Le 25 décembre ce compte sera supprimé.
Je retourne à mes cahiers et crayons.
à la fin de l'avent, il n'y aura plus d'après.
Merci aux personnes qui m'ont suivi.
Celles qui souhaitent conserver un contact, peuvent m'envoyer leur mail en message privé.
8 décembre
L'Ombre du Yidam
Dans la grotte de mon esprit, le vide devenait une toile d’attente.
L’ultime méditation tantrique devait enfanter un Yidam, une présence de compassion, guide au-delà des formes.
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8 décembre
L'Ombre du Yidam
Dans la grotte de mon esprit, le vide devenait une toile d’attente.
L’ultime méditation tantrique devait enfanter un Yidam, une présence de compassion, guide au-delà des formes.
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7 décembre
Le Sel du Jardin
La terre, sous mes doigts, était plus tiède que ma joue.
La chaleur, lourde et crue, faisait vibrer l'air au-dessus du massif de roses endormies.
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#ombres
7 décembre
Le Sel du Jardin
La terre, sous mes doigts, était plus tiède que ma joue.
La chaleur, lourde et crue, faisait vibrer l'air au-dessus du massif de roses endormies.
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#ombres
6 décembre.
Le Geste du Marais.
Elle s’arrêta juste à la lisière de la vase.
La chaleur pesait sur sa nuque, masse collante, épaisse, le silence remplissait l’air.
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6 décembre.
Le Geste du Marais.
Elle s’arrêta juste à la lisière de la vase.
La chaleur pesait sur sa nuque, masse collante, épaisse, le silence remplissait l’air.
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5 décembre.
La Calligraphie des Baisers
D'une liste d'espoirs enfantins. Nous fîmes notre parchemin.
La lune, quartier d'orange suspendu dans la nuit, inondait la chambre.
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5 décembre.
La Calligraphie des Baisers
D'une liste d'espoirs enfantins. Nous fîmes notre parchemin.
La lune, quartier d'orange suspendu dans la nuit, inondait la chambre.
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Son corps cette chose insensée, se coulait dans la musique, mercure bouillant cherchant l'océan.
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Son corps cette chose insensée, se coulait dans la musique, mercure bouillant cherchant l'océan.
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4 décembre.
L'Odeur de la Terre Promise
C’est par une nécessité brute que je creusai, non par ambition.
Dans l'humus, mon isolement, cherchait l'eau vive, le besoin simple de l’homme qui vit de peu.
Le labeur de cette matinée était ma liturgie de la sueur.
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4 décembre.
L'Odeur de la Terre Promise
C’est par une nécessité brute que je creusai, non par ambition.
Dans l'humus, mon isolement, cherchait l'eau vive, le besoin simple de l’homme qui vit de peu.
Le labeur de cette matinée était ma liturgie de la sueur.
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3 décembre.
Pouddlard sur Soho
Barthélémy Croupton Jr. n'avait pas réussi son Aspic.
À 30 ans, il vivait toujours dans le placard sous l'escalier de sa mère, son diplôme de Sorcier en Théorie des Chandelles n'impressionnant personne.
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3 décembre.
Pouddlard sur Soho
Barthélémy Croupton Jr. n'avait pas réussi son Aspic.
À 30 ans, il vivait toujours dans le placard sous l'escalier de sa mère, son diplôme de Sorcier en Théorie des Chandelles n'impressionnant personne.
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2 décembre.
Lama Tenzin, silencieux dans la poussière d’encens, fixait Yama, le Seigneur de la Mort, peint sur sa thangka* séculaire.
Chaque matin, le même souffle profond du mantra, le même murmure contre le vent des montagnes.
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2 décembre.
Lama Tenzin, silencieux dans la poussière d’encens, fixait Yama, le Seigneur de la Mort, peint sur sa thangka* séculaire.
Chaque matin, le même souffle profond du mantra, le même murmure contre le vent des montagnes.
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1er décembre.
La Rosée Incandescente
Les plumes de la coitte étaient encore tièdes des ardeurs d’une longue nuit d’étreinte.
De la vaste cheminée, il ne restait qu'un cœur de braise rougeoyant, le poul lent de la passion passée.
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1er décembre.
La Rosée Incandescente
Les plumes de la coitte étaient encore tièdes des ardeurs d’une longue nuit d’étreinte.
De la vaste cheminée, il ne restait qu'un cœur de braise rougeoyant, le poul lent de la passion passée.
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Les jours se font plus lents, pareils à des feuilles qui tombent sans bruit, révélant le ciel.
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Les jours se font plus lents, pareils à des feuilles qui tombent sans bruit, révélant le ciel.
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Le parfum des chèvrefeuilles, celui d'un été lointain, monta, âcre et vif.
Lui, ses mots simples, sous la lune plate.
Il dit: "le temps n'est qu'une brume que l'on traverse".
Ou sont ces heures volées ?
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Le parfum des chèvrefeuilles, celui d'un été lointain, monta, âcre et vif.
Lui, ses mots simples, sous la lune plate.
Il dit: "le temps n'est qu'une brume que l'on traverse".
Ou sont ces heures volées ?
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Elle y posa sa main, camélia sur une lave solidifiée.
Le verre de gin, cube glacé de clarté stérile, était l'unique vérité dans cet écrin cramoisi.
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Elle y posa sa main, camélia sur une lave solidifiée.
Le verre de gin, cube glacé de clarté stérile, était l'unique vérité dans cet écrin cramoisi.
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Nous marchons soulevés, par un courant d'air vif aux délicates morsures.
Le givre s’accroche aux herbes, frissonne sous nos pas, et chaque souffle se fait nuage, secret confié au ciel.
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Nous marchons soulevés, par un courant d'air vif aux délicates morsures.
Le givre s’accroche aux herbes, frissonne sous nos pas, et chaque souffle se fait nuage, secret confié au ciel.
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La fatigue du bal était plus lourde que les regrets.
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La fatigue du bal était plus lourde que les regrets.
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Au détour du chemin de pierre, entre deux fourrés de Paliurus spina-christi aux épines sournoises et de myrthe à l'eau d'ange, l'air s'était brusquement asséché d'une odeur de thym écrasé et de résine chauffée à blanc.
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Au détour du chemin de pierre, entre deux fourrés de Paliurus spina-christi aux épines sournoises et de myrthe à l'eau d'ange, l'air s'était brusquement asséché d'une odeur de thym écrasé et de résine chauffée à blanc.
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C'était la clé.
L'accélération brutale et insensée que le Cortex tentait d'analyser n'était pas un déplacement physique mais une fluctuation dans une IAG.
Pour une fraction de seconde, l'Horloge Universelle comptait mille ans de l'histoire Galaxitique.
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C'était la clé.
L'accélération brutale et insensée que le Cortex tentait d'analyser n'était pas un déplacement physique mais une fluctuation dans une IAG.
Pour une fraction de seconde, l'Horloge Universelle comptait mille ans de l'histoire Galaxitique.
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La confiance ?
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La confiance ?
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Un de ces êtres de chair qui, sous l’épiderme, retient et distribue les forces brutes du monde, sans que l'on ait à s'encombrer du jargon de la physique.
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Un de ces êtres de chair qui, sous l’épiderme, retient et distribue les forces brutes du monde, sans que l'on ait à s'encombrer du jargon de la physique.
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cette petite brume de regret qui voile l'aube d'une pensée.
Croire qu'il suffirait d'étendre la main, comme on cueille un fruit mûr où que l'on rejette une mauvaise herbe tenace, pour choisir la trame même de ce que nous sommes.
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cette petite brume de regret qui voile l'aube d'une pensée.
Croire qu'il suffirait d'étendre la main, comme on cueille un fruit mûr où que l'on rejette une mauvaise herbe tenace, pour choisir la trame même de ce que nous sommes.
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Il me semblait que la chute, cette traîtresse, n'en finirait jamais.
Non pas la chute abrupte des corps fatigués sur les planches des théâtres de province, mais celle, plus sourde et plus venimeuse, de l'âme qui se vide.
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Il me semblait que la chute, cette traîtresse, n'en finirait jamais.
Non pas la chute abrupte des corps fatigués sur les planches des théâtres de province, mais celle, plus sourde et plus venimeuse, de l'âme qui se vide.
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Il était midi, et le soleil faisait luire
la grosse armoire en noyer de la cuisine qui sentait la cire, le pain et le romarin.
Dieu se souvint du feu.
Ce n’était plus l’incendie, ni les comètes hurlantes dans le grand vide refroidi.
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Il était midi, et le soleil faisait luire
la grosse armoire en noyer de la cuisine qui sentait la cire, le pain et le romarin.
Dieu se souvint du feu.
Ce n’était plus l’incendie, ni les comètes hurlantes dans le grand vide refroidi.
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Le jardin n’est plus qu'attente, mélasse de branchettes et de feuilles que le vent hache.
Le figuier, le chêne carcasses tordues, le sol sous leurs côtes est un pourrissoir ou la terre s’exaspère.
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Le jardin n’est plus qu'attente, mélasse de branchettes et de feuilles que le vent hache.
Le figuier, le chêne carcasses tordues, le sol sous leurs côtes est un pourrissoir ou la terre s’exaspère.
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La dame était là, lourde et légère à la fois dans le fauteuil qui la retenait, visage fermé où les souvenirs ne laissaient plus qu'une écume fugace, que des rubans de soie abandonnés au soleil.
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La dame était là, lourde et légère à la fois dans le fauteuil qui la retenait, visage fermé où les souvenirs ne laissaient plus qu'une écume fugace, que des rubans de soie abandonnés au soleil.
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La terre, ivre et lasse d'avoir tant bu la rosée, exhalait une odeur de mousse fermentée et de champignon vorace.
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#ombres
La terre, ivre et lasse d'avoir tant bu la rosée, exhalait une odeur de mousse fermentée et de champignon vorace.
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#ombres