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Séminaire de rentrée des officiers généraux
Séminaire de rentrée des officiers généraux
Les officiers généraux en 1ère section étaient réunis ce mardi 7 octobre 2025 à la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), à Issy-les-Moulineaux, pour leur séminaire de rentrée. En ouverture, le général d’armée Hubert Bonneau, Directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), a dressé un bilan de l’action menée au cours de l’année écoulée, rappelé ses objectifs prioritaires et exposé sa vision du commandement. Bruno Retailleau, ministre d’État, ministre démissionnaire de l’Intérieur, est également intervenu au cours de cette journée. Le premier séminaire des officiers généraux de gendarmerie en 1ère section s’est tenu ce mardi 7 octobre 2025, à la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), à Issy-les-Moulineaux. Il a été ouvert par le général d’armée Hubert Bonneau, Directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), qui a commencé son propos par un point de situation, abordant notamment l’engagement fort de la Gendarmerie mobile en outre-mer, avec 40 escadrons déployés dans les différents territoires, dont 20 en Nouvelle-Calédonie. Dressant ensuite un bilan de l’action menée depuis un an, le général d’armée Hubert Bonneau a rappelé que « beaucoup de choses ont été faites collectivement », notamment la création en six mois de l’Unité nationale de police judiciaire (UNPJ). « Le dispositif judiciaire intégré est aujourd’hui parfaitement opérant », estime-t-il. Le DGGN considère qu’il convient d’adopter une vision différente, « en amont de l’enquête », « en travaillant sur les structures », « avec un objectif d’assèchement des réseaux ». Il a cité les belles affaires récentes, comme la saisie de cocaïne par la S.R. de Bordeaux, la libération d’un ressortissant suisse pris en otage et l’interpellation de ses ravisseurs, ou encore le démantèlement d’un vaste réseau de blanchiment international par la S.R. de Marseille. Réinvestir sur l’immobilier domanial Si la Gendarmerie nationale n’a pas de problème à recruter, le Directeur général porte une attention particulière sur la fidélisation des personnels : « Nos gendarmes sur le terrain se plaignent de l’immobilier (…), des conditions de vie, mais aussi de travail. » Il a souligné l’importance de revenir sur l’immobilier domanial, précisant qu’aucune gendarmerie n’avait été construite en domanial depuis 2011, et qu’une brigade locative coûtait deux fois plus cher. Devant les officiers généraux, il a tenu à évoquer ce que représente le généralat, « dernière ligne droite des responsabilités qui nous sont confiées ». « Je veux que les grands chefs incarnent le commandement (…). Ils doivent donner de l’impact et du sens. Le premier est une évidence, le second, une conviction. » Le DGGN a insisté sur le fait qu’un chef militaire « planifie, conduit des opérations, décide et embarque avec lui, et qu’on ne peut le faire que par l’exemplarité et la loyauté ». Pour cela, considère-t-il, « il faut une parfaite compréhension de la stratégie et de l’intention du chef (…), et s’en imprégner pour prendre des initiatives à tous les échelons ». « Être ce jalon, ce repère, pour la population, pour les élus » Le général d’armée Hubert Bonneau a ensuite exposé ses objectifs, rappelant que la gendarmerie est « une force armée de couverture des territoires » et que « les brigades territoriales et les escadrons étaient des points d’appui pour notre action au plus profond de ces territoires (…) pour être ce jalon, ce repère, pour la population, pour les élus ». Cette couverture implique, selon le DGGN, de mieux contrôler les flux et les espaces, citant l’exemple des ports et des aérodromes secondaires. Concernant la réorganisation de la police judiciaire, il a insisté sur la nécessité du rapprochement entre le renseignement judiciaire et administratif, « testé remarquablement par les trois Commandants de la gendarmerie d’outre-mer (CGOM) successifs », jusqu’au niveau des compagnies. « C’est ce qu’on va essayer de mettre en place partout », a déclaré le Directeur général. Le général d’armée Bonneau a conclu en résumant sa vision du commandement : « Il faut ré-assurer le commandement pour que vos chefs sur le terrain soient en état de commander, avec humanité, équité, en expliquant leurs décisions. » Le ministre de l’Intérieur revient sur une année de ministériat En début d’après-midi, le ministre d’État, ministre démissionnaire de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est revenu sur son année à la tête du ministère, « dans un moment politique très particulier que je ne peux pas éluder, car j’ai envers vous un devoir de transparence », a-t-il précisé, avant d’ajouter : « Quoi qu’il arrive, il faut que tout ce qui a été entrepris depuis un an demeure ; quoi qu’il se produise, les chefs que vous êtes doivent tenir. Plus que jamais, vos troupes doivent tenir, et pour tenir, elles ont besoin d’être fermement et humainement commandées. » Le ministre a rappelé qu’en matière de sécurité, il convenait de « penser large ». « Le combat a changé d’échelle, il n’y a plus de différence entre le local et le global, entre l’intérieur et l’extérieur. Il n’y a qu’un pas des vols de GPS agricoles qui menacent nos fermes jusqu’aux structures du crime de l’Europe de l’Est ; qu’un pas des homicides répétés qui menacent nos compatriotes ultra-marins jusqu’au trafic d’armes et de stupéfiants depuis le continent sud et nord américain. » Bruno Retailleau a souhaité dresser un état des lieux de ce qui a été fait depuis un an, notamment le renouvellement d’un certain nombre de cadres de l’action ministérielle, évoquant les Plans d'action départementaux de restauration de la sécurité du quotidien (PADRSQ). « Plus une société est complexe, plus la proximité permet d’agir de façon pertinente et adaptée », a-t-il souligné. Concernant la lutte contre le narcotrafic, le ministre est revenu sur la loi adoptée le 29 avril 2025, qui a permis la mise en place d’une nouvelle organisation de l’État avec une spécialisation de toute la chaîne judiciaire, dont le Parquet national anti-criminalité organisée (PNACO), qui sera institué le 5 janvier 2026, et l’État-major de lutte contre la criminalité organisée (EMCO), qui regroupe d’ores et déjà les services de renseignement et d’enquête de quatre ministères : Intérieur, Armées, Justice, Économie et Finances. « On a décloisonné l’État », a affirmé Bruno Retailleau. Évoquant le modèle de la Gendarmerie nationale, force armée de couverture des territoires, il a rappelé que « le gendarme est un soldat du lieu, enraciné » et qu’il faut donc des « casernements qui soient dignes de ce nom ; or, nos casernes ne sont pas toujours dignes de ce nom ». Le ministre a déclaré que « le locatif avait grignoté la capacité d’investissement sur le domanial », avant d’indiquer que l’enveloppe de 300 millions d’euros obtenue en 2025 pour l’immobilier devait être renouvelée en 2026.
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