Ce qui serait impensable, ce serait de continuer à regarder nos territoires s’enfoncer sous l’emprise du narcotrafic sans rien changer.

Je ne prétends pas apporter une réponse toute faite. Je dis simplement qu’il est temps d’avoir ce débat, sereinement mais clairement. Parce que ce qui serait impensable, ce n’est pas d’y réfléchir… ⤵️

C’est assumer que la République doit adapter ses moyens lorsque son autorité est frontalement contestée par des organisations criminelles liées au narcotrafic… ⤵️

Refuser d’ouvrir cette réflexion, c’est continuer à constater l’impuissance face à des réseaux criminels qui prospèrent, recrutent, s’arment et imposent leur loi. L’ouvrir, ce n’est pas céder à la peur… ⤵️

La question n’est donc pas de savoir si cette réflexion est choquante, mais comment elle pourrait être pensée, encadrée, contrôlée, ciblée exclusivement sur la lutte contre les réseaux de narcotrafic, et strictement limitée dans le temps et dans l’espace… ⤵️

Ce débat n’a rien d’idéologique. La #France dispose déjà de forces à statut militaire engagées dans la sécurité intérieure, à commencer par la gendarmerie. Elle dispose aussi de militaires aguerris aux environnements hostiles et aux conflits asymétriques… ⤵️

y compris à la place que pourraient occuper, dans certaines situations extrêmes, des forces militaires spécifiquement formées et strictement encadrées pour appuyer la police nationale… ⤵️

Je ne plaide pas pour une #militarisation brutale de l’espace public. Mais j’assume de dire que la France doit réfléchir sans tabou à l’évolution de son dispositif de lutte contre le narcotrafic,… ⤵️

Face à cette réalité, je fais le choix de poser une question que beaucoup préfèrent éviter :
jusqu’où la République peut-elle continuer à répondre avec les seuls outils du quotidien, alors que le narcotrafic s’organise désormais selon une véritable logique de guerre territoriale ? ⤵️

Il révèle une évolution profonde de la violence liée au narcotrafic : des organisations criminelles structurées, lourdement armées, se déplacent, s’affrontent et disputent des territoires pour le contrôle de marchés illégaux extrêmement lucratifs… ⤵️

Dans l’#agglomération #grenobloise, un jeune homme de 22 ans est mort en tentant de séparer deux groupes armés. Ce drame n’est pas un simple fait divers… ⤵️

On ne peut pas laisser disparaître un lieu qui, en zone rurale, protège tant de jeunes du décrochage et leur offre une vraie chance d’avenir, proche de chez eux.

Et au final, ce sont les populations qu’on réduit à des caricatures, prises en otage par leurs ambitions.

Et Mélenchon n’est guère plus digne : il joue des colères, des communautés, des fractures, attisant un public qu’il prétend défendre tout en l’enfermant dans ses propres récits. Deux stratégies qui se répondent : l’une excite la peur, l’autre instrumentalise la colère… ⤵️

Croire les victimes, ce n’est pas condamner sans enquête : c’est refuser qu’elles soient condamnées au silence. »

Grenoble n’a pas besoin d’un provocateur solitaire ni d’une troupe silencieuse qui se frotte les mains derrière lui. Elle mérite une campagne digne, des idées claires et des candidats qui respectent les faits autant que les gens.