmes s’occupaient des bébés
et les hommes d’autre chose. N’en a-t-il pas toujours été ainsi ? Lorsque
la science de l’évolution est apparue, elle a entériné cette vénérable
division du travail : les mâles mammifères ont évolué pour rivaliser
entre eux afin d’accroître leur statut et le nombre de leurs partenaires,
tandis que les femelles assuraient la gestation, l’allaitement et les soins
de la progéniture des vainqueurs. Mais, au XXIe

siècle, de plus en plus
d’hommes s’occupent de bébés, parfois dès leur naissance. Comment
cela est-il possible ?
Sarah Blaffer Hrdy mobilise de récentes découvertes en neurosciences,
en génétique, en endocrinologie et en biologie de l’évolution pour
affirmer que cette transformation des hommes n’est pas seulement
culturelle, mais qu’elle s’appuie sur des fondements biologiques
méconnus dont l’expression ne demande qu’à être (ré)activée. Exposés
de manière prolongée aux nouveau-nés, les hommes manifestent des
réactions neurologiques et neuroendocriniennes comparables à celles
des mères. Ils développent un potentiel d’attention dont peu d’entre
eux ont conscience.
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A paraître le 28 août aux Éditions La Découverte @edladecouverte.bsky.social :

Antisémitisme. Métamorphoses et controverses

par Mark Mazower
Antisémitisme. Métamorphoses et controverses

par Mark Mazower L’antisémitisme est un sujet dont on parle souvent, sans en interroger le
sens. Est-ce une haine immuable contre les juifs ou un concept évoluant
selon les contextes politiques et sociaux ? Mark Mazower propose une
lecture historique de l’antisémitisme. Il montre comment ce terme, qui
désignait au XIXe siècle une idéologie contre l’émancipation des juifs,
a changé de sens au fil des événements : montée des nationalismes,
nazisme, Shoah, création d’Israël et débats contemporains. Il déconstruit
aussi les idées reçues pour réfléchir à ce que signifie lutter contre
l’antisémitisme aujourd’hui.
L’antisémitisme est souvent présenté comme une haine constante à
travers l’histoire, remontant à l’Antiquité et trouvant son point culminant
dans la Destruction des juifs d’Europe. Dans cet ouvrage, Mark Mazower
remet en question cette vision linéaire et montre que l’antisémitisme
moderne n’est pas une simple continuité de l’antijudaïsme religieux, mais
un produit des nationalismes et des idéologies raciales du XIXe
siècle.
L’historien distingue l’antisémitisme en tant qu’idéologie structurée et les
préjugés antisémites, qui peuvent exister sans être obligatoirement liés à
une doctrine politique. Il analyse comment ces représentations évoluent
avec les bouleversements historiques : l’émancipation des juifs, la montée
des États-nations, les crises économiques et les conflits mondiaux.
Après 1945, un basculement s’opère. L’antisémitisme traditionnel
recule en Occident, tandis que de nouvelles formes émergent ailleurs,
notamment au Moyen-Orient. Mazower examine comment la question
israélo-palestinienne a modifié les discours, et comment, en Occident,
la lutte contre l’antisémitisme s’est progressivement confondue avec la
défense d’Israël. Il s’interroge sur la pertinence de certaines définitions
contemporaines, notamment celle de l’IHRA (Alliance internationale
pour la mémoire de l’Holocauste), qui assimile parfois antisémitisme et
antisionisme.
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A paraître le 23 août prochain aux éditions Raison d'agir :

Gilets bleus. Les faux-semblants de l'autonomie au travail à Decathlon

par Maxime Quijoux (@mquijoux.bsky.social) et Karel Yon (@karelyon.bsky.social)
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A paraître le 22 octobre aux éditions Textuel :

Être un père féministe, mission impossible ?

par Marine Quennehen et Myriam Chatot
Être un père féministe, mission impossible ?

par Marine Quennehen et Myriam Chatot Une enquête stimulante sur les contradictions de la paternité moderne. A travers le prisme du "père féministe" , les autrices analysent les freins persistants à l'égalité parentale et interrogent avec lucidité nos modèles familiaux. Un ouvrage documenté et accessible, sans injonction ni culpabilisation.
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A paraître le 26 septembre aux Éditions du Seuil @editionsduseuil.bsky.social :

Des juges bien trop sages. Qui protège encore nos libertés ?

par Stéphanie Hennette Vauchez et Antoine Vauchez
Des juges bien trop sages. Qui protège encore nos libertés ?

par Stéphanie Hennette Vauchez et Antoine Vauchez Alors que les coups de boutoir contre l’État de droit se multiplient, y compris du côté du pouvoir exécutif, peut-on compter sur le Conseil d’État et Conseil constitutionnel, les deux juges censés en être les premiers garde-fous ? Sont-ils aujourd’hui les gardiens vigilants de nos droits et libertés ?
Tout semble indiquer qu’ils ont baissé la garde, enrôlés dans les principaux tournants de l’action publique ces dernières décennies, du grand marché européen aux politiques sécuritaires. N’ont-ils pas en effet accompagné, plus que limité, la mise en place des deux états d’urgence (terroriste et sanitaire) ? Ne jouent-ils pas un rôle décisif en tenant à distance, ici, le droit de la non-discrimination et en entérinant, là, la montée en puissance des libertés économiques ? Et pourtant, ils sont placés en première ligne des défis les plus pressants de nos sociétés – l’urgence écologique, les revendications d’égalité et la préservation des espaces de la contestation et du dissensus.
Parce que les droits et libertés meurent de ne pas être défendus, et parce qu’ils sont une condition existentielle de nos démocraties, ce livre est autant un inventaire qu’une exhortation à la remobilisation de tous les pouvoirs publics, juges en tête.

Stéphanie Hennette Vauchez est professeure de droit public à l’Université Paris Nanterre et membre de l’Institut universitaire de France ; elle est chercheuse au Centre de recherches et d’études sur les droits fondamentaux.

Antoine Vauchez est directeur de recherche au CNRS en sociologie politique, et directeur du Centre européen de sociologie et de science politique (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/EHESS).
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A paraître le 1e octobre aux Presses Universitaires de France
@editions-puf.bsky.social :

L’intégrité scientifique. Sociologie des bonnes pratiques

de Michel Dubois et Catherine Guaspare
L’intégrité scientifique
Michel Dubois, Catherine Guaspare Une approche sociologique
de l’intégrité scientifique,
entre bonnes pratiques
et régulation des méconduites
Inscrite dans le Code de la recherche, l’in-
tégrité scientifique concerne l’ensemble des
organismes de recherche comme des univer-
sités ou les laboratoires. Mais, qu’est-ce
qu’être intègre pour un scientifique? Quelles
sont les « bonnes pratiques » à respecter et à
promouvoir ? Sont-elles identiques pour un
biologiste, un mathématicien ou un histo-
rien ? Pour un ingénieur ou un chercheur ?
Que se passe-t-il lorsqu’elles ne sont pas
connues ou pas respectées ? Cet ouvrage
apporte des clés de compréhension de ce
que recouvre aujourd’hui l’intégrité scienti-
fique et les enjeux qu’elle soulève. À l’heure
où l’on voit fleurir sur les réseaux sociaux
de nombreuses théories pseudo-scienti-
fiques, portées par des personnalités qui se
donnent l’apparence de la rigueur et de l’es-
prit critique, il est crucial de rappeler toute
l’exigence qu’implique une bonne conduite
en recherche.
Michel Dubois est sociologue, directeur de
recherche au CNRS. Il est directeur du Groupe
d’étude des méthodes de l’analyse sociologique de
la Sorbonne (Gemass).
Catherine Guaspare est sociologue, ingénieure
d’études au CNRS et affiliée au laboratoire Gemass.
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A paraître le 15 octobre aux Presses Universitaires de France
@editions-puf.bsky.social :

Politiques du loup. Faire de la sociologie avec des animaux

par Antoine Doré
Politiques du loup. Faire de la sociologie avec des animaux

par Antoine Doré
L’épopée politique des loups
et de celles et ceux qui apprennent,
bon gré, mal gré, à vivre avec
Les manières de cohabiter avec d’autres
formes de vivant font l’objet d’un intérêt
sans précédent. Les appels à renouer avec le
sauvage se multiplient. Car comprendre nos
interactions à l’environnement, c’est saisir
les enchevêtrements saturés de techniques,
de sciences, de droits, d’administrations et
de morales qui façonnent les manières d’en-
trer en relation avec et à propos d’une grande
diversité d’êtres. Ce livre entend en faire la
démonstration en retraçant la carrière poli-
tique des loups. Que signifie vivre avec des
loups ? Comment les destinées des humains
et de ces animaux se retrouvent-elles
reliées? Antoine Doré nous invite à sortir du
bois pour pister les loups dans les méandres
de la Cité et porter le regard là où se négocie
le travail complexe et souvent invisible de la
cohabitation. On comprend alors que, loin de
s’effacer et de s’appauvrir, les relations à la
nature se ramifient considérablement dans
les sociétés modernes.
Antoine Doré est sociologue, chargé de recherche
INRAE et membre du laboratoire AGIR. Il est
l’auteur, avec Fabien Carrié et Jérôme Michalon,
de Sociologie de la cause animale (La Découverte,
2023).
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A paraître le 1e octobre aux Presses Universitaires de France
@editions-puf.bsky.social :

La savante et le politique. Ce que le féminisme apporte aux sciences sociales

par Éric Fassin et Caroline Ibos

La savante et le politique. Ce que le féminisme apporte aux sciences sociales

par Éric Fassin et Caroline Ibos Les sciences sociales font aujourd’hui
l’objet d’attaques politiques virulentes.
Paradoxalement, cet anti-intellectualisme
trouve des relais dans le monde universi-
taire : ces derniers invoquent la supposée
neutralité de la science pour combattre
les savoirs critiques, perçus comme idéo-
logiques, voire militants. Pourtant, les
sciences sociales, de Max Weber à Pierre
Bourdieu en passant par l’École de Chicago,
ont toujours déjà été politiques. Les épis-
t émolo g ie s fém i n i s t e s r e vend iquent
aujourd’hui, contre l’illusion de la neutralité,
l’exigence d’une objectivité forte, à même
de nous prémunir des biais et des savoirs
situés. Et s’il importe de prendre au sérieux,
en même temps que les savoirs critiques, les
libertés académiques qui en sont la condi-
tion de possibilité, c’est pour des raisons
qui ne concernent pas seulement le monde
universitaire : il en va de la démocratie.
Éric Fassin est professeur de sociologie et d’études
de genre à l’université Paris 8 et membre senior de
l’Institut universitaire de France. Dernier ouvrage
paru : Les Études de genre, « Que Sais-Je ? », 2025.
Caroline Ibos est professeure de sociologie et
d’études de genre à l’université Paris 8 et codirec-
trice de la revue scientifique Terrains/Théories.
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A paraître le 1e octobre aux Presses Universitaires de France
@editions-puf.bsky.social :

Suiveuses de guerre. De l’Ancien Régime à l’Empire

de Marion Trévisi
Suiveuses de guerre. De l’Ancien Régime à l’Empire

de Marion Trévisi Qui pourrait imaginer aujourd’hui que les
femmes faisaient pleinement partie de la
communauté militaire en France à l’époque
moderne ? Pourtant loin d’être isolées et
marginalisées, ces auxiliaires de service
occupaient des rôles « support » auprès
des soldats, ne cessant de s’adapter et de
s’accommoder aux normes de genre et au
quotidien harassant des hommes sur qui
elles veillaient. Cet ouvrage réattribue leur
juste place à ces épouses, mères de soldats,
prostituées, cantinières et blanchisseuses
qui participèrent à la communauté de
campagne avec les hommes. Il conte leurs
expériences, souvent minorées ou invisi-
bilisées dans les récits officiels. Une autre
vision des pratiques de la guerre « au ras du
sol », du côté féminin, qui élargit le champ
de l’histoire militaire.
Maîtresse de conférences en histoire moderne à
l’UPJV (Amiens), membre du Centre d’Histoire
des sociétés, des sciences et des conflits (CHSSC),
Marion Trévisi est spécialiste d’histoire de la
famille et des femmes.
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A paraître le 8 octobre aux Presses Universitaires de France @editions-puf.bsky.social :

La vengeance des femmes. Entre réalité et fiction cinématographique

par Dominique Memmi
La vengeance des femmes. Entre réalité et fiction cinématographique

par Dominique Memmi La revanche féminine au cinéma,
à l’épreuve du réel
À partir des années 1960, la relation de
domesticité s’assombrit au cinéma : tuer
les employeurs devient la solution aux souf-
frances ancillaires. À partir des années 1980,
le forçage sexuel des femmes trouve une
nouvelle issue au cinéma : elles s’en vengent
désormais elles-mêmes, sauvagement. Bref,
« On les baise (au sens propre ou figuré) mais
ils/elles nous tuent » : tel est le récit horri-
fique qui se met en place dans le cinéma
du troisième tiers du vingtième siècle. Or,
après enquêtes, guère de traces de cette
violence dans le monde social « réel ». Un pur
délire alors de créateur de cinéma ? Il serait
curieusement collectif! Comment expliquer
le surgissement d’une solution si violente à
ces relations de domination personnelle,
qu’on qualifiera ici de « rapprochée » ? Par
un fait tout simple : un bouleversement est
bien intervenu au moment où les films ont
changé de récit. Mais ce n’est pas celui que
les films mettent en scène…
Dominique Memmi est directrice de recherche
en sciences sociales au CNRS. Elle est notamment
l’auteur de La Revanche de la chair. Essai sur les
nouveaux supports de l’identité (Seuil, 2014) et Le
Dégoût, envers du social (Presses Universitaires de
Rennes, 2016).
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Avec plaisir, je vais me le procurer dès sa sortie c'est certain, félicitations !
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A paraître le 2 octobre aux Éditions La Découverte
@edladecouverte.bsky.social :

Sociologie du vélo

de David Sayagh
Sociologie du vélo

de David Sayagh Bien que cette évolution ne soit pas parvenue à son terme, il existe
désormais une économie et une société du vélo. Mais il ne s’agit pas
des mêmes vélos, des mêmes usages, des mêmes vélocipédistes. Ce livre
analyse cette diversité et ce qu’elle nous enseigne sur l’état de notre
société et de ses mutations.
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A paraître le 6 novembre aux Éditions La Découverte
@edladecouverte.bsky.social :

Sociologie de la justice

de Laurent Willemez
Sociologie de la justice

de Laurent Willemez La justice française est sans cesse au cœur de l’actualité et de la vie de
nombreux Français tout en restant très méconnue et l’objet de beaucoup
de fantasmes. Ce livre en brosse un portrait global et déconstruit l’image
de la justice en tant que tout homogène.
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A paraître le 16 octobre aux Éditions de la Découverte @edladecouverte.bsky.social :

Toujours moins ! L’obsession du coût du travail ou l’impasse stratégique du capitalisme français

par Clément Carbonnier

Toujours moins ! L’obsession du coût du travail ou l’impasse stratégique du capitalisme français

par Clément Carbonnier Derrière des apparences désordonnées, les politiques économiques
françaises présentent une étonnante stabilité : en abaissant le coût du
travail, en particulier pour les travailleurs peu qualifiés, elles ont toujours
cherché à inciter les employeurs à créer des emplois. Pour la première fois,
cet ouvrage mène une critique historique et économique systématique de
cette stratégie.
Cette orientation s’est d’abord traduite par la diminution des
cotisations sociales sur les bas salaires, compensée par de nouvelles
ressources fiscales, ce qui permettait de conserver un niveau élevé de
financement de la protection sociale. Celle-ci est elle-même devenue une
cible, des mesures d’économie sur les prestations apparaissant comme un
moyen complémentaire pour diminuer le coût du travail. Enfin, elle s’est
attaquée aux salaires nets, par des régimes dérogatoires, une stagnation
du Smic et un affaiblissement des pouvoirs de négociation des travailleurs,
notamment par des réformes de l’assurance chômage.
L’évaluation empirique de ces différentes réformes montre l’échec
de cette stratégie à créer des emplois. De fait, les entreprises n’ont pas
significativement modifié leur structure d’emploi sous l’effet de la variation
des plus bas salaires, ni n’ont employé plus de travail peu qualifié et moins
de travail plus qualifié et de capital. Cette politique a eu, en revanche, des
effets inégalitaires importants. Dans un contexte de ralentissement de la
croissance, elle doit être comprise comme une arme du capital dans la
lutte pour le partage de la valeur.
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A paraître le 6 novembre aux Éditions de la Découverte @edladecouverte.bsky.social :

Jouir de l’exotisme. Enquête auprès des séducteurs professionnels de touristes au Pérou

de Juliette Roguet
Jouir de l’exotisme. Enquête auprès des séducteurs professionnels de touristes au Pérou

de Juliette Roguet À travers une enquête sociologique passionnante, Juliette Roguet
décrypte les relations intimes qui se nouent entre gringas et bricheros,
des femmes touristes occidentales qui entretiennent des romances avec
des séducteurs professionnels de touristes au Pérou. Elle pose un regard
inédit sur les mécanismes complexes de l’hétérosexualité en explorant
les dominations de genre, mais aussi de classe et de race, et interroge la
manière dont nos fantasmes sont empreints d’exotisme.

Licence de sociologie et Lonely Planet en poche, une jeune femme part
voyager dans les contrées mystérieuses de l’ancien empire Inca. Le déclic :
la retraite spirituelle de l’été dernier. Une semaine en silence à faire
du yoga et à lire des ouvrages de développement personnel, lui donne
des envies de Machu Picchu. À Cusco, un artisan « roi du macramé » et
apprenti chaman peaufine sa riche parure néo-indienne.
Tatouages, plumes et bijoux ornent son corps et sa longue chevelure.
Assis sur les marches de la place d’armes, ce jeune homme vend des
pipes en liane d’ayahuasca et élabore des stratégies de séduction,
exerçant ainsi son pouvoir de fascination sur les voyageuses en quête de
l’exotisme coloré des photos Instagram et des sites de voyages. Le partage
de quelques plantes sacrées accompagne leur rencontre et la naissance
d’une romance entre la touriste et l’Andean lover. En devenant son guide
touristique érotique, il ambitionne secrètement de la suivre dans ses
terres occidentales.
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A paraître le 9 octobre aux Éditions de la Découverte @edladecouverte.bsky.social :

La désoccidentalisation des savoirs

de Thomas Brisson
La désoccidentalisation des savoirs

de Thomas Brisson Les sciences humaines se sont aujourd’hui diffusées à l’ensemble du
monde. Pourtant, cette greffe n’est pas sans susciter des rejets. Comment
comprendre ce mouvement apparemment paradoxal de globalisation de
disciplines au-delà de leur contexte d’élaboration et de contestation de
leur hégémonie ? De l’Égypte au Japon, de l’Inde à la Chine en passant
par la Turquie, Singapour, le Liban ou l’Iran, Thomas Brisson nous
livre une réflexion originale et interroge finement les tensions entre
universalisation et réinventions locales pour appréhender autrement les
débats contemporains sur la désoccidentalisation des savoirs.

Peut-on rendre compte du capitalisme indien au xxie siècle à la lumière
des textes de Max Weber, pour qui le capitalisme moderne tire ses origines
dans les transformations du religieux en Occident ? L’analyse du suicide au
Japon peut-elle être menée dans les termes utilisés par Émile Durkheim
sur la société française de la fin du xixe

siècle ? Quels problèmes pose
l’historiographie occidentale moderne dans un monde arabe doté, depuis
le ixe
siècle, de ses propres traditions d’écriture de l’histoire, ou dans une
Chine dont les Annales dynastiques couvrent plusieurs millénaires et des
milliers de volumes ? Qu’impliquent, en regard, les tentatives de refonder
une sociologie arabe autour d’Ibn Khaldoun, de construire une psychologie
asiatique à partir des textes classiques du bouddhisme, ou d’inventer des
modernités alternatives à celles de l’Occident ?
En mobilisant diverses études croisées (de l’Égypte au Japon, de l’Inde
à la Chine), cet ouvrage saisit la désoccidentalisation des savoirs comme
un processus où homogénéisation et fragmentation épistémologiques
avancent de pair.
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A paraître le 16 octobre aux Éditions de la Découverte @edladecouverte.bsky.social :

Réparer la justice. Enquête sur les pratiques restauratives en France

par Delphine Griveaud
Réparer la justice. Enquête sur les pratiques restauratives en France

par Delphine Griveaud Aujourd’hui, en France, des « victimes » et des « auteurs » décident de
se (re)parler. Ces rencontres mises en place dans le cadre de la justice
restaurative entendent humaniser le système judiciaire, affaibli par de
nombreuses crises et critiques venues de l’intérieur comme de la société
tout entière. La justice restaurative serait-elle la clé pour enfin réparer la
justice ? Au plus près des professionnel·les, des justiciables comme des
plaignant·es, Delphine Griveaud plonge dans la fabrique du « faire justice
autrement », tiraillée entre grands idéaux et contraintes de l’institution.

Depuis des décennies, la justice d’État est travaillée par de nombreuses
difficultés : manque de moyens, dégradation des conditions de travail,
personnels lessivés et découragés, manque de considération des victimes,
incapacité à répondre aux attentes de plus d’humanité formulées par
les justiciables comme par ses propres professionnel·les, accusations de
laxisme comme de trop grande sévérité... Le constat est là, sans cesse
répété : la justice va mal et ne répond plus à ses missions.
Mais comment la réparer ? Peut-être d’abord en cessant de considérer
l’institution judiciaire comme la seule détentrice du « faire justice ». C’est,
entre autres, ce que promeuvent les différentes formes de justice dites
« alternatives », parmi lesquelles la justice restaurative. Celle-ci regroupe
un ensemble de pratiques – des diverses modalités de rencontres entre
« victimes » et « auteurs » aux cercles de soutien en passant par les jeux de
rôles pour se mettre à la place de l’autre – et entend à la fois responsabiliser
les auteurs et prévenir la récidive, prendre soin des victimes et rétablir la
paix sociale. Serait-ce la clé pour une justice plus juste ?
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A paraître le 21 août aux Éditions La Découverte @edladecouverte.bsky.social :

La nature à hauteur d’enfants. Socialisations écologiques et genèse des inégalités

de Julien Vitores

La nature à hauteur d’enfants. Socialisations écologiques et genèse des inégalités

de Julien Vitores Dès la petite enfance, notre rapport à la nature se façonne, mais pas re
pour toutes et tous. Julien Vitores a mené une enquête immersive auprès
d’enfants de trois à six ans, dans trois écoles maternelles en France.
Captivant, nourri d’observations et d’entretiens avec des enfants, des
parents et des enseignants, son livre bouscule par sa mise en lumière
des inégales conditions d’accès et d’appropriation du monde naturel. Il
offre un éclairage indispensable sur la genèse des inégalités et invite à
repenser l’éducation à la nature.

Curieux et sensibles, les enfants seraient tous spontanément attirés par
la nature, source infinie d’éveil et d’apprentissages. C’est oublier un peu
vite les processus sociaux qui favorisent cette rencontre. Quels parents
ont les moyens de s’approprier ces précieuses ressources pédagogiques ?
Pour promouvoir quels usages ? Et comment les enfants se saisissent-ils
de ce qui est mis à leur disposition ?
Pour repenser la nature à hauteur d’enfants, Julien Vitores a enquêté
auprès d’élèves de trois à six ans et de leurs parents, en classe et au cours
de sorties scolaires. Sur trois terrains – une école du nord de Paris, un
établissement privé de l’Ouest parisien, la maternelle d’une commune
rurale du sud de la France –, il a longuement observé des rapports à la
nature socialement très différenciés, en particulier à l’occasion de jeux
d’identification et d’activités de dessins commentés. Acquérir le goût
de l’effort en montagne ou le sens de l’observation en scrutant des
insectes, apprendre à nommer les animaux ou les considérer comme des
personnages, s’enthousiasmer pour la coupe des arbres ou déclarer vouloir
les câliner contribuent à (re)produire des rapports au monde socialement
situés, des ethos de classe ou des dispositions genrées. Très tôt conscients
de ne pas être tous logés à la même enseigne, les enfants poussent parfois
leur avantage.
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À paraître en septembre aux Éditions de la Découverte @edladecouverte.bsky.social :

Les oubliés de la Saint Valentin. Des vies à l'ombre du mariage (États-Unis, XXe siècle)

par Romain Huret
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A paraître le 12 septembre aux Presses de Sciences Po :

Des élus en campagne. Luttes municipales dans les bourgs industrielles (XXe-XXIe siècle)

de Julian Mischi (@julianmischi.bsky.social)
Des élus en campagne. Une histoire sociale du pouvoir municipal (XXe-XXIe siècle)

de Julian Mischi
)
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A paraître le 12 septembre aux éditions Hors d'Atteinte :

Une réédition de "33 Newport Street. Autobiographie d’un intellectuel issu des classes populaires anglais"

de Richard Hoggart
avec une préface inédite de Bernard Lahire (@bernardlahire.bsky.social)
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A paraître le 29 août aux Editions du Seuil @editionsduseuil.bsky.social :

La culture du féminicide

par Ivan Jablonka

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La culture du féminicide

par Ivan Jablonka Les féminicides s’affichent partout. De la Bible à Netflix, tous les arts – mythologie, peinture, théâtre, cinéma, chanson – ont mis en scène le massacre des femmes. Leur mise à mort se décline sous une forme réaliste, mais aussi et surtout symbolique : érotisation du meurtre, esthétique du démembrement, dissection de la belle défunte, escamotage de dames par un magicien, désintégration du robot femelle. Ces représentations narratives et visuelles composent une culture du féminicide.
Tuer des femmes : une longue histoire. Comment le meurtre sexualisé est-il devenu une pièce centrale de nos imaginaires – une évidence, un horizon d’attente, la grammaire de nos livres et de nos films ? En retraçant l’histoire de cette structure de pensée, on comprend comment les sociétés légitiment l’élimination des femmes.


Écrivain et éditeur, Ivan Jablonka est professeur d’histoire à l’université Sorbonne Paris Nord. Il a notamment publié, aux Éditions du Seuil, Histoire des grands-parents que je n’ai pas eus (2012), Laëtitia (2016) et Des hommes justes (2019). Ses livres sont traduits en dix-sept langues.