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Vivre avec et après un cancer

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Alexandra Delbot @alexandradelbot.bsky.social · 1d

Une émission de Carnets de santé sur la vie après un cancer. Aujourd'hui en France, plus de 4 millions de personnes vivent avec un cancer. Mais comment vit-on avec un cancer ? Une fois en rémission, peut-on reprendre une vie normale ?

Aujourd'hui en France, plus de 4 millions de personnes vivent avec un cancer. Et de plus en plus de personnes ont un cancer, avec plus de 400 000 nouveaux cas en 2023. Mais comment vit-on avec un canc...

Effects of the right to be forgotten for childhood or breast cancer survivors: results of a quasi-experimental study in France - Journal of Cancer Survivorship

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Alexandra Delbot @alexandradelbot.bsky.social · 1d

L'étude est à retrouver ici dans le Journal of Cancer Survivorship link.springer.com/article/10.1...

Purpose Cancer survivors have reported difficulties in accessing loan-related insurance, in particular for a home loan. In France, a law called “the Right To Be Forgotten” (RTBF) was adopted in 2017 to counter this “financial toxicity” of cancer. Since then, eight other European countries have adopted or implemented legislation inspired by the French RTBF. Several patients’ organizations in Europe have called for an extension of the RTBF across all European countries. The aim of this study was to evaluate the effects of the RTBF on the reduction of survivors experiencing difficulties in obtaining loan-related insurance after cancer in France. Method A quasi-experimental study was conducted using different sources of recruitment to enroll breast and childhood cancer survivors (cases) and individuals without a history of cancer (controls). Difficulties in accessing loan-related insurance reported by cancer survivors and controls before and after the adoption of the law (2010–2022) were collected using an online questionnaire and compared between groups. Groups were matched using propensity scores on age, sex, the amount of insured capital, and health-related variables. The effect of the RTBF’s adoption was estimated using a conditional logistic regression. Results Out of 552 matched respondents (1:3 case–control ratio), difficulties in accessing loan-related insurance were reported by 65% of cases vs. 16% of controls before the RTBF and by 35% of cases vs. 15% of controls after the RTBF (P < .0001). The likelihood of experiencing difficulties in obtaining a loan was significantly decreased (β = − 0.29; OR = 0.74; P = 0.01) after the RTBF. In subgroup analyses, the results remained significant solely for childhood cancer survivors. Conclusions Despite a significant decrease in the proportion of cancer survivors experiencing difficulties after the adoption of the RTBF, there are possible difficulties in the law’s implementation, dissemination, and usage, in particular for adult cancer survivors. Implications for Cancer Survivors The RTBF may alleviate cancer survivors’ difficulties in accessing loan-related insurance with a possible impact in decreasing the financial toxicity of cancer, both from a subjective and an objective point of view.

link.springer.com

Droit à l’oubli après un cancer pour faire un crédit : une avancée législative qui fait une différence

Alexandra Delbot @alexandradelbot.bsky.social · 1d

De la documentation pour les yeux et les oreilles 👂
Un article vulgarisé sur cette étude dans @france.theconversation.com par les co-auteurs.

À l’occasion d’« Octobre rose », une étude inédite montre que le droit à l’oubli, censé faciliter l’accès à un prêt immobilier après un cancer, a permis des avancées, qui restent limitées après un can...

theconversation.com

Association de Recherche contre le Cancer • Seintinelles

Alexandra Delbot @alexandradelbot.bsky.social · 1d

Et pour faire avancer la recherche, vous pouvez rejoindre la communauté des Seintinelles — une plateforme participative qui permet à chacun et chacune, que vous ayez été atteints d’un cancer ou non, de contribuer aux études sur la santé et le vécu des patients.

Vous aussi, luttez contre le cancer en répondant à des questionnaires. Rejoignez la belle communauté des Seintinelles !

www.seintinelles.com

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Alexandra Delbot @alexandradelbot.bsky.social · 1d

Selon Agnès Dumas, co-autrice de l'étude : « Il y a de fortes chances pour qu’à l’avenir, ça puisse être aussi significatif pour les personnes qui ont été traitées pour un cancer du sein. » Elle revient plus en détail sur ces résultats et leurs implications dans la chronique ici.

Vie après un cancer : le droit à l’oubli commence à porter ses fruits

Le droit à l’oubli permet aux anciens malades du cancer de ne plus déclarer leur maladie aux assureurs. Une nouvelle étude montre que ce dispositif a déjà réduit les discriminations à l’emprunt, pour ...

Alexandra Delbot @alexandradelbot.bsky.social · 1d

C’est pourquoi, depuis 2022, une nouvelle loi, la loi Lemoine a réduit ce délai à cinq ans et supprimé les questionnaires de santé pour tous les emprunts inférieurs à 200 000 euros.

Alexandra Delbot @alexandradelbot.bsky.social · 1d

des études ou un projet professionnel.

Et si les patientes atteintes d’un cancer du sein ne profitent pas encore pleinement du dispositif, c’est logique : la loi date de 2016 et il fallait dix ans pour être considéré comme guéri. Mais dix ans, c’est long à l’échelle d’une vie.

Alexandra Delbot @alexandradelbot.bsky.social · 1d

Tout simplement parce que ce sont les populations pour lesquelles on dispose aujourd’hui du plus de données de suivi. Et puis, ces cancers ont une autre particularité : ils surviennent souvent relativement tôt dans la vie, à un âge où l’on peut encore avoir besoin d’emprunter pour un logement,

Alexandra Delbot @alexandradelbot.bsky.social · 1d

Ça marche pour les cancers pédiatriques, ça veut dire que les différences sont significatives, mais pas pour le cancer du sein.

Alors pourquoi seuls ces deux types de cancer, le sein et les cancers pédiatriques, ont été étudiés ici ?

Alexandra Delbot @alexandradelbot.bsky.social · 1d

Résultat : depuis la loi, les difficultés à obtenir une assurance ont nettement diminué, passant de 65 % à 35 % - alors que cette proportion est restée stable autour de 15% dans le groupe contrôle. Mais les effets varient selon le type de cancer.

Alexandra Delbot @alexandradelbot.bsky.social · 1d

du même âge, du même sexe, du même profil de santé, même statut tabagique, les mêmes comorbidités - tout était identique, sauf le fait d’avoir eu un cancer.

Alexandra Delbot @alexandradelbot.bsky.social · 1d

Les scientifiques ont comparé les difficultés rencontrées avant et après la mise en place du droit à l’oubli : comme des surprimes, exclusions de garantie ou refus d’assurance. Et pour que la comparaison soit juste, chaque ancien patient ou patiente était associé à une personne témoin,

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Alexandra Delbot @alexandradelbot.bsky.social · 1d

Mais est-ce que ce dispositif fonctionne vraiment ? Est-ce que cette loi permet aux anciens patients d’accéder plus facilement à un emprunt ? C’est ce qu’a voulu mesurer une nouvelle étude parue dans le Journal of Cancer Survivorship.

Alexandra Delbot @alexandradelbot.bsky.social · 1d

Elle fixait un délai de 10 ans après la fin des traitements pour les adultes, 5 ans pour les enfants, avant de pouvoir contracter un emprunt sans mentionner la maladie. Et l’enjeu est énorme : sans assurance, pas de crédit (théoriquement on peut avoir un crédit sans assurance, sans les faits, non)

Vie après un cancer : le droit à l’oubli commence à porter ses fruits

Alexandra Delbot @alexandradelbot.bsky.social · 1d

Être “oublié” ici, signifie pouvoir déclarer à son assurance emprunteur qu’on est en bonne santé comme tout le monde - et donc qu'on a jamais eu de cancer. Cette disposition a émergé en 2014, lors de l’annonce du plan Cancer par François Hollande puis est devenu une loi en 2016.

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Alexandra Delbot @alexandradelbot.bsky.social · 1d

Au départ, Le droit à l’oubli c’est un dispositif créé pour effacer ses données personnelles sur internet. Mais depuis les années 90, les associations de patients revendiquent un droit semblable pour que les personnes guéries d’un cancer ne subissent plus de discrimination financière.

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Alexandra Delbot @alexandradelbot.bsky.social · 1d

Le droit à l’oubli permet aux anciens malades du cancer de ne plus déclarer leur maladie aux assureurs. Une nouvelle étude montre que ce dispositif a déjà réduit les discriminations à l’emprunt pour les cancers pédiatriques mais pas encore pour le cancer du sein.

Explications ⬇️

Le droit à l’oubli permet aux anciens malades du cancer de ne plus déclarer leur maladie aux assureurs. Une nouvelle étude montre que ce dispositif a déjà réduit les discriminations à l’emprunt, pour ...