Clelest
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Lecture un peu plus courte cette fois avec le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley.
C'est... Déroutant !
Même si c'est très optionnel en somme (parce que la science n'est ici pas un propos, donc est-ce vraiment de la SF ?) mais c'est toujours déstabilisant de ne pas comprendre une partie d'un texte... pour moi en tout cas.
Par contre faut y aller avec une bonne dose de contexte, et un petit bagage scientifique ne serai pas de trop. Je pense sincèrement que c'est pas un bouquin complet à laisser aux mains de collégiens dont certains parents ne pourraient pas traduire certain termes.
Malgré tous ça, j'ai bien aimé lire le Meilleur des Mondes. Comme je le disais, la trame est plutôt cool et à ceci de particulier qu'elle ne cherche pas le sensationnel. La répression n'est jamais qu'une exclusion où se retrouvent les "marginaux", une sorte de happy end... pour certains...
Bien sûr le contexte, toussa toussa, mais justement c'est important de le rappeler et de rappelez aux plus zélés y voyant un texte prophétique qu'il y a 2/3 époques qui nous séparent.
J'ai eu l'impression, peut-être à tort, que le bouquin prescrivait comme remède aux castes une bonne dose de libéralisme en réponse au protectionnisme des années 30. Je trouve que ça le rend, de fait, profondément daté (en plus du reste, vision de la femme, des racisés etc...)
Je manque peut-être de contexte mais d'aujourd'hui on sais (enfin pour ceux qui veulent la voir) que le libéralisme notamment social n'efface ni ne diminue les inégalités et ne permet qu'un faible ascenseur tant le capital culturel est important dans nos conditions.
Autre point que je trouve étrange au vu de la première préface, c'est la description péjorative (ou utilitariste) du système de caste du bouquin tout en, comme si il n'avait aucun recul dessus, prônant une certaine liberté comme la vertu absolue.
John c'est quand même un gars qui violente l'objet de ses désirs parce que la société dans laquelle elle vie la pousse à se donner aux hommes. Et c'est d'autant plus étrange qu'il à grandit dans une société qui à les mêmes "travers".
Si perso j'y ai vu les deux faces d'une même pièce, au vu de la préface je pense que l'auteur cherche dans le "Sauvage" un héros corrompu par la "Civilisation" alors qu'en fait c'est surtout un vieux réac. Le contexte bien sûr, mais quand même.
d'Aldous Huxley est, par le même procédé d'écriture, conditionné non pas par des règles édictées durant son sommeil mais par Shakespeare.
Est-ce réellement mieux ?!
Bah pour mon contemporain, pas vraiment.
C'est matraqué à nous lecteur également, en plus d'à chaque fois nous décrire le nombre de répétitions précises qu'on subit telle ou telle caste sociale.
Et quand vient l'élément "contraste" du bouquin, je me suis rendu compte au fur et a mesure que ce personnage, sensé représenté le contemporain
(mais si vous savez, 1984 !)
Un des élément les plus présent dans le bouquin c'est l'idée d'un conditionnement social qui pousse à la consommation (présent verbalement mais jamais trop important dans le pamphlet à mon sens) mais surtout à des règles qu'on ne peu décemment pas enfreindre.
On peut penser au début à une dystopie à charge contre une société tourné vers le progrès, le recherche de la paix et surtout de la stabilité sociale (d'où certaine réticences). Il est sûr que de dépeindre l'idée d'une société qui à tant sacrifier pour elle-même, ça donne du grain à moudre à "eux"
Un fois qu'on à passé les premières difficultés à grand coup de la technique dite des "Schtroumpfs" (remplacer ce que tu comprend pas par Schtroumpf pour essayer d'y trouver un sens), il en reste une trame vraiment bien ficelée.
En bref, le Meilleur des Mondes c'est de la "hard" SF un peu rétro avec en plus des procédés d'écriture, un langage qu'on utilise plus tant de nos jours.
Le chapitre 3 où parlent successivement Lenina, l'administrateur et Henry, 3 conversations distinctes, c'est difficile à suivre.
Genre, je crois que c'est page 3, on fait mention de "Morula" et perso, malgré mes formations c'est plutôt quelque chose que j'ai appris en BAC +2. Ca en fait un texte très "scientifique" (de son temps) difficile d'accès tant il est descriptif des procédés sans être explicatif !
Cet aspect fait d'ailleurs l'objet d'une autre préface où l'auteur déclare que le Meilleur des Mondes n'est pas un livre qui se lit sans avoir un minimum lu d'autres livres.
Et pas des livre au sens "Martine et son petit chien", mais plutôt des traité de biologie.
J'ai été très étonné d'autre part que c'est un bouquin qui est donné à lire dans le programme scolaire. Perso je l'ai pas eu, mais ma femme oui, au collège et... bon dieu c'est compliqué !
Et franchement, ce texte ne laisse pas paraitre que du bon dans les idées de "liberté" de l'auteur, au point d'avoir vraiment lu le bouquin à reculons.
A tort bien sûr, parce que le contexte compte, mais ça va surtout plus loin que ça.
Et ça l'est d'autant plus que c'est un texte plutôt vieux. Pire encore, la version que j'ai a en préface une texte même de l'auteur parlant du contexte post 2nd guerre mondiale rendant l’œuvre presque désuète à ses yeux.