👉 Comme on le voit, c’est un coup rhétorique bien pensé, mais …fallacieux.

5️⃣ Pourquoi c’est bien un piège de l’analogie

La Monusco parlait d’une solution diplomatique durable pour mettre fin à un conflit qui tue et déplace des milliers de personnes.

➡️ Mme Yolande Makolo transforme cela en accusation implicite d’ignorance historique et d’insensibilité morale.

4️⃣ Effet recherché : détourner le débat

Avec cette polémique, Kigali a tenté de :
👉🏿Éclipser les accusations de soutien au #M23 et les incursions armées rwandaises en #RDC.
👉🏿Recentrer le débat sur une prétendue insensibilité de la Monuso.
👉🏿Fragiliser la crédibilité de la Monusco.

👉 Je pense qu’ici, c’est une fausse équivalence : deux contextes totalement différents sont intentionnellement reliés.

3️⃣ Pourquoi ça fonctionne ? (Oui, le post a dépassé 180k vues sur X)

⚡ Le terme « solution finale » est profondément associé au traumatisme universel de la Shoah.

➡️ Cette analogie déclenche des émotions fortes et détourne l’attention du débat initial.

2️⃣ Nous sommes en face d’une décontextualisation intentionnelle

Ce que fait Mme Yolande Makolo, c’est sortir l’expression « solution finale » de son cadre diplomatique (résolution durable d’un conflit) pour l’associer à une référence historique extrêmement sensible : la Shoah.

⚡ Réaction :
@YolandeMakolo dénonce une rhétorique « choquante » et compare cette expression à la Shoah. Une accusation lourde, mais justifiée ? 🤔 #GrattonsUnPeu

1️⃣ Contexte
Dans un communiqué, la Monusco appelle à une « solution finale » (sustainable and final solution) pour résoudre le conflit dans l’est de la #RDC.