Après un premier article sur la représentation des personnes trans dans les films et séries récentes, une autre insomnie m’a poussé à réfléchir aux raisons qui font que c’est profondément gênant qu’un.e acteur.trice blanc.he joue un personnage racisée, mais que l’inverse ne l’est pas du tout pour moi, au contraire. En effet, dès qu’on parle de représentations au cinéma, une crispation familière surgit : “Si un.e acteur.trice blanc.he ne peut pas jouer un personnage racisé, alors pourquoi un.e acteur.trice noir.e pourrait jouer Ariel ou Rogue ?

Mes insomnies me font me poser des myriades de questions, mais ce soir je m’arrête sur celle ci : En quoi la représentation d’une identité de genre marginalisée pose-t-elle un problème éthique lorsqu’elle est prise en charge par des acteurs et actrices  cis, alors que les variations d’orientation sexuelle entre acteur et personnage ne soulèvent pas les mêmes enjeux de justice et de légitimité ?

Ce vendredi 13 novembre, je suis allée avec l'Amoureux voir Come as you are,le spectacle hommage à Kurt Cobain dans une salle de spectacle de l'agglomération grenobloise. C'est l'amoureux qui m'a offert ce cadeau pour mon anniversaire. J'ai pris quelques jours pour digérer et j'aimerais vous en dire quelques mots. Avant toute chose, il faut savoir que je suis très très très très ² de Béatrice Dalle ET de Kurt Cobain, donc c'était sur que j'allais être enchantée.

Depuis quelque temps, j'ai l'impression que tous les jours, une nouvelle horrible est publiée : les pays européens qui tombent les uns après les autres aux mains de l'extrême droite, les mesures transphobes de Trump et son gouvernement, les catastrophes naturelles, et j'en passe.Mais même si les woke comme moi sont insulté.e.s, marginalisé.e.s, caricaturé.e.s, comme si être éveillé.e dans un monde qui s’entête à dormir était une honte.

Ça fait des lustres que j’avais envie d’écrire cet article, et je me suis enfin décidée à l’écrire. L’article part du postulat suivant “être queer ne te donne pas automatiquement le badge de la safitude” Mais je crois que j’irais même plus loin “ subir telle ou telle discrimination ne te donne pas automatiquement le badge de la safitude”Je sais que cette position fera hurler certain.e.s féministes, mais je pense que tant qu’on l’aura pas reconnu.e, on avancera pas.

Comme vous le savez déja (ou pas) , je suis en relation libre depuis plus d’un an et demi, j’ai un partenaire socle que j’appelle l’Amoureux, et plusieurs sexfriends/partenaires.  J’ai eu envie d’écrire quelques astuces et réflexions autour de comment gérer une ou plusieurs relations nouvelles dans le cadre d’un couple non monogame. ( j’inclue couple libre, relation libre, et relations polyamoureuses)

Aujourd'hui, je suis très fière de vous parler de Rebecca Walker, une autrice féminisite, et une activiste américaine.Si vous ne la connaissez pas encore , c’est le moment de réparer cette injustice culturelle. Fille de la mythique Alice Walker, une autrice qui a notamment écrit La Couleur Pourpre, et d’un avocat new-yorkais de confession juive, elle est née dans le chaos doux-amer du féminisme, de la lutte antiraciste et des conflits familiaux.

J’ai appris la mort de Jane Goodall il y a quelques jours. Comme souvent face à une disparition de cette ampleur, j’ai choisi de ne pas écrire immédiatement. Il fallait d’abord laisser retomber l’émotion, prendre le temps de mesurer ce que représentait réellement cette nouvelle. Car Goodall n’était pas seulement une figure publique, elle était une présence familière dans l’imaginaire collectif, une voix qui traversait les décennies et les générations.

Je suis Rea depuis un certain temps ou un temps certain sur les réseaux, et j'ai découvert récemment qu'elle était autrice en plus d'être actrice X et podcasteuse. J'ai donc eu l'idée de lui proposer une interview, et elle m'a fait l'immense honneur d'accepter. Peux-tu te présenter ? (nom/pseudo, âge, profession, lieu d’habitation,...) J'utilise le pseudo “readoren”. Je voulais devenir une “teen mom” quand j'étais adolescente.

Ce sujet m’a été inspiré par une publication Instagram, qui mettait en lumière le fait que Jean de la Fontaine avait plagié sans vergogne, Ésope, un conteur qui vivait pendant l’Antiquité. On aime imaginer les écrivain.e.s comme des créateur.rice.s visionnaires qui inventent des univers totalement inédits. Pourtant, la plupart ont puisé dans des récits antérieurs — parfois en les transformant, parfois en les recopiant presque mot pour mot.

En recherchant des idées d’articles, je suis tombée sur un article sur Amrita Sher-Gil, une peintresse hongroise d’origine indienne, retrouvée morte à seulement 28 ans dans des circonstances suspectes. Je tiens à vous la présenter. Née le 30 janvier 1913 à Budapest, d’un père sikh indien philosophe et d’une mère hongroise musicienne, Amrita Sher-Gil n’a jamais vraiment appartenu à un lieu, à un genre, ni à une époque.

Vous ne le savez peut-être pas, mais il y a quelques jours, mon frère jumeau avec qui j'ai été en coloc pendant plus de trois ans à pris son envol, pour habiter seul. C'était l'occasion parfaite pour que l'Amoureux vienne habiter avec moi. Vivre ensemble, c’est simple, paraît-il : il suffit de partager un toit, un lit, des fous rires… et éventuellement quelques chaussettes sales.

Pour écrire cet article, j'ai fouillé dans mes publications enregistrées sur Instagram, une liste interminable de publications qui évoquent des artistes queer et/ou non blanc.he.s oubliées ou méconnues, et à partir de cette publication, j'ai choisie de commencer par Meshell Ndegeocello. J'aime vraiment beaucoup découvrir des artistes peu connues, et vous les faire découvrir à mon tour ! Il y a des artistes dont l’aura dépasse les frontières des styles, des genres, des luttes.

Cet article s’inscrit dans ma série que j'avais commencé il y a quelques temps sur des personnes queers racisé·es trop peu connu·es à mon goût. Vous pouvez lire les autres articles : Hande Kader, Antonella Lerca Duda, Lydia X Z Brown, Shirley Colleen, Teresia Teaiwa, Silvia Rivera. Parce que soyons honnêtes : à force de ne voir que des figures blanches, relativement friquées, bankables et aseptisées à mort dans les médias, qu'ils soient LGBTQIA+ ou pas, on en oublie que nos communautés sont bien plus variées, colorées, bordéliques et indomptables.

Aujourd’hui, j’ai eu envie de parler de Nina Childress, une artiste peintresse franco -américaine dont j’ai appris l'existence grâce à une chronique de Ambre Chalumeau dans l'émission Quotidien, qui parlait d’elle car elle est entrée récemment à l’Académie des Beaux Arts. Nina Childress n’est pas simplement une artiste peintre. Elle est un coup d’éclat permanent, une claque chromatique, une rebelle qui refuse les cases et explose les frontières.

Aujourd'hui, je publie l'interview de Naptunix, un humoriste que j'ai découvert lors d'une de mes ballades numériques dans la section Réels de mon profil Instagram.J'ai tout de suite aimé son humour, son phrasé, son format, et qu'il est plutot beaucoup à gauche. Comme d'habitude, je lui ai envoyé un mail au culot, et il a très gentiment accepté de se prêter au jeu.

Aujourd’hui, je publie l’interview de Lapolèr, musicien et DJ grenoblois qui a commencé à poser ses premières notes il y a très peu de temps. Oui, il débute encore, mais c’est justement ça qui rend l’aventure passionnante : voir quelqu’un se lancer, expérimenter, oser. Je l'ai découvert grâce à une publication sur Instagram de @criduqueer Ici, on met en lumière ceux qui créent, qui luttent, qui s’expriment à leur manière — et Lapolèr, avec ses sons et ses idées, coche toutes les cases.

Depuis quelques semaines ou mois, je vois passer des réels qui parlent des mariages lavande, qui envahissent Instagram et Tiktok notamment, aussi bien en anglais qu’en français, et ces vidéos ont éveillés ma curiosité, donc je me suis lancée dans quelques recherches, cet article sera donc un condensé de mes recherches et de mes réflexions personnelles sur le sujet. Je suis tombée notamment sur Instagram sur cette…

Comme je l'avais annoncé à la fin du premier volet sur le straight washing et le queer erasure, je publie aujourd'hui le deuxième volet. Dans un monde où la visibilité et la représentation sont des enjeux cruciaux pour bon nombre de communautés minorisées, dont les communautés queer, le straight washing et le queer erasure sont des phénomènes insidieux qui persistent, particulièrement dans l'industrie du divertissement.

Il y a quelques jours, le nouvel album de Machine Gun Kelly aka MGK est sorti ! Et comme vous le savez sans doute, je suis très fan de cet artiste, donc j’ai eu envie d’écrire quelques lignes pour vous donner mon avis. Si vous le saviez pas, je vous invite à lire les articles que j'ai écrit sur son projet…