Plutôt d'accord avec ce que tu dis. J'aurais tendance à dire que l'IPBES allait vers cette direction (ne pas essayer de convaincre les institutions en 1er) et ça leur a valu un monceau de scepticisme (surtout par les occidentaux) parce qu'iels faisaient pas comme le GIEC notamment.

Je tease parce que c’est pas encore commencé mais on a un atelier prêt à être testé à la rentrée (argumenter dans le dialogue/pourquoi on croit ce qu’on croit ?) pour explorer le rôle des valeurs en sciences et dont le contenu sera en ligne (y’a même un jeu de rôle qu’on a créé pour l’occasion 🎭)

Je fais ma propre pub mais pas de thread : avec d’autres personnes de la Chaire de découvrabilité des contenus francophones (dcsf.cirst.ca), on est en train de monter des ateliers avec des livrets téléchargeables sur ce type de questions avec un focus sur les approches d’épistémologies sociales 🙄

Je crois que tu es pas le seul à pas vouloir te lancer dans ce travail ahah coucou les likes 🙃

Donc c’est jamais trop tôt pour s’y intéresser, chercher à faire quelque chose à son échelle et s’organiser politiquement.

Conclusion du thread : C’est des questions particulièrement complexes et en même temps particulièrement urgentes. J’ai pas abordé les relations internationales, les politiques coloniales (sous couvert d’écologie et s’opposant à l’écologie)... mais y’en a !

Conclusion du 4 : donner une valeur monétaire aux services écosystémiques est pas une solution magique et pose plein de problèmes.

Et ça c’est sans même aborder la question de si ça a un sens d’attribuer une valeur monétaire la nature, et de si ça peut vraiment nous aider à lutter contre l’érosion de la biodiversité.

Il faut bien comprendre que pratiquement personne ne défend qu’il suffit d’attribuer un prix à une espèce ou ses services pour que la question se règle toute seule grâce à l’auto régulation du marché (peut-être Macron dans son programme de 2017 ? Une pointe en matière d’écologie comme on le sait).

4. Je m’attends aussi à des discussions portées vers l’économie, parce que depuis le début, cette question de l’utilité de la biodiversité est très proche de raisonnements qu’on applique déjà avec les paiements pour services écosystémiques ou environnementaux.