Dernièrement, Micromania s’est lancé dans l’achat et la revente de jeux rétro. Pour l’instant, ils ne reprennent pas encore les jeux des vieilles consoles, mais si le succès est au rendez-vous, rien n’empêche l’offre de s’étendre un jour aux consoles Sega ou même à la bonne vieille NES. À première vue, beaucoup s’étonnent des prix de reprise, jugés “anormalement bons”. On a tous en tête l’image d’un Micromania qui reprend les jeux au plus bas prix du marché, et ce n’est pas nouveau : la réputation les poursuit depuis des années.

Je vais aborder le sujet des Game Key Card (GKC), un format qui déchaîne les passions. De mon côté, j’ai tranché : je n’en achèterai jamais. Boycott total. Je trouve révoltant de sortir des jeux vidéo sous ce format, même si je comprends que les éditeurs n’aient pas vraiment le choix. Alors certains avancent l’idée selon laquelle un jeu deviendrait inaccessible après la fermeture des serveurs, c’est complètement faux.

À l’occasion des 5 ans de la sortie de la PlayStation 5, Sony organise en ce moment même un petit événement appelé Play in Ginza, à l’endroit même était situé le grand building Sony. Là, tout se passe dans les sous-sols du nouveau bâtiment. L’espace est divisé en 3 parties, une partie historie avec toutes les PlayStation allumées avec un écran.

J’ai connu Les Chevaliers de Baphomet il y a plus de 25 ans et j’avais un très bon souvenir du jeu. À l’époque, je ne l’avais pas fait, mais j’avais regardé un proche y jouer, en lui disant de temps en temps “parle lui en lui montrant cet objet” ou “regarde ce mur, je suis sur qu’il y a quelque chose à faire”, on jouait comme ça à l’époque, un derrière l’ordinateur souris à la main et les autres derrière lui, à observer et “conseiller”.

Qu’appelle-t-on donc ce terme barbare, backlog, que l’on entend si souvent prononcer dans les cercles éclairés d’amateurs de jeux video ? Ce vocable anglo-saxon, à la sonorité peu harmonieuse, désigne en fait d’une quantité de jeux achetés et jamais entamés, ou à peine commencés et point encore achevés ; une pile de jeux qui s’accroît plus qu’elle ne se réduit.

Je me remémore encore, avec un certain émoi, la sortie du tout premier Assassin’s Creed. Ce fut alors pour moi une véritable révélation, tant par la beauté de ses images que par la richesse de son récit. Ce jeu, dis-je, était une merveille en tout point digne d’admiration. Hélas ! comme il advient trop souvent aux créations qui rencontrent un succès soudain, la suite des épisodes, ne fit que reproduire, sous divers atours, les mêmes artifices, les mêmes procédés usés.

Comparaison d’échelle entre la Sega Kids Gear Virtua Fighter et la micro munie de sa loupe. L’an passé, avec quelques amis, petite confrérie de Français expatriés depuis maintes années en l’Empire du Soleil levant, nous rendîmes hommage à la vénérable Nintendo Game Boy, à l’occasion de son trente-cinquième anniversaire. Il allait donc de soi que nous devions, par souci d’équité et d’honneur, célébrer pareillement la naissance de sa première rivale : la Sega Game Gear.

Ah ! comme le disent les anciens, c’était mieux avant. La flamme du jeu d’antan, cette noble passion du retrogaming, n’a point fini de consumer nos cœurs sensibles. Il y a de cela treize années tout juste, je fis halte au Trader 2 d’Akihabara, ce temple du trésor vidéoludique, et j’immortalisai l’instant par une photographie dont le charme, je l’avoue, ne s’est point terni.

Ce modeste écrit n’a point la prétention d’égaler le fameux J’accuse de M. Zola, ni même d’en emprunter la noble véhémence ; toutefois, l’analogie se présente d’elle-même : car la collectionnite, permettez ce néologisme, est, en vérité, un fléau doux et raffiné, une passion qui ronge sans qu’on s’en aperçoive. La collectionnite, c’est acquérir un jeu pour aussitôt le déposer sur quelque étagère, sans daigner en retirer le blister ni goûter la moindre parcelle du plaisir qu’il promettait.

En ce dernier Direct, Nintendo fit surgir, tel un phénix ressuscité de ses propres cendres, le Virtual Boy. Jadis honni, aujourd’hui rappelé à la mémoire commune, il renaît dans l’éclat inattendu de la nostalgie. Qui ne connaît point cette aventure malheureuse de l’an 1995, où Nintendo crut bon d’introduire aux peuples un appareil, promesse de mondes en relief, mais qui ne fit que causer migraines et déconvenues ?