@lubitsch1.bsky.social
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J'aime l'histoire politique du 19e siècle, mais pas les 2 Napoléons. Et je pratique le Thiers exclu. Rire, pleurer, et comprendre (ouais, tout ça en même temps)
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Pendant ce temps, son orga continue de demander l'interdiction des visas étudiants. Mais bon après on sait pas les étudiants étrangers sont peut-être incapables de séparer leurs idées de leurs apprentissages, eux.
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Vous n'avez rien appris de la panique sur la cancel culture. Vous continuez à croire qu'on parle de cas de censure de gens de droite, alors qu'on parle de cas de gens de droite qui disent qu'ils sont censurés sur toutes les antennes, et de censure d'autres personnes.
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Rien de toute cette inquiétude n'a été accordé à Alice Coffin, rien n'a été accordé aux syndicalistes étudiants roulés dans la boue. Rien évidemment, pas une ligne, aux nombreuses collègues qu'on jette comme de vieux papiers après des années de vacations. Mais on se sera bien amusés.
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Sinon pendant que vous vous débattez, dans le monde réel la Sorbonne a maintenu Pierre Gentillet dans ses cours et lui offre un soutien juridique dans le cadre de la protection fonctionnelle, pendant un barrage d'articles de presse qui fustigent les méchants gauchistes qui l'ont critiqué.
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Illustration hypothétique : un professeur des universités blanc, qui gagne au minimum 3000€ nets par mois, dans les 15% de revenus les plus élevés de France, s'appelant Sébastien Masson (par exemple) dit "avec l'extrême-droite au pouvoir les universitaires feront partie des premières victimes". 😒
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Pour compléter le point Godwin, je propose qu'on crée un point Delulu, ou point Whitewin, pour désigner le cas où quelqu'un se désigne comme antifasciste car faisant partie des premières cibles des fascistes alors que PAS DU TOUT.
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"Il y a aucune chance de mourir si on ne fuit pas un contrôle de police". Cette semaine, on a reçu des centaines de commentaires comme ça. Mais qu'en disent vraiment les chiffres ?

Explications par notre journaliste @ldamiano.bsky.social ⬇️
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Chouiner à la censure sur les campus c'était même devenu une spécialité des fachos aux USA. Ça a été leur porte d'entrée pour légitimer leurs discours. C'est ce que réclament ici les cnews, figarovox, bastié et cie. Leur accorder aux noms de "principes" mal compris c'est la pire stratégie.
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Confondre la liberté académique et le "free speech" on en a eu l'exemple aux USA: les médias soutenus par les milliardaires fascistes ont imposé le débat-spectacle dans les facs en jouant à fond de l'argument du "marché des idées". Ça m'attriste de voir des collègues ne pas en tirer de leçons.
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La liberté académique c'est vouloir l'indépendance par rapport aux normes extérieures... mais au risque du népotisme. Défendre un faf (1) parce que c'est un pote et (2) sous prétexte qu'il n'a pas été condamné par la justice c'est donc une double attaque contre la liberté académique.
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A dérouler. Défendre Gentillet est une régression sur la liberté académique.

La liberté académique ce n'est pas "accepter toute opinion non condamnée par la justice" sur les campus. Au contraire les critères de ce qu'on considère comme acceptable sont posés par la communauté académique elle-même.
Une histoire qui montre comment la progression de la complaisance avec les faf . 2005, Gollnisch n2 du FN est suspendu de la fac pour des propos négationniste tenu dans le cadre d une itw ( pas a la suite d une condamnation hein, des propos en itw)
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Renvoyer les critiques, souvent + concernées par le fascisme, au statut de "keyboard warriors" ou se plaindre de leur manque "d'empathie", c'est aussi un chapitre déjà écrit aux USA. C'est faire porter la responsabilité de l'affaiblissement de la liberté académique à celleux qui la rappellent 🙃
Au nom de la lutte contre le fascisme? Je sais pas ?
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Eux? C'est un débat d'idées. Leur peau n'est pas à risque. Personne ne viendra après eux tant qu'ils restent bien polis et courtois de toute façon.

Pour les concernés, mettez vous au niveau les mecs, parce qu'on n'a plus le temps de s'occuper de votre éducation là 🖕
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Pour les personnes racisé'es, les personnes queers, les femmes cis ou trans, het ou non, les personnes handi, on se bat avec rage contre le fascisme parce que non seulement nos vies mais celles des personnes que l'on aime sont menacées.

On se bat avec intransigeance, colère, care et détermination.
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Ce que toute cette histoire me montre, c'est que pour les hommes cis het blancs, la lutte contre le fascisme est toujours une question de théorie.
La montée du fascisme au pouvoir ne les menace pas encore ou pas assez.

Ils ne comprennent pas pourquoi on se bat avec nos tripes.
Si un nazi vient s'asseoir à ta table

1. tu te lève
2. tu prends une chaise
3. tu lui éclate la chaise dans la face
4. tu te casse
5. tu debrief comment il a pu se sentir assez à l'aise pour venir à ta table et ce que tu peux faire pour que ça ne leur vienne plus à l'esprit
Petit rappel, quand vous êtes à table avec 10 nazi, y'a 11 nazi à table.

Period.

Et ça me bouffe de devoir le dire. Genre vraiment. Ça devrait être une évidence.

Y'a pas si longtemps, c'était une honte de se dire d'ED.

Y'a pas si longtemps, on ne parlait plus aux personnes qui défendaient l'ED.
« Vous êtes vraiment trop violents avec un historien qui apporte son soutien à un fasciste » comme quoi la violence, on la perçoit toujours selon sa position propre hein…
Je considère que c’est une erreur de l’avoir soutenu clairement. Mais est ce que ça justifie de lui pisser dessus massivement en tirant un trait sur tout ce qu’il a pu faire et fait encore ? Franchement ça a été ultra violent je trouve…et ça me casse les bonbons de voir ça.
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C'est de soutien à un fasciste fondateur de la cocarde étudiante dont il est question, pas de qq'un qui a mis du sel à la place du sucre dans un gâteau.
Appeler ça une erreur ça va me finir.
L'opération de déresponsabilisation des mecs blancs par leurs paires -et qqes fayottes- c'est qque chose!
« Vous êtes un peu dur avec mon pote qui a soutenu un facho. C’est pas très gentil  » on rappelle qu’un des arguments exprimé était « ce n’est pas aux étudiant-es de choisir le prof qu’iels veulent  » on parle d’un fasciste assumé dont les positions sont publiques
Depuis qu'@agemoyen.bsky.social a exprimé un soutien *professionnel* à un facho cela génère des excès à son encontre. Ce serait bien que tt le monde se détende et n'oublie pas (1) son engagement constants & courageux contre l'ext-D et surtout (2) que l'énergie collective est à diriger contre l'ext-D
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L'idéologie républicaine, une usine à favoriser les discriminations sous couvert d'universalisme : une thèse qui n'est pas nouvelle en soi, mais confirmée ici par une analyse linguistique des discours politiques récents. C'est dans The Conversation, tiré d'une étude publiée par ailleurs.
Le républicanisme, une idéologie qui favorise les discriminations et le racisme ?
Que représente réellement le « modèle républicain à la française » qui sous-tend certains discours sur l’identité nationale et la laïcité ?
theconversation.com
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Mention spéciale aux collègues de droit qui défendent le facho en disant "si on virait tous les fachos des facs de droit il n'y aurait plus personne", vraiment je vous adore, vous êtes à deux doigts de réaliser que certaines disciplines contribuent à faire société et d'autres non.
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Si votre département de droit ou de psycho est vide une fois qu'on a enlevé tous les mascus, les racelards ou les fachos, il faudrait peut-être + vous poser des questions sur ce que ça dit de l'état de la discipline que de défendre de la malscience. Parce que l'ED fait *toujours* de la malscience.
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Je suis dans une telle colère, et qu'en plus on vienne utiliser le statut académique, d'expert en histoire ou en théorie antifasciste comme si on était des enfants qui n'avaient pas le niveau pour comprendre. Ces gens n'ont juste aucune idée de ce que ça implique dans sa chair, ça me dégoute.
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Voilà, à cause de vos conneries ça va être ça l'état du consensus sur cette histoire de soutien corporatiste alors que c'est justement le plus gros danger du fascisme. Et nous on passe pour les hystériques impoli•es. Honte à vous, et toutes vos relativisations.
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Ces gens de gauches/ antifascistes solides prêts à nous jeter dans la fosse aux lions si on a le malheur de ne pas être assez polis à leur goût ne seront jamais des allié·es.