Valériane Gouban
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Valériane Gouban
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Ancienne journaliste aujourd’hui au pôle Studio du CLEMI #ÉducMediasInfo.
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Reposted by Valériane Gouban
Qui mieux que Renault peut entretenir… vos compétences en #EducMediasInfo. La série “documentaire”, “Anatomie d’un come-back”, disponible sur Prime Video, est un très bel objet médiatique pour comprendre la différence entre pub et info. #Thread ⤵️
Merci d’avoir suivi ce #ThreadDuVendredi, préparé avec @maudmoussy.bsky.social, François Rose et @sebastienrochat.bsky.social . Et si vous voulez que l’on examine d’autres comptes, n’hésitez pas à nous les citer en commentaires ⤵️
Alors pour que vos élèves s’interrogent sur l’influence que peuvent avoir les propriétaires sur la ligne éditoriale d’un média, rendez-vous sur le site du CLEMI pour télécharger notre ressource clé en main #EnClasse l’impact de la concentration des médias sur l’info” www.youtube.com/watch?v=iiWV...
L'impact de la concentration des médias sur l'info #EnClasse
YouTube video by CLEMI
www.youtube.com
Une volonté d'influence qui ne caractérise pas tous les propriétaires de médias. Néanmoins, questionner cette intervention potentielle est essentiel et ce sujet complexe mérite d'être abordé en classe avec nuance.
Ainsi, Cerfia a vu sa ligne éditoriale évoluer. D'après La Lettre, des consignes internes demandent désormais de ne pas citer les informations du journal L’Humanité, de mettre en avant les réussites économiques de Pierre-Édouard Stérin, et de valoriser des figures médiatiques comme Cyril Hanouna.
Une vigilance d’autant plus nécessaire que le 16 juin 2025, le compte X Impact a révélé le discret rachat de Cerfia par le milliardaire conservateur Pierre-Édouard Stérin. Information rapidement reprise par Blast, Vert et analysée par CheckNews.
De quoi rester perplexe et vigilant quant aux contenus diffusés.
Aujourd’hui, Cerfia ne fournit aucune info sur ses contributeurs. Les mentions légales de son site précisait même jusqu’en 2024 : « Le site contient des informations qui peuvent contenir des inexactitudes, des omissions, des lacunes. L’éditeur décline toute responsabilité quant à ces contenus »
En gros, votre grand-mère peut vraiment lancer son média, sans réel contrôle, et publier un peu ce qu’elle veut, dans la limite des règles de droit (diffamation, etc.).
En France, la profession de journaliste n’est en effet pas réglementée : nul besoin de carte de presse ou d’agrément. La CPPAP (Commission paritaire des publications et agences de presse) ne reconnaît un média que sur demande, mais n’effectue aucune validation préalable.
Sur le plan juridique, rien n’interdit à un particulier d’ouvrir un compte d’information. Au regard de la loi, sur les réseaux sociaux, un prof, une association, un groupe d’amis et même votre grand-mère peuvent publier du contenu d’information et se présenter comme un média.
À l’origine, l’ambition était modeste. Mais le compte a rapidement explosé, attirant une trentaine de bénévoles, réunis en association. « Nous nous considérons désormais comme un média hybride » résumait Vincent Vladesco.
Cerfia est né en 2020, après le premier confinement, à l’initiative de 3 personnes, dont Vincent Vladesco, alors étudiant en droit. « Le compte Mediavenir existait déjà, ils faisaient du bon travail, mais nous nous sommes dit qu’il y avait une place à prendre », expliquait-il à 20 Minutes (2023).
Sur Twitter, les « médias hybrides » se déclarent la guerre
Sur Twitter, des comptes se sont spécialisés dans le relai de l'information. Pour le meilleur et pour le pire
www.20minutes.fr
Le modèle de Cerfia repose donc sur une logique de reprise de contenus produits par d’autres, en citant de façon aléatoire leurs auteurs. La ligne éditoriale du compte est un mélange entre informations insolites / anecdotiques, faits divers et informations politiques (nationale et internationale).
Cerfia fait partie d’une galaxie de comptes très populaires, tels que Mediavenir, Altertesinfos, ou FranceNews24. Tous se présentent comme des « comptes de veille ».
Connaissez-vous Cerfia? Ce compte X suivi par plus de 1,2 million d’abonnés, s’est imposé comme l’un des plus puissants diffuseurs d’actualités sur les réseaux sociaux. Cité par certains lycéens qu’on a rencontrés, on lui consacre le 2e épisode de notre série sur les sources d’information des élèves
Reposted by Valériane Gouban
Reprendre l’enquête d’un journaliste qui a été tué car il enquêtait sur la destruction de l’Amazonie. C’est le point de départ du nouveau scénario de Classe investigation. Un jeu d'Éducation aux médias et à l’information qui a nécessité plus d’un an de développement. #MakingOf ⤵️
Merci d’avoir suivi ce #ThreadDuVendredi, préparé avec les explorateurs du pôle Studio du CLEMI, @maudmoussy.bsky.social, François Rose et @sebastienrochat.bsky.social. Et si vous voulez que l’on examine d’autres comptes, n’hésitez pas à nous les citer en commentaires ⤵️
Pour aborder cette question avec vos élèves, vous pouvez aussi utiliser cette vidéo des Clés des Médias, qui répond parfaitement à la question “Les journalistes sont-ils objectifs ?” www.youtube.com/watch?v=g3aX...
Les journalistes sont-ils objectifs ? Les Clés des Médias
YouTube video by CLEMI
www.youtube.com
Comme l’explique Jean-François Kahn dans cette interview, “prétendre être objectif, ce n’est pas honnête” car “il est évident que le choix des sujets que je sélectionne et des sujets que je mets en tête, c’est extraordinairement subjectif !”
Aborder la “neutralité” ou “l’objectivité” journalistique, c’est ce que l’on propose lors du debrief de notre 3ème scénario de Classe investigation sur le procès de Bobigny de 1972. Et pour cela, on utilise un extrait d'une interview du journaliste Jean-François Kahn sur France Culture.
Dans les infos mises en avant par ces posts on retrouve le prix des places de concert de David Guetta, de l’auto-promo et un post sur les notes de frais de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Un post “à caractère politique” donc. Et neutre, vraiment ?