Saïd Benmouffok
@sbenmouffok.bsky.social
260 followers 190 following 150 posts
Professeur de philosophie Chef de file de @placepubliqueparis.bsky.social pour les municipales de 2026 https://saidbenmouffok.fr
Posts Media Videos Starter Packs
sbenmouffok.bsky.social
Le voilà, le bilan d’Emmanuel Macron sur l’éducation : une école publique qui s’effondre sous une gestion qui ne parle qu’en chiffres.

(8/8)

À retrouver en intégralité sur mon site internet ⤵️
L'école, le meilleur investissement pour notre avenir - Le blog de Saïd Benmouffok
Enseigner en France est devenu une épreuve. Une épreuve quotidienne, morale, matérielle. Chaque rentrée, le gouvernement feint la surprise : il manque des ...
saidbenmouffok.fr
sbenmouffok.bsky.social
On ferme des classes, on supprime des postes, on réduit les budgets, on compresse les ambitions. Les conditions d’apprentissage se dégradent, les professeurs s’épuisent, les vocations s’éteignent.

(7/8)
sbenmouffok.bsky.social
L’école publique, c’est le cœur battant de notre pacte social. C’est ce qui garantit à chaque enfant, quel que soit son milieu, une chance de réussir. Mais aujourd’hui, l’Éducation nationale est enfermée dans une logique comptable bornée.

(6/8)
sbenmouffok.bsky.social
Enseigner en France, c’est plus de pression, plus de stress, plus de discipline à maintenir… et moins de soutien. Moins de temps, moins de formations, moins d’argent. L’éducation devrait être notre première priorité nationale. Pas un slogan, pas une variable d’ajustement budgétaire.

(5/8)
sbenmouffok.bsky.social
Le malaise est profond. Les professeurs affrontent des exigences croissantes, des classes surchargées, des élèves aux profils de plus en plus divers — sans moyens, sans reconnaissance, sans formation suffisante.

(4/8)
sbenmouffok.bsky.social
La France est aujourd’hui dernière de l’OCDE pour la valorisation du métier enseignant. Seulement 4 % des enseignants estiment que leur métier est reconnu par la société, et autant pensent que leur voix compte pour les décideurs politiques. C’est une honte nationale.

(3/8)
sbenmouffok.bsky.social
Chaque rentrée, le gouvernement feint la surprise : il manque des profs. Mais comment pourrait-il en être autrement ? On les sous-paie, on les méprise, on les épuise — et l’on s’étonne qu’ils désertent.

(2/8)
sbenmouffok.bsky.social
Enseigner en France est devenu une épreuve. Une épreuve quotidienne, morale, matérielle.

(1/8)
sbenmouffok.bsky.social
Quand les grands magasins parisiens et régionaux ouvrent leurs portes à Shein, ils cautionnent un modèle économique qui détruit la planète et piétine les droits humains.
Ils deviennent complices.

À Paris, nous avons besoin de commerce responsable, pas de fast fashion toxique.

(2/2)
sbenmouffok.bsky.social
Il y a pourtant une solution simple, concrète et efficace :
Récupérer les invendus et les excédents alimentaires, pour les redistribuer à ceux qui en ont besoin.

Mais pour que cela devienne une réalité, j'ai besoin de vous !

13/14
sbenmouffok.bsky.social
Pendant que nos étudiants sont contraints de choisir entre manger, se soigner ou se loger, à Paris, en 2023, 87 000 tonnes d’aliments encore consommables ont été jetées. 150 kilos par habitant. Chaque année.

C’est absurde. C’est injuste. C’est indécent.

12/14
sbenmouffok.bsky.social
Je parle de Paris, ma ville, mais ce combat est national et nous devons le porter partout.

11/14
sbenmouffok.bsky.social
Lorsque j'ai commencé à parler de gaspillage et de précarité alimentaires, beaucoup d'entre eux m'ont dit que je perdais mon temps, ce baromètre prouve le contraire. Nous devons agir et le faire vite !

10/14
sbenmouffok.bsky.social
Il est urgent que les responsables politiques cessent de détourner le regard. Nous avons besoin d’une réforme structurelle.

9/14
sbenmouffok.bsky.social
La précarité étudiante n’est plus une exception, elle est devenue la norme.
Et cela, nous ne pouvons pas l’accepter.

8/14
sbenmouffok.bsky.social
Comment tolérer que dans l’un des pays les plus riches du monde, 7ᵉ puissance mondiale, l’accès à l’éducation se fasse au prix de la privation ?

7/14
sbenmouffok.bsky.social
En 2025, la jeunesse qui étudie est contrainte de choisir entre se nourrir, se soigner et se former.

6/14
sbenmouffok.bsky.social
Et pour beaucoup, la pauvreté conditionne jusqu’à leurs choix d’avenir : près d’un tiers ont renoncé à l’établissement qu’ils souhaitaient intégrer, un quart ont modifié leur orientation, et certains songent à raccourcir leurs études faute de moyens.

5/14
sbenmouffok.bsky.social
Forcées de choisir pour manger, deux étudiantes sur cinq ont déjà renoncé à des soins gynécologiques et 23 % vivent la précarité menstruelle. Plus de six sur dix déclarent ressentir majoritairement des émotions négatives.

4/14
sbenmouffok.bsky.social
Cette précarité n’est pas qu’économique, elle touche à la dignité.

3/14
sbenmouffok.bsky.social
Plus d’un tiers des étudiants sautent régulièrement des repas par manque d’argent. Près d’un sur six dépend aujourd’hui de l’aide alimentaire. La moitié réduit les portions ou se tourne vers des produits moins chers, avec des conséquences directes sur leur santé.

2/14
sbenmouffok.bsky.social
Hier, l’IFOP a publié son baromètre annuel sur la situation des étudiants en France. Vous vous en doutez, si j'en parle aujourd'hui c'est parce que les résultats sont glaçants...

1/14
sbenmouffok.bsky.social
Sébastien Lecornu, Emmanuel Macron, voilà des propositions concrètes.
Je vous ai mâché le travail, à vous d’agir maintenant et de prouver que vous avez vraiment à cœur l’avenir de notre jeunesse.

(12/12)