Dr. Serge Zaka
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Demain marque un tournant : la sortie nationale de ma biographie dans toutes les librairies de France. Je serai en direct sur le plateau de Quotidien dès 19h15. Que d’émotions en perspective !
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Une photo peut sembler anodine… mais dans ses détails se cachent souvent les marques silencieuses du changement climatique.
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Et ce n’est pas un cas isolé : ce scénario se multiplie chez de nombreuses espèces dans le sud de la France.
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3) Moins de bourgeons productifs pour l’année suivante.
4) Et encore trop peu de recherches scientifiques sur l’impact réel de ces floraisons automnales sur la production future.
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Le problème ?
1) Une désynchronisation des cycles biologiques.
2) Une fatigue végétale pouvant mener au dépérissement, surtout si le phénomène se répète.
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La sécheresse et les canicules de l’été ont induit un stress tel que les arbres se sont retrouvés déboussolés. Au retour des pluies et de températures plus douces, certains considèrent l’été comme une période de dormance – un peu comme l’hiver – et se remettent donc à fleurir.
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Et pourtant… Depuis quand voit-on la floraison en même temps que la récolte des pommes ?
Nous vivons l’étrange paradoxe d’un automne qui ressemble à un printemps.
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Ouai, c’est beau la nature, hein ? Il y a de la couleur. Du rouge. Du blanc. À première vue, rien ne trahit le spectre du changement climatique dans cette photo d’un pommier du Tarn-et-Garonne.
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C'est beau ! :) merci du partage
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Je m'étais trompé de référence hier soir :(
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Au niveau planétaire, aucun répit.
Les années 2023, 2024 et 2025 s’installent en tête du classement des années les plus chaudes, creusant l’écart avec toutes les précédentes. Une véritable échappée climatique qui confirme un réchauffement accru depuis l'épisode El-Nino de 2023
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Sur les 44 derniers mois, 42 ont été au-dessus ou dans les normes, contre seulement deux mois légèrement en dessous (-0,3°C et -0.1°C).
Une telle série quasi ininterrompue sans véritable épisode de froid constitue un fait exceptionnel par sa durée.
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Septembre termine proche des normes une anomalie de -0,1°C, malgré une dernière décade la plus fraîche depuis 2008 accompagnée de quelques records remarquables (pour l’ère post-2000, mais qui restaient fréquents – environ une année sur trois – avant les années 2000).
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Je corrige mon erreur demain. Je refais un post ;)
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Évidemment, ces épisodes ponctuels ne remettent pas en cause la tendance de fond : le réchauffement d’origine humaine. En 2025, on compte déjà 657 records mensuels de chaleur contre seulement 30 de froid (soit 22 fois plus !).
Indéniable. Indiscutable.
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Des températures remarquablement froides ont été enregistrées ces derniers jours, avec plusieurs records battus sur des stations récentes. La France n’avait pas connu une période aussi longue sous les normales depuis plusieurs mois.
➡️ -0,5°C au Caylar (Hérault), record
➡️ -0,4°C à Millau, record
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Qu’est-ce qu’ils m’agacent, ces climatosceptiques qui racontent n’importe quoi…
Oui, aujourd’hui il a fait froid : –2,9°C sous la moyenne 1971-2000.
Mais ce chiffre a été atteint seulement 6 fois cette année, contre 63 jours au-dessus de +2,9°C. Voilà la réalité. Ils vous prennent pour des débiles.
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Voici la courbe des températures depuis 1850. Qui est un "idiot" ? Qui est une arnaque ? Le temps vous le dira.
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Discours lunaire à l'ONU de M. Trump. Les scientifiques travaillant sur le climat sont des "idiots". "Le changement climatique est la plus grande arnaque jamais menée contre le monde".
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Ce 19 septembre aurait été perçu comme une chaude journée du cœur de l'été au siècle dernier. Mais là, 37°C mi-septembre, et ça nous paraît normal.

Tout le début du mois est resté dans les normes… et puis, hop : il suffit que le vent bascule au sud pour que le thermomètre s’emballe.
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➡️ 2022 : sécheresse et trois canicules, avec un rendement du maïs au plus bas depuis 30 ans.
➡️ 2023 et 2024 : excès d’eau, entraînant les plus faibles rendements de céréales à paille depuis 40 ans (hors 2016).
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Si quelques accidents existaient par le passé (1956, 1976, 2003 etc.), la fréquence et l’intensité des extrêmes climatiques s’accélèrent :
➡️ 2021 : gel d’avril dévastateur, conséquence d’une floraison trop précoce après un mois de mars anormalement doux.
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➡️ Les prairies n’ont pas été épargnées non plus, accusant un déficit d’environ 60% en fin d’été.

Pour les autres cultures, on reste globalement dans la moyenne, sans véritables exploits.
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Des rendements agricoles des cultures d'été 2025 sont loin d’être glorieux : les deux canicules estivales ont lourdement contribué.
➡️ Le maïs et le tournesol sont les plus touchés, avec des pertes fréquentes de -13 à -35% dans des régions comme les Pays de la Loire et le Centre-Est.
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Ah tiens, chez moi aussi... Je pensais que c'était un cas isolé 😅