Gabb8
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Et pourtant, c’est dans le rapport à la foi que se questionnent tous les personnages, et in fine la résolution de l’enquête elle-même. La vérité et la bonté se retrouvent toujours dans la lumière, littéralement comme au figuré. #FNC54
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Ce qui apporte un supplément d’âme à ce « Benoit Blanc à l’église », c’est sa quête de désacralisation d’une mort inexplicable et diabolique. Une désacralisation qui tient en la profonde aversion du personnage envers l’église pour des raisons parfaitement compréhensibles. #FNC54
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C’est comme si Johnson préférait laisser Josh O’Connor mener la barque en hot sexy priest (avec Andrew Scott dans la même pièce, évidemment). Un peu comme si Blanc se rapprochait du personnage de Natasha Lyonne dans Poker Face, toujours au mauvais endroit au mauvais moment… (donnez crossover) #FNC54
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On vient pour retrouver Daniel Craig et son alter-égo Benoît Blanc… et on prend finalement plaisir à suivre une enquête où il ferait presque office de figurant. Un intriguant parti-pris de la part de Rian Johnson avec ce #WakeUpDeadMan. #FNC54
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Néanmoins, Daisuke Miyazaki construit un film solide et touchant sur la manière dont une passion permet de faire son deuil et de se trouver plus proche que jamais d’une personne disparue. #FNC54
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Quelques petites déceptions comme des flashbacks très intéressants esthétiquement et narrativement parlant, mais beaucoup trop courts, ou une opposition un peu trop facile entre Maria et ses amies fans de K-pop. #FNC54
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K-pop Stan, le plot de V.Maria mattirait direct : à la mort de sa mère, Maria découvre qu’elle était une grande fan d’un groupe de visual kei. Elle veut percer le mystère derrière la cassette inécoutable d’une chanson qui porte son nom. Elle se plonge dans le visual kei en quête de réponses. #FNC54
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Le casting est extra, et la qualité douteuse de l’image (je me demande si l’image dégueue façon vieille VHS est une marque de fabrique ou pas de Hong Sang-soo) donne vraiment l’impression de faire face à des vidéos de famille carrément gênantes. J’avais bien besoin de ça après le Farsi. #FNC54
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De longues séquences de dialogues farfelues, où on parle de tout et rien car ne sait pas trop de quoi parler la première fois qu’on rencontre beau-papa et belle-maman. On retrouve ces moments où on veut faire bonne impression, où on fait semblant de s’apprécier… #FNC54
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Pour mon premier Hong Sang-soo, je ne m’attendais pas à autant rire. Et je ne pensais pas voir un gars se faire autant bolosser par sa belle-famille en même pas une journée. 

Le film transpose authentiquement le malaise de la première rencontre d’un gendre. Et de toute réunion familiale. #FNC54
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Sepideh Farsi fige ses paroles, ses images et ses poèmes à travers un film inévitablement difficile à regarder, mais nécessaire. #FNC54
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On connaît le sort funeste subi par Fatma et sa famille, assassinés le lendemain de l’annonce de la sélection du film à Cannes. Mais on ne connaissait pas encore Fatma. Pas sa volonté de mettre en lumière les moments de vie qu’elle captait dans ce qui restait de Gaza à travers ses photos. #FNC54
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Des appels à la durée et à la qualité incertaines : déconnexions multiples, piètre qualité du réseau, attaques, des jours de silence… on avance au côté de Sepideh avec la crainte que chaque conversation puisse être la dernière. Que toute déconnexion ou échec d’un appel soit synonyme de mort. #FNC54
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C’est probablement ça, le plus déchirant : tous ces moments où Fatma garde le sourire ou se met à rire face à des bombardements, pour garder la face. Jusqu’à ce que le temps, la famine, l’épuisement et l’usure psychologique provoquée par un conflit perpétuel poussent malgré tout à l’usure. #FNC54
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Les mots de Fatma permettent de conscientiser l’horreur d’un conflit dont on cherche le plus possible à nous dissimuler l’ampleur. Et surtout, à quel point cette violence devient banale pour les gazaouis, qui continuent à vivre malgré tout. #FNC54
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Littéralement : la réalisatrice filme des appels vidéos se déroulant sur son téléphone avec un autre téléphone. Un choix qui laisse entrevoir sa sphère personnelle, mais qui renforce aussi son sentiment d’impuissance à pouvoir aider Fatma, alors que le reste du monde continue de tourner. #FNC54
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Les lumières se sont rallumées dans un silence fracassant et les larmes qu’on essaie de contenir face au choc.

Sepideh Farsi saisit toute la notion d’urgence dans un film fait de bric et de broc : ses conversations illustrant son lien naissant avec la photographe gazaouie Fatma Hassona.

#FNC54
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Get ready : je me lance dans un fil à l’occasion de ma première accréditation au Canada pour @cinematraque.bsky.social ! La nouvelle édition du Festival du @nouveaucinema.bsky.social de Montréal a débuté hier soir et j’ai ouvert les festivités aujourd’hui avec deux séances au Cinéma du parc. #FNC54
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thedailyshow.com
The following is REAL footage from Portland, 2025. Viewer discretion is advised.
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benjaminbnt.fr
Écoutez il n'y a qu'une seule période historique qui m'intéresse pour un Assassin's Creed et ce sont les Bleus qui font grève dans leur bus en 2010
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Où je parle de Lurker avec mes deux crushs Archie Madekwe et Théodore Pellerin
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Léa Salamé pendant toute son interview avec Lecornu :
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Merci du compliment Marco ! 🍀